La Mecque – Hudaibiyah
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La Mecque – Hudaibiyah
Après
la bataille du fossé, les Mecquois économiquement affaiblit par un
manquement de leurs marchés du nord (Syrie, Egypte, Iraq) subirent
également une grande disette cette année là. (5H)
Alliés
aux pillards professionnels ainsi qu’aux Juifs de Khaibar, les Mecquois
menaçaient toujours la tranquillité du jeune Etat musulman.
Muhammad
(psl) fit beaucoup d’efforts de réconciliation avec la Mecque et se
maria avec la fille d’Abû Sufyân, réfugiée en Abyssinie.
Le
Prophète (psl) prit ensuite l’initiative de la paix. Il (psl) annonça
son intention d’aller en pèlerinage à la Mecque. Muhammad (psl) choisit
la période de la trêve de Dieu.
Arrivé
à Hudaibîyah, les Musulmans établirent un campement. Le Prophète (psl)
envoya un délégué à la Mecque pour négocier la paix. Abû Sufyân étant
absent, les autres chefs de la ville ne savaient que faire. Ils mirent
`Uthmân, l’envoyé du Prophète (psl) en prison et le bruit couru de son
assassinat. Désolé Muhammad (psl) prit place sous un arbre, dont
l’emplacement est commémoré à ce jour par une belle mosquée à Chumaisî
(Hudaibîyah), et fit promette à ses compagnons de combattre les
Mecquois jusqu’à la mort.
Les
Mecquois devant la gravité de la situtation, envoyèrent une délégation
auprès de Muhammad (psl), l’assurant que `Uthmân était en vie et qu ils
désiraient négocier.
Les Mecquois exigèrent ceci :
1
Les Musulmans rentreraient à Médine sans visiter la Ka`bah, mais on le
leur permettrait un an après, pour une durée de trois jours.
2
On n’extraderait pas les Musulmans Médinois se réfugiant à la Mecque,
mais Muhammad (psl) devait extrader tout Mecquois venant chez lui, à la
demande du supérieur de ce Mecquois (maître pour les esclaves ou père
de famille).
3
Une trêve interviendrait pour dix ans entre les deux pays, y compris
les alliés des deux parties adhérant au pacte ; et cette trêve
ouvrirait le territoire de chacune des deux parties aux ressortissants
de l’autre pour un transit pacifique, sous entendant la neutralité en
cas de guerre avec une tièrce partie.
Le
Prophète (psl) accepta tout. Les Mecquois exigeaient que la formule «
envoyé de Dieu » fût remplacer par « Muhammad fils de `Abdallâh ».
Muhammad (psl) concéda tout.
Le
retour sans effectuer le pèlerinage et les clauses exigées par les
Mecquois, toutes ces concessions ne fit pas l’unanimité des compagnons
du Prophète (psl).
`Umar
se rendit auprès du Prophète et lui demanda : « Ne sommes-nous pas dans
le vrai chemin et les païens dans le faux ? S’il en est ainsi, pourquoi
la vérité doit-elle subir une humiliation ? » [Bukhâri]
Puis
disciplinés, plus personne n’osa commenter l’accord conclu avec les
Mecquois, après que le Prophète (psl) eût dit que Allah lui avait
commandé d’agir ainsi.
Cette trêve isola Khaibar de ses puissants amis Mecquois.
Les cérémonies de pèlerinage furent exceptionnellement célébrées à Hudaibîyah même.
Revenu
à Médine, Muhammad (psl) envoya plusieurs lettres, à Héraclius,
Chosroès, au Négus etc. en les exhortant à embrasser l’Islam…
la bataille du fossé, les Mecquois économiquement affaiblit par un
manquement de leurs marchés du nord (Syrie, Egypte, Iraq) subirent
également une grande disette cette année là. (5H)
Alliés
aux pillards professionnels ainsi qu’aux Juifs de Khaibar, les Mecquois
menaçaient toujours la tranquillité du jeune Etat musulman.
Muhammad
(psl) fit beaucoup d’efforts de réconciliation avec la Mecque et se
maria avec la fille d’Abû Sufyân, réfugiée en Abyssinie.
Le
Prophète (psl) prit ensuite l’initiative de la paix. Il (psl) annonça
son intention d’aller en pèlerinage à la Mecque. Muhammad (psl) choisit
la période de la trêve de Dieu.
Arrivé
à Hudaibîyah, les Musulmans établirent un campement. Le Prophète (psl)
envoya un délégué à la Mecque pour négocier la paix. Abû Sufyân étant
absent, les autres chefs de la ville ne savaient que faire. Ils mirent
`Uthmân, l’envoyé du Prophète (psl) en prison et le bruit couru de son
assassinat. Désolé Muhammad (psl) prit place sous un arbre, dont
l’emplacement est commémoré à ce jour par une belle mosquée à Chumaisî
(Hudaibîyah), et fit promette à ses compagnons de combattre les
Mecquois jusqu’à la mort.
Les
Mecquois devant la gravité de la situtation, envoyèrent une délégation
auprès de Muhammad (psl), l’assurant que `Uthmân était en vie et qu ils
désiraient négocier.
Les Mecquois exigèrent ceci :
1
Les Musulmans rentreraient à Médine sans visiter la Ka`bah, mais on le
leur permettrait un an après, pour une durée de trois jours.
2
On n’extraderait pas les Musulmans Médinois se réfugiant à la Mecque,
mais Muhammad (psl) devait extrader tout Mecquois venant chez lui, à la
demande du supérieur de ce Mecquois (maître pour les esclaves ou père
de famille).
3
Une trêve interviendrait pour dix ans entre les deux pays, y compris
les alliés des deux parties adhérant au pacte ; et cette trêve
ouvrirait le territoire de chacune des deux parties aux ressortissants
de l’autre pour un transit pacifique, sous entendant la neutralité en
cas de guerre avec une tièrce partie.
Le
Prophète (psl) accepta tout. Les Mecquois exigeaient que la formule «
envoyé de Dieu » fût remplacer par « Muhammad fils de `Abdallâh ».
Muhammad (psl) concéda tout.
Le
retour sans effectuer le pèlerinage et les clauses exigées par les
Mecquois, toutes ces concessions ne fit pas l’unanimité des compagnons
du Prophète (psl).
`Umar
se rendit auprès du Prophète et lui demanda : « Ne sommes-nous pas dans
le vrai chemin et les païens dans le faux ? S’il en est ainsi, pourquoi
la vérité doit-elle subir une humiliation ? » [Bukhâri]
Puis
disciplinés, plus personne n’osa commenter l’accord conclu avec les
Mecquois, après que le Prophète (psl) eût dit que Allah lui avait
commandé d’agir ainsi.
Cette trêve isola Khaibar de ses puissants amis Mecquois.
Les cérémonies de pèlerinage furent exceptionnellement célébrées à Hudaibîyah même.
Revenu
à Médine, Muhammad (psl) envoya plusieurs lettres, à Héraclius,
Chosroès, au Négus etc. en les exhortant à embrasser l’Islam…
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