Les bienfaits comme dons divins
Les bienfaits comme dons divins
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Que
devons-nous à Dieu ? Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, nous a donné
toute cette vie avant laquelle ne n’étions rien. C’est Lui qui nous a
créés à partir du Néant. Notre existence est donc l’un de Ses
bienfaits. C’est Lui qui veille sur notre vie et sur notre existence et
qui nous procure tous les moyens qui permettent à cette existence de se
développer, à cette vie de croître et de s’étendre dans le temps et
dans tous les domaines de la responsabilité. C’est Lui qui, matin et
soir, nous comble de Ses bienfaits. Nous ne faisons, chaque fois que le
matin se lève et chaque fois que le soir arrive, que nous mouvoir dans
Son règne et qu’agir sous Son commandement. Nous ne possédons de
pouvoir que dans les limites de Ses décrets. Nous ne possédons comme
biens que ce Qu’il a donné. C’est Lui qui nous a comblés de tous ces
bienfaits sur tous les plans de notre vie : ((Quel que soit le bien que
vous possédiez, il vient de Dieu)) (Coran XVI, 53) ; ((Si vous comptiez
les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer)) (Coran XVI, (18).
Nous
invitons l’homme à penser un peu terre à terre : Supposons qu’un homme
comme toi te donne dix pour cent de ce que Dieu t’a donné ; quels
seront alors tes sentiments envers cette homme ? Ne diras-tu donc pas
que tu n’arriveras point à rendre à cet homme le bienfait qu’il t’a
accordé ? Ne pensions-nous pas ainsi et ne sentirions pas ainsi ? Nous
reconnaissons les bienfaits des gens qui nous rendent quelques services
et qui nous conseillent un traitement ou un médicament. Lorsqu’un homme
tombe malade et se rétablit grâce à la science et à l’expérience d’un
certain médecin, cet homme ne cesse de le remercier et de l’évoquer
avec les meilleurs propos possibles. Mais pourquoi l’homme reste-t-il
ingrat face à tous ces bienfaits qui lui sont accordés par Dieu, que
ces bienfaits soient ceux qui sont à l’intérieur de son corps, dans
l’air qu’il respire, dans l’eau qu’il boit ou dans la nourriture qu’il
mange ? Certaines personnes en arrivent mêmes à se complaire devant
Dieu de s’être acquittées de la prière, du jeûne ou d’avoir fait le
pèlerinage, alors que toutes ces obligations religieuses leur sont
utiles à eux-mêmes et non pas à Dieu car « Dieu ne tire aucun profit de
l’obéissance de ceux qui Lui obéissent ni n’est en rien lésé par la
désobéissance de ceux qui Lui désobéissent. Il n’a aucun besoin de Ses
serviteurs » : ((Ô vous, les hommes ! Vous êtes des pauvres devant
Dieu. Dieu est celui qui suffit à soi-même ; Il est digne de louanges))
(Coran XXXV, 15).
Bienfaits divins signes de Son amour et réponses humaines par des péchés
Que
chacun d’entre nous se pose la question : Cet argent que j’obtiens,
d’où me vient-il ? Il vient grâce à la raison qui t’est donné par Dieu
et aux autres moyens que Dieu t’a procurés. Et il en est de même pour
toutes les autres choses de la vie. Mais comme Dieu, le Très-Haut, l’a
dit : ((L’homme est vraiment très injuste et très ingrat)) (Coran XIV,
34). L’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) nous parle de la relation entre Dieu et
nous et de la relation entre nous et Dieu en disant : « Seigneur !
Aimablement, Tu nous accordes Tes bienfaits et nous Te répondons par
des péchés que nous commettons. Ton bien descend vers nous et notre mal
monte vers toi. Un Ange généreux ne fait cesse de T’apporter tous les
jours nos mauvaises actions, mais cela ne T’empêche pas de continuer de
nous combler de Tes bienfaits et d’augmenter Tes largesses envers nous.
Gloire à Toi ! Que Tu es magnanime, grand et généreux… ! ». Dieu nous
conseille de ne pas boire du vin, de ne pas manger la viande prise d’un
animal non égorgé légalement et de ne pas commettre des péchés, mais
nous insistons à le faire. Chers frères, notre Seigneur est aimable car
il est la source de tous les bienfaits, pourtant nous nous soucions de
ce qui est voulu par les hommes et nous ne soucions pas de ce qui est
voulu par Dieu !
Il y a une chose contre laquelle le Messager de
Dieu (P) et les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) nous ont
mis en garde : certaines personnes commettent des péchés mineurs. Ils
regardent ce que Dieu nous interdit de regarder, ils écoutent ce que
Dieu nous interdit d’écouter et ils mangent ce que Dieu nous interdit
de manger. Et dans tous cela, ils se plaisent à considérer leurs péchés
comme des péchés mineurs, négligeables et sans gravité. Le Messager de
Dieu (P) a voulu donner à ses compagnons une idée des péchés mineurs.
On dit à ce propos qu’en traversant avec certains de ses compagnons un
endroit aride où ne poussait aucune végétation, il leur a demandé
d’aller chercher ce qu’ils pouvaient trouver comme bois. Alors, ils se
sont dispersés dans cette terre qui, déserte et sans végétation, ne
manquait pas de recevoir des brindilles et autres morceaux de bois que
lui apportait le vent. Ils sont donc revenus et ont pu entasser devant
lui tout un amas de bois. Et comme ils ne savaient pas l’intention du
Messager de Dieu (P), il s’est expliqué en leur disant : « C’est ainsi
que se rassemblent les péchés. Gardez-vous des péchés négligeables car
toute chose est contrôlée et celui qui contrôle ces choses inscrit ce
que les hommes font et toute chose est inscrite dans un Livre évident
». Il faisait ainsi allusion au Noble Verset coranique qui dit :
((C’est Nous qui rendons la vie aux morts. Nous inscrivons tout ce
qu’ils ont fait et les conséquences de leurs actes. Nous faisons le
compte de tout dans un Livre clair)) (Coran XXV, 12).
L’Imâm
as-Sâdiq (p) a dit : « Gardez-vous des péchés négligeables car ils ne
sont pas pardonnables ». Interrogé sur ce que sont ces péchés, il a
répondu : « Ils sont ceux de l’homme qui commet un péché et se dit :
‘Bonheur à moi, je n’ai fait que cela !». Sumâ’a a dit : « J’ai entendu
l’Imâm al-Hassan dire : ‘Ne considérez pas comme considérable le bien
que vous faites et ne considérez pas comme négligeable le peu de péchés
que vous commettez, car le peu de péchés se rassemblent et deviennent
considérables ».
Demander pardon après avoir commis un péché
A
la lumière de tout cela, l’homme doit, chaque fois qu’il commet un
péché, demander pardon. Une Tradition dit à ce propos : « Persister à
commettre des péchés mineurs c’est commettre un péché majeur. Et
demander pardon nous absout des péchés majeurs ». Caque fois que
l’homme commet un péché, il doit tourner son visage vers son Seigneur
et Le remercier pour les bienfaits qu’Il lui a accordés. Il ne doit pas
se contenter de Le remercier par des paroles mais par des actes. Un
certain savant a dit : « Ne regarde pas la taille de ton péché, mais
regarde Celui auquel tu a désobéi ».
La foi nous exige de
prendre Dieu en compte lors de chaque petite ou grande de nos actions.
Elle nous exige d’identifier les bienfaits que Dieu nous accorde, de
nous prémunir de tout péché, qu’il soit majeur ou mineur et de faire en
sorte que toutes nos aspirations et tous nos buts dans la vie soient
d’obtenir la satisfaction de Dieu et rien d’autre. Car nous seront
conduits demain devant Dieu, ((Le jour où ni les richesses, ni les
enfants ne seront utiles, sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un cœur
pur)) (Coran XXVI, 88-89).
Que
devons-nous à Dieu ? Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, nous a donné
toute cette vie avant laquelle ne n’étions rien. C’est Lui qui nous a
créés à partir du Néant. Notre existence est donc l’un de Ses
bienfaits. C’est Lui qui veille sur notre vie et sur notre existence et
qui nous procure tous les moyens qui permettent à cette existence de se
développer, à cette vie de croître et de s’étendre dans le temps et
dans tous les domaines de la responsabilité. C’est Lui qui, matin et
soir, nous comble de Ses bienfaits. Nous ne faisons, chaque fois que le
matin se lève et chaque fois que le soir arrive, que nous mouvoir dans
Son règne et qu’agir sous Son commandement. Nous ne possédons de
pouvoir que dans les limites de Ses décrets. Nous ne possédons comme
biens que ce Qu’il a donné. C’est Lui qui nous a comblés de tous ces
bienfaits sur tous les plans de notre vie : ((Quel que soit le bien que
vous possédiez, il vient de Dieu)) (Coran XVI, 53) ; ((Si vous comptiez
les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer)) (Coran XVI, (18).
Nous
invitons l’homme à penser un peu terre à terre : Supposons qu’un homme
comme toi te donne dix pour cent de ce que Dieu t’a donné ; quels
seront alors tes sentiments envers cette homme ? Ne diras-tu donc pas
que tu n’arriveras point à rendre à cet homme le bienfait qu’il t’a
accordé ? Ne pensions-nous pas ainsi et ne sentirions pas ainsi ? Nous
reconnaissons les bienfaits des gens qui nous rendent quelques services
et qui nous conseillent un traitement ou un médicament. Lorsqu’un homme
tombe malade et se rétablit grâce à la science et à l’expérience d’un
certain médecin, cet homme ne cesse de le remercier et de l’évoquer
avec les meilleurs propos possibles. Mais pourquoi l’homme reste-t-il
ingrat face à tous ces bienfaits qui lui sont accordés par Dieu, que
ces bienfaits soient ceux qui sont à l’intérieur de son corps, dans
l’air qu’il respire, dans l’eau qu’il boit ou dans la nourriture qu’il
mange ? Certaines personnes en arrivent mêmes à se complaire devant
Dieu de s’être acquittées de la prière, du jeûne ou d’avoir fait le
pèlerinage, alors que toutes ces obligations religieuses leur sont
utiles à eux-mêmes et non pas à Dieu car « Dieu ne tire aucun profit de
l’obéissance de ceux qui Lui obéissent ni n’est en rien lésé par la
désobéissance de ceux qui Lui désobéissent. Il n’a aucun besoin de Ses
serviteurs » : ((Ô vous, les hommes ! Vous êtes des pauvres devant
Dieu. Dieu est celui qui suffit à soi-même ; Il est digne de louanges))
(Coran XXXV, 15).
Bienfaits divins signes de Son amour et réponses humaines par des péchés
Que
chacun d’entre nous se pose la question : Cet argent que j’obtiens,
d’où me vient-il ? Il vient grâce à la raison qui t’est donné par Dieu
et aux autres moyens que Dieu t’a procurés. Et il en est de même pour
toutes les autres choses de la vie. Mais comme Dieu, le Très-Haut, l’a
dit : ((L’homme est vraiment très injuste et très ingrat)) (Coran XIV,
34). L’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) nous parle de la relation entre Dieu et
nous et de la relation entre nous et Dieu en disant : « Seigneur !
Aimablement, Tu nous accordes Tes bienfaits et nous Te répondons par
des péchés que nous commettons. Ton bien descend vers nous et notre mal
monte vers toi. Un Ange généreux ne fait cesse de T’apporter tous les
jours nos mauvaises actions, mais cela ne T’empêche pas de continuer de
nous combler de Tes bienfaits et d’augmenter Tes largesses envers nous.
Gloire à Toi ! Que Tu es magnanime, grand et généreux… ! ». Dieu nous
conseille de ne pas boire du vin, de ne pas manger la viande prise d’un
animal non égorgé légalement et de ne pas commettre des péchés, mais
nous insistons à le faire. Chers frères, notre Seigneur est aimable car
il est la source de tous les bienfaits, pourtant nous nous soucions de
ce qui est voulu par les hommes et nous ne soucions pas de ce qui est
voulu par Dieu !
Il y a une chose contre laquelle le Messager de
Dieu (P) et les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) nous ont
mis en garde : certaines personnes commettent des péchés mineurs. Ils
regardent ce que Dieu nous interdit de regarder, ils écoutent ce que
Dieu nous interdit d’écouter et ils mangent ce que Dieu nous interdit
de manger. Et dans tous cela, ils se plaisent à considérer leurs péchés
comme des péchés mineurs, négligeables et sans gravité. Le Messager de
Dieu (P) a voulu donner à ses compagnons une idée des péchés mineurs.
On dit à ce propos qu’en traversant avec certains de ses compagnons un
endroit aride où ne poussait aucune végétation, il leur a demandé
d’aller chercher ce qu’ils pouvaient trouver comme bois. Alors, ils se
sont dispersés dans cette terre qui, déserte et sans végétation, ne
manquait pas de recevoir des brindilles et autres morceaux de bois que
lui apportait le vent. Ils sont donc revenus et ont pu entasser devant
lui tout un amas de bois. Et comme ils ne savaient pas l’intention du
Messager de Dieu (P), il s’est expliqué en leur disant : « C’est ainsi
que se rassemblent les péchés. Gardez-vous des péchés négligeables car
toute chose est contrôlée et celui qui contrôle ces choses inscrit ce
que les hommes font et toute chose est inscrite dans un Livre évident
». Il faisait ainsi allusion au Noble Verset coranique qui dit :
((C’est Nous qui rendons la vie aux morts. Nous inscrivons tout ce
qu’ils ont fait et les conséquences de leurs actes. Nous faisons le
compte de tout dans un Livre clair)) (Coran XXV, 12).
L’Imâm
as-Sâdiq (p) a dit : « Gardez-vous des péchés négligeables car ils ne
sont pas pardonnables ». Interrogé sur ce que sont ces péchés, il a
répondu : « Ils sont ceux de l’homme qui commet un péché et se dit :
‘Bonheur à moi, je n’ai fait que cela !». Sumâ’a a dit : « J’ai entendu
l’Imâm al-Hassan dire : ‘Ne considérez pas comme considérable le bien
que vous faites et ne considérez pas comme négligeable le peu de péchés
que vous commettez, car le peu de péchés se rassemblent et deviennent
considérables ».
Demander pardon après avoir commis un péché
A
la lumière de tout cela, l’homme doit, chaque fois qu’il commet un
péché, demander pardon. Une Tradition dit à ce propos : « Persister à
commettre des péchés mineurs c’est commettre un péché majeur. Et
demander pardon nous absout des péchés majeurs ». Caque fois que
l’homme commet un péché, il doit tourner son visage vers son Seigneur
et Le remercier pour les bienfaits qu’Il lui a accordés. Il ne doit pas
se contenter de Le remercier par des paroles mais par des actes. Un
certain savant a dit : « Ne regarde pas la taille de ton péché, mais
regarde Celui auquel tu a désobéi ».
La foi nous exige de
prendre Dieu en compte lors de chaque petite ou grande de nos actions.
Elle nous exige d’identifier les bienfaits que Dieu nous accorde, de
nous prémunir de tout péché, qu’il soit majeur ou mineur et de faire en
sorte que toutes nos aspirations et tous nos buts dans la vie soient
d’obtenir la satisfaction de Dieu et rien d’autre. Car nous seront
conduits demain devant Dieu, ((Le jour où ni les richesses, ni les
enfants ne seront utiles, sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un cœur
pur)) (Coran XXVI, 88-89).
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