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Le travail de la femme en islam

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Le travail de la femme en islam Empty Le travail de la femme en islam

Message  *Nourelhouda* Mar 4 Sep - 16:04

sermon du vendredi prononcé le 10 mars 2006 à la sainte mosquée La Mecque

Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

L’imam
et orateur de la mosquée sacrée de La Mecque, son éminence le cheikh Dr
Saleh ben Homaïd a recommandé aux musulmans de craindre Allah le
Tout-Puissant et de suivre la position modérée concernant l’affaire de
la femme et ses droits conformément aux textes de la législation
islamique en abandonnant les mauvaises traditions qui s’opposent aux
principes de l’islam dans ce domaine.

Dans son sermon du vendredi prononcé le 10 mars 2006 à la sainte mosquée La Mecque, son éminence a dit :

Les
conversations et les débats des gens portent ces jours-ci sur la
réforme, l’ouverture, la construction, la tolérance, la coopération,
sur la suppression des différends et des litiges, et sur la lutte
contre l’injustice, l’agression et la corruption dans le cadre de la
nécessité de l’attachement à la voie de la modération et du
juste-milieu. Les oulémas, les réformateurs et les personnes de bon
sens doivent évoquer ces thèmes et expliquer leurs bases et les
méthodes pratiquées pour les mettre en application, cependant il serait
regrettable souvent de voir les idées des hommes musulmans cultivés mal
comprises ou mal interprétées consciemment ou inconsciemment.

O
musulmans ! Chaque musulman a la totale conviction inébranlable que
l’islam assure à ses adeptes, ses individus, ses sociétés, et sa
communauté le bonheur et la dignité dans la vie présente et la
meilleure récompense dans l’au-delà tant qu’ils s’attachent aux
préceptes de leur religion, et à la guidée de leur Prophète, paix et
bénédiction soient sur lui. Les musulmans sont convaincus que
l’observance de l’islam et l’attachement à l’identité islamique ne
s’effectuent pas sans l’appartenance sincère à la religion basée sur la
foi saine, et l’application des principes de la charia, dans ses
paroles, ses actes et sa croyance.

O musulmans ! Eu égard à
l’ampleur de ces constantes religieuses, il serait convenable de
choisir un exemple significatif susceptible de faire la lumière sur
cette question, il s’agit de la position de juste-milieu concernant
l’affaire de la femme, ses droits et ses problèmes. Cette position de
juste-milieu est fondée sur l’application des textes de la charia et
l’affranchissement des us et coutumes blâmables, sur le recours à la
charia pour juger les choses anciennes et contemporaines afin de
pouvoir distinguer entre les constantes de la religion et les choses
qui ne lui sont pas inhérentes.

Beaucoup de gens traitent de la
question des droits de la femme dans des articles, des livres, et lors
des conférences, cependant on évoque ces droits d’une manière floue et
selon un discours emphatique pour ensuite constater que beaucoup
d’interventions abordant cette question sont incohérentes ou
prétentieuses, empreintes d’hypocrisies et d’équivoques. Le discours
des écrivains, hommes et femmes qui traitent des thèmes des droits de
l’homme et de la femme, est toujours marqué par un manque de clarté ou
d’objectif lucide ; dans un tel environnement, ceux qui cherchent la
vérité et ceux qui ne le font pas tournent dans un cercle vicieux,
alors cette vérité demeurera perdue, car des efforts inefficaces sont
déployés qui provoquent des discussions dont les raisonnements sont
faux.

O musulmans ! Sans aucun doute, la femme a des droits à
l’instar de l’homme que personne n’ignore. Elle a des obligations à
accomplir et l’homme a de même des devoirs à accomplir. Il est
nécessaire de faire prendre conscience à la femme de ses droits, de
l’aider pour les acquérir et les préserver. C’est une obligation
religieuse que la femme sache que le fait de s’abstenir de réclamer ses
droits devant son père, son frère ou son époux ne fait pas partie de la
pudeur ou de la bonne moralité.

En effet, l’autorité de l’homme
sur la femme ne porte aucune domination, injustice, ou tyrannie.
Cependant, dans les pays musulmans, il y a des pratiques injustes et la
femme fait souvent l’objet d’oppression, de répression et de
marginalisation. Elle est lésée dans les bons droits de sa vie, dans
son éducation, son domicile conjugal, dans ses droits à la dépense, à
éduquer ses enfants, à un bon traitement, à une bienfaisance et dans
son respect. On doit bien examiner ces pratiques injustes pour les
éliminer de la société. On constate une domination sur la femme et sur
ses propriétés, et une confiscation de son droit de prendre la décision
ou d’y participer concernant beaucoup de ses affaires et ses
particularités. La femme a le droit d’être traitée équitablement,
d’obtenir sa part de l’héritage, de la richesse et de dons selon les
préceptes de la charia. Dans les pays musulmans, la femme est souvent
battue, réprimée, privée de mariage, privée de son argent et fait
l’objet d’autres pratiques répressives.

Nous affirmons qu’on
doit aider la femme, la soutenir, l’encourager à obtenir ses droits et
à se plaindre auprès de ses parents sages ou porter plainte à la
justice et aux responsables pour exprimer ses souffrances et qu’on
puisse lui rendre justice. Il n’est pas autorisé de se taire face à la
marginalisation de la femme, au rejet de son rôle dans sa maison et
dans sa société, au mépris envers elle ou aux moyens de la minimiser ou
de nuire à ses droits.

O musulmans ! Un autre aspect
problématique mérite d’être examiner, il s’agit du travail de la femme
hors de son domicile. On doit dire clairement que l’islam ne demande
jamais à la femme d’assumer la responsabilité du travail hors de sa
maison, mais il ne l’empêche pas de le faire selon les règles de la
charia. L’islam libère la femme de la responsabilité du travail hors de
son domicile pour que ses exigences ne l’asservissent pas ou ne
l’exploitent pas.

O musulmans ! Réfléchissez bien sûr la
situation actuelle dans le monde d’aujourd’hui où le facteur économique
ou matériel joue un rôle primordial dans la vie. En islam, l’économie
est un facteur non négligeable, mais il y a d’autres facteurs et
d’autres critères. Pour les autres, le facteur matériel est le plus
important et représente le standard de la meilleure vie sociale, ce qui
a minimisé beaucoup de droits et de facteurs vitaux dans la vie en
général. Selon cette fausse norme suivie à cette époque, la femme
qu’elle soit une fille dans la maison de son père, une épouse dans son
domicile conjugal est chargée de dépenser pour elle-même. On a inspiré
à la femme de cette époque que tous, hommes et femmes, doivent chercher
à tout prix d’amasser la plus grande quantité d’argent et de
jouissances matérielles. Dans un tel environnement, la fille sera
obligée de sortir chaque matin, à l’instar de chaque individu de la
société pour gagner sa vie. On inspire également à la femme qu’il est
honteux de voir son père, compatissant envers elle, travailler
péniblement alors qu’elle être se passe de chercher un travail pénible
hors de sa maison. Pour eux, il est inacceptable que le mari soit
responsable de dépenser pour elle et pour la protection de la famille,
alors l’épouse aura besoin de perdre tout espoir et rencontrera les
circonstances difficiles de la vie quotidienne.

O frères en
islam ! Certains peuvent dire que cette situation dépend des
non-musulmans, mais celui qui lit les articles et les livres propagés
par des écrivains et des intellectuels (musulmans), hommes et femmes,
et écoute leurs discussions, trouvera malheureusement qu’ils appellent
à suivre l’exemple de ces non-musulmans et affirment qu’une telle
conduite est le but escompté ? Je peux dire franchement que les
exigences de l’emploi deviennent, par conséquent, la base de tous les
devoirs et responsabilités de tous les individus de la société, hommes
et femmes, alors la société sera débordée de travail, la famille sera
sapée, la société instable. Cette société ne peut être dans une
situation normale que lorsque la cohésion existe entre les membres de
la famille et lorsque l’époux, l’épouse, le père et la mère, chacun
connaît parfaitement sa responsabilité.

O musulmans ! Partant de
cette philosophie et cette mentalité étrangère aux musulmans, la femme
a été empêchée d’éduquer ses enfants, alors, sa féminité sapée, sa
dignité humiliée, elle devient indécente et sans pudeur, car elle a été
obligée de quitter sa maison, unique moyen pour gagner sa vie, et fut
obligée de chercher n’importe quel travail qui correspond ou non à sa
nature afin de saisir une opportunité d’emploi, même pénible qui est
exercé habituellement par les hommes. On doit prendre cette question au
sérieux et se pencher sur ses conséquences néfastes.

En effet,
les sociétés qui ont ouvert la porte à deux battants à cette
philosophie vivent une course fiévreuse purement matérielle où l’on
constate des femmes qui pratiquent des travaux durs, jour et nuit, dans
des tunnels, des mines et dans la rue. Dans une telle situation, les
médias doivent aborder les droits et les problèmes concernant la femme,
en mettant l’accent sur la séparation entre les convictions
personnelles de certains écrivains, hommes ou femmes, et la charia.

Nous
parlons d’une pensée islamique, une culture islamique, et des médias
islamiques qui cherchent à protéger les sociétés musulmanes des
retombées et des défauts des sociétés matérialistes, mais ces médias ne
peuvent remplir cette tâche sans l’attachement à la religion, ses
préceptes et sa charia, sans des moyens d’information éclairés sensés
renforcer le rôle positif de la femme et soutenir son droit au
développement global de la société, à l’enseignement, et à un emploi
adéquat. Ces moyens sont sensés également rejeter et dénoncer toutes
les formes d’exploitation de la femme qui font fi aux valeurs et aux
vertus, qui méprisent sa personnalité et sa dignité par la traite qui
la considère comme une marchandise commercialisée à travers la
publicité et les médias.

O musulmans ! Les appels lancés par
certains médias et écrivains dans des pays islamiques pour impliquer la
femme musulmane dans tous les domaines sans prudence, inspirent leur
soumission aux tendances déviées qui n’attachent aucune importance à la
charia et à la décence, ce qui prouve la mauvaise intention de ces
tendances. Les musulmans, pays, nations et familles, sont invités à
prendre les mesures susceptibles de dissiper les doutes, faire valoir
la quiétude, et fournir les opportunités sûres d’emploi afin de
préserver l’équilibre de la famille et de la société.

En dépit
de ces aspects négatifs, les oulémas de la charia ont déployé des
efforts considérables pour orienter la société vers la pensée modérée
et ils ont réussi à freiner beaucoup de tendances extrémistes ou qui ne
se conforment pas à la charia.

Allah dit : << Les
musulmans et les musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et
obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, ceux et celles
qui craignent, ceux et celles qui versent l’aumône, jeûneurs et
jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, ceux et celles qui
invoquent souvent Allah ; Allah a préparé pour eux un pardon et une
énorme récompense. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante,
une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore
le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son
messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident >> Sourate -
les coalisés - verset 35 et 36.
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