Jeûnez, vous serez en bonne santé !
:: LES PILIERS :: le jeûne
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Jeûnez, vous serez en bonne santé !
Jeûnez, vous serez en bonne santé !
Ce
texte est une allocution radiodiffusée, prononcée par le Sheikh Ahmad
Kuftârû sur les ondes de la radio syrienne, le 22 février 1961.
Chers frères,cheres soeurs
Dans
certains pays européens et dans certains États américains, il existe
des cliniques et des hôpitaux qui soignent leurs malades et leurs
clients, non pas avec des remèdes chimiques, ni avec des piqûres et
injections intradermiques, intramusculaires ou intraveineuses. Ces
hôpitaux modernes soignent leurs patients par deux techniques légères
et peu coûteuses : le jeûne et le sport.
La théorie du jeûne
curatif sur laquelle s’appuient les fondateurs de ces établissements de
santé consiste à dire que de nombreuses maladies, nombre de rides et de
traits du visage qui défigurent les belles physionomies faciales des
femmes et des hommes, une grande partie de la graisse accumulée, des
muscles flasques, des forces épuisées et des psychologies souffrantes,
bref toutes ces maladies et toutes ces tares sont à mettre sur le
compte d’une alimentation excessive, grasse et fastueuse. Cette théorie
vient confirmer la célèbre maxime arabe : « L’estomac est le lieu de
toutes les maladies, et la diète est le pilier de tous les remèdes ».
Chers frères,cheres soeurs
Le
corps a besoin d’une certaine quantité de nourriture. Si la personne
s’alimente plus qu’elle n’en a besoin, elle impose une surcharge à ses
organes, fatigue son foie et ses reins, demande un effort
supplémentaire à son cœur qui doit irriguer les masses adipeuses. Selon
les fondateurs des hôpitaux pratiquant le jeûne curatif, le remède
consiste à épurer le corps de toutes les toxines dans lesquelles
baignent les cellules et les tissus des entrailles et des intestins, et
qui se sont infiltrés dans tous les recoins du corps, en raison de la
suralimentation et des microbes qui accompagnent une nourriture
malsaine. Cela impose donc d’épurer les tissus de ces poisons accumulés
au fil des années.
À lui seul, le jeûne suffit à épurer le corps
de toutes les toxines et substances nocives, comme l’a expliqué le
docteur américain Edward Dewey lorsqu’il dit : « Il n’existe aucune
maladie dont les forces ne capitulent devant le jeûne. Cela fait
vingt-six ans que je soigne mes malades par l’abstinence alimentaire,
jusqu’à ce que l’appétit authentique revienne et jusqu’à la guérison
complète. ».
Le Maître des médecins Ibn Sînâ (Avicenne) avait
une méthode particulière, qui consistait à prescrire, dans de nombreux
cas de maladies, trois semaines de jeûne. Le docteur Alan utilisait
également le jeûne comme thérapie contre la goutte et le diabète.
Le
célèbre médecin américain, docteur Carlo, dit au sujet de l’intérêt du
jeûne du mois de Ramadân la chose suivante : « L’abstinence annuelle de
nourriture pendant une certaine durée est un impératif sanitaire et une
obligation médicale, que l’on soit riche ou pauvre. Car tant que les
microbes trouvent dans le corps humain les aliments dont ils ont
besoin, ils se développent et se multiplient. Grâce au jeûne, ils
s’affaiblissent et meurent. » Le docteur américain Carlo fait ensuite
l’éloge de la religion musulmane en disant : « On peut considérer
[l’Islam] comme la plus sage des religions, dans la mesure où il impose
le jeûne et impose de préserver sa santé. » Il ajoute : « Le fondateur
de cette religion, Muhammad, fut un excellent médecin, à travers ses
conseils et sa pratique. Il ordonnait en effet la prévention contre les
maladies avant que celles-ci ne se déclarent. Cette conception est
ainsi reflétée par le jeûne du mois de Ramadân, ainsi que par les
prières nocturnes, chaque jour du mois de Ramadân. Ces dernières
constituent en effet un exercice de gymnastique de la plus grande
importance pour la digestion des aliments. »
Puis le docteur
Carlo raconte qu’il était tombé malade pendant une longue période et
qu’il ne parvenait pas à guérir de sa maladie. Il était suivi par un
médecin musulman qui l’incita à jeûner. Prenant acte du conseil, le
docteur américain jeûna avec lui le mois de Ramadân, non pas pour des
mobiles religieux mais par espoir de retrouver la santé, non pas en
tant qu’acte de culte, mais parce qu’il souhaitait guérir. Il se rendit
compte que sa santé s’était améliorée notablement pendant le mois de
Ramadân. Pour cette raison, jusqu’à ce jour, il jeûne chaque année un
mois complet comme le font les Musulmans pendant le mois de Ramadân.
Chers frères,cheres soeurs
L’abstinence
de nourriture et de boisson de l’aube jusqu’au coucher du soleil permet
de consumer les résidus alimentaires et d’éliminer les liquides
superflus. Grâce au jeûne, l’appareil digestif peut enfin se reposer.
Les sucs digestifs sont plus actifs et leur sécrétion plus abondante. À
cela s’ajoute l’élimination des tissus morts et inutiles grâce au
jeûne. Le docteur américain Edward Dewey explique : « Le cœur tire un
grand profit du jeûne. Car, pendant le jeûne, il ne dépense que
cinquante pourcents de son énergie. La raison en est que les cellules
faibles disparaissent et leur nombre diminue : seules restent les
cellules saines et fortes. Ainsi, le débit sanguin diminue
progressivement, soulageant l’activité du cœur. Le passage du sang
dépourvu de nutriments dans le cœur est d’un grand repos pour ce
dernier. » Le docteur ajoute par la suite : « Nul n’ignore que pendant
le jeûne, la circulation sanguine est purifiée des gaz, des acides et
autres toxines dont l’élimination revitalise le cœur et renouvelle son
énergie, ce qui lui permet de pomper le sang d’une manière plus pure et
plus saine. »
Chers frères,cheres soeurs
Afin que vous
saisissiez l’importance du jeûne à l’ère moderne, il nous suffit de
jeter un œil aux écrits des plus grands médecins du monde et aux
découvertes qu’ils ont faites concernant les avantages du jeûne, que
l’on considère désormais comme un remède efficace contre la plupart des
maladies qui atteignent les êtres humains et les animaux. Parmi les
ouvrages rédigés démontrant les grands avantages du jeûne, on peut
citer The No-Breakfast Plan and the Fasting Cure (Le Jeûne qui guérit)
du docteur Dewey, Le Jeûne thérapeutique du célèbre savant russe Alexis
Souvorine, At-Tibb Al-Hadîth Yatarassamu Khutâ Al-Islâm (La Médecine
moderne suit les pas de l’Islam), Ramadân du Professeur Sa`îd
Al-`Iryân, ainsi que des dizaines d’autres ouvrages, tous ayant pour
thème le jeûne, ses avantages et sa dimension curative. C’est pourquoi
on a fondé en Europe et en Amérique des hôpitaux et des cliniques qui
ne soignent leurs patients que par le jeûne et le sport.
Chers frères,cheres soeurs
La
médecine affirme qu’un grand nombre de personnes voraces creusent leurs
tombes avec leurs dents et leurs mâchoires. Après tout ce que nous
venons de dire, n’y a-t-il pas lieu de s’étonner que le Prophète, notre
seigneur Muhammad — paix et bénédictions sur lui — nous ait dit il y a
de cela quatorze siècles que : « L’être humain ne remplit pas de
récipient pire que son estomac. L’être humain n’a guère besoin de plus
de quelques bouchées qui le maintiennent en vie. S’il veut absolument
manger davantage, alors qu’il consacre un tiers de son estomac à sa
nourriture, un tiers à sa boisson et un tiers à son souffle » [1]. N’y
a-t-il pas lieu de s’étonner que le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — ait accepté tous les cadeaux que lui a envoyé Muqauqis, Roi
d’Égypte, à l’exception du médecin, qu’il a renvoyé en disant : « Nous
sommes un peuple qui ne mange que lorsqu’il a faim, et lorsque nous
mangeons, nous ne le faisons jamais à satiété » ?
N’y a-t-il pas
lieu de s’étonner, chers frères, de ce parfait accord entre l’Islam et
la science moderne, entre les livres modernes qui traitent du jeûne
curatif et du jeûne thérapeutique et entre le noble Prophète arabe qui
énonçait il y a quatorze siècles : « Jeûnez, vous serez en bonne santé
! » [2]
Tout ce qui a été dit précédemment ne nous porte-t-il
pas à penser que la prévention évoquée par le Coran au sujet du jeûne
peut désigner la prévention contre les maladies, le Noble Coran disant
en effet : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a
prescrit à ceux d’avant vous, la`allakum tattaqûn, ainsi pourrez-vous
être épargnés » [3].
Enfin, n’est-il pas vrai que celui qui
mange pendant le Ramadân, sans dérogation légale, fait preuve d’un
mauvais comportement, et s’affiche comme un ignorant, un inculte, un
imbécile, un malpoli qui badine avec les lois de l’État et qui se
rebelle contre les règles de vie en société ? Au final, un tel individu
n’est ni arabe, ni européen, ni même américain. C’est un individu sans
vergogne.
Ce
texte est une allocution radiodiffusée, prononcée par le Sheikh Ahmad
Kuftârû sur les ondes de la radio syrienne, le 22 février 1961.
Chers frères,cheres soeurs
Dans
certains pays européens et dans certains États américains, il existe
des cliniques et des hôpitaux qui soignent leurs malades et leurs
clients, non pas avec des remèdes chimiques, ni avec des piqûres et
injections intradermiques, intramusculaires ou intraveineuses. Ces
hôpitaux modernes soignent leurs patients par deux techniques légères
et peu coûteuses : le jeûne et le sport.
La théorie du jeûne
curatif sur laquelle s’appuient les fondateurs de ces établissements de
santé consiste à dire que de nombreuses maladies, nombre de rides et de
traits du visage qui défigurent les belles physionomies faciales des
femmes et des hommes, une grande partie de la graisse accumulée, des
muscles flasques, des forces épuisées et des psychologies souffrantes,
bref toutes ces maladies et toutes ces tares sont à mettre sur le
compte d’une alimentation excessive, grasse et fastueuse. Cette théorie
vient confirmer la célèbre maxime arabe : « L’estomac est le lieu de
toutes les maladies, et la diète est le pilier de tous les remèdes ».
Chers frères,cheres soeurs
Le
corps a besoin d’une certaine quantité de nourriture. Si la personne
s’alimente plus qu’elle n’en a besoin, elle impose une surcharge à ses
organes, fatigue son foie et ses reins, demande un effort
supplémentaire à son cœur qui doit irriguer les masses adipeuses. Selon
les fondateurs des hôpitaux pratiquant le jeûne curatif, le remède
consiste à épurer le corps de toutes les toxines dans lesquelles
baignent les cellules et les tissus des entrailles et des intestins, et
qui se sont infiltrés dans tous les recoins du corps, en raison de la
suralimentation et des microbes qui accompagnent une nourriture
malsaine. Cela impose donc d’épurer les tissus de ces poisons accumulés
au fil des années.
À lui seul, le jeûne suffit à épurer le corps
de toutes les toxines et substances nocives, comme l’a expliqué le
docteur américain Edward Dewey lorsqu’il dit : « Il n’existe aucune
maladie dont les forces ne capitulent devant le jeûne. Cela fait
vingt-six ans que je soigne mes malades par l’abstinence alimentaire,
jusqu’à ce que l’appétit authentique revienne et jusqu’à la guérison
complète. ».
Le Maître des médecins Ibn Sînâ (Avicenne) avait
une méthode particulière, qui consistait à prescrire, dans de nombreux
cas de maladies, trois semaines de jeûne. Le docteur Alan utilisait
également le jeûne comme thérapie contre la goutte et le diabète.
Le
célèbre médecin américain, docteur Carlo, dit au sujet de l’intérêt du
jeûne du mois de Ramadân la chose suivante : « L’abstinence annuelle de
nourriture pendant une certaine durée est un impératif sanitaire et une
obligation médicale, que l’on soit riche ou pauvre. Car tant que les
microbes trouvent dans le corps humain les aliments dont ils ont
besoin, ils se développent et se multiplient. Grâce au jeûne, ils
s’affaiblissent et meurent. » Le docteur américain Carlo fait ensuite
l’éloge de la religion musulmane en disant : « On peut considérer
[l’Islam] comme la plus sage des religions, dans la mesure où il impose
le jeûne et impose de préserver sa santé. » Il ajoute : « Le fondateur
de cette religion, Muhammad, fut un excellent médecin, à travers ses
conseils et sa pratique. Il ordonnait en effet la prévention contre les
maladies avant que celles-ci ne se déclarent. Cette conception est
ainsi reflétée par le jeûne du mois de Ramadân, ainsi que par les
prières nocturnes, chaque jour du mois de Ramadân. Ces dernières
constituent en effet un exercice de gymnastique de la plus grande
importance pour la digestion des aliments. »
Puis le docteur
Carlo raconte qu’il était tombé malade pendant une longue période et
qu’il ne parvenait pas à guérir de sa maladie. Il était suivi par un
médecin musulman qui l’incita à jeûner. Prenant acte du conseil, le
docteur américain jeûna avec lui le mois de Ramadân, non pas pour des
mobiles religieux mais par espoir de retrouver la santé, non pas en
tant qu’acte de culte, mais parce qu’il souhaitait guérir. Il se rendit
compte que sa santé s’était améliorée notablement pendant le mois de
Ramadân. Pour cette raison, jusqu’à ce jour, il jeûne chaque année un
mois complet comme le font les Musulmans pendant le mois de Ramadân.
Chers frères,cheres soeurs
L’abstinence
de nourriture et de boisson de l’aube jusqu’au coucher du soleil permet
de consumer les résidus alimentaires et d’éliminer les liquides
superflus. Grâce au jeûne, l’appareil digestif peut enfin se reposer.
Les sucs digestifs sont plus actifs et leur sécrétion plus abondante. À
cela s’ajoute l’élimination des tissus morts et inutiles grâce au
jeûne. Le docteur américain Edward Dewey explique : « Le cœur tire un
grand profit du jeûne. Car, pendant le jeûne, il ne dépense que
cinquante pourcents de son énergie. La raison en est que les cellules
faibles disparaissent et leur nombre diminue : seules restent les
cellules saines et fortes. Ainsi, le débit sanguin diminue
progressivement, soulageant l’activité du cœur. Le passage du sang
dépourvu de nutriments dans le cœur est d’un grand repos pour ce
dernier. » Le docteur ajoute par la suite : « Nul n’ignore que pendant
le jeûne, la circulation sanguine est purifiée des gaz, des acides et
autres toxines dont l’élimination revitalise le cœur et renouvelle son
énergie, ce qui lui permet de pomper le sang d’une manière plus pure et
plus saine. »
Chers frères,cheres soeurs
Afin que vous
saisissiez l’importance du jeûne à l’ère moderne, il nous suffit de
jeter un œil aux écrits des plus grands médecins du monde et aux
découvertes qu’ils ont faites concernant les avantages du jeûne, que
l’on considère désormais comme un remède efficace contre la plupart des
maladies qui atteignent les êtres humains et les animaux. Parmi les
ouvrages rédigés démontrant les grands avantages du jeûne, on peut
citer The No-Breakfast Plan and the Fasting Cure (Le Jeûne qui guérit)
du docteur Dewey, Le Jeûne thérapeutique du célèbre savant russe Alexis
Souvorine, At-Tibb Al-Hadîth Yatarassamu Khutâ Al-Islâm (La Médecine
moderne suit les pas de l’Islam), Ramadân du Professeur Sa`îd
Al-`Iryân, ainsi que des dizaines d’autres ouvrages, tous ayant pour
thème le jeûne, ses avantages et sa dimension curative. C’est pourquoi
on a fondé en Europe et en Amérique des hôpitaux et des cliniques qui
ne soignent leurs patients que par le jeûne et le sport.
Chers frères,cheres soeurs
La
médecine affirme qu’un grand nombre de personnes voraces creusent leurs
tombes avec leurs dents et leurs mâchoires. Après tout ce que nous
venons de dire, n’y a-t-il pas lieu de s’étonner que le Prophète, notre
seigneur Muhammad — paix et bénédictions sur lui — nous ait dit il y a
de cela quatorze siècles que : « L’être humain ne remplit pas de
récipient pire que son estomac. L’être humain n’a guère besoin de plus
de quelques bouchées qui le maintiennent en vie. S’il veut absolument
manger davantage, alors qu’il consacre un tiers de son estomac à sa
nourriture, un tiers à sa boisson et un tiers à son souffle » [1]. N’y
a-t-il pas lieu de s’étonner que le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — ait accepté tous les cadeaux que lui a envoyé Muqauqis, Roi
d’Égypte, à l’exception du médecin, qu’il a renvoyé en disant : « Nous
sommes un peuple qui ne mange que lorsqu’il a faim, et lorsque nous
mangeons, nous ne le faisons jamais à satiété » ?
N’y a-t-il pas
lieu de s’étonner, chers frères, de ce parfait accord entre l’Islam et
la science moderne, entre les livres modernes qui traitent du jeûne
curatif et du jeûne thérapeutique et entre le noble Prophète arabe qui
énonçait il y a quatorze siècles : « Jeûnez, vous serez en bonne santé
! » [2]
Tout ce qui a été dit précédemment ne nous porte-t-il
pas à penser que la prévention évoquée par le Coran au sujet du jeûne
peut désigner la prévention contre les maladies, le Noble Coran disant
en effet : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a
prescrit à ceux d’avant vous, la`allakum tattaqûn, ainsi pourrez-vous
être épargnés » [3].
Enfin, n’est-il pas vrai que celui qui
mange pendant le Ramadân, sans dérogation légale, fait preuve d’un
mauvais comportement, et s’affiche comme un ignorant, un inculte, un
imbécile, un malpoli qui badine avec les lois de l’État et qui se
rebelle contre les règles de vie en société ? Au final, un tel individu
n’est ni arabe, ni européen, ni même américain. C’est un individu sans
vergogne.
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