LE PROPHETE MUHAMMAD(psl)
LE PROPHETE MUHAMMAD(psl)
Ô vous les musulmans, (sachez) qu’Allah
a choisi le meilleur de ses contrées et de ses pays, et il choisi la
plus noble des âmes.
Le maître des enfants
d’Adam et leur honneur (fierté) dans cette vie d’ici-bas et dans
l'au-delà est Mohammed Ibn Abdallah Ibn Abdel Al-Mouttalib. Allah l’a
choisi de la tribu des Bani-Hâchim, et il a choisi Bani Hâchim de la
tribu de Quouraich dont la descendance remonte au prophète d’Allah :
Ibrahim, que la paix soit sur lui. Le messager d’Allah, que la prière
et le salut d’Allah soient sur lui, est l’élite parmi les créatures et
dont le lignage est meilleur que l’ensemble des gens de la terre. Le
prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur lui, a dit : "Il
(Allah) m’a placé dans la meilleure famille dont le lignage est le plus
parfait ".
Il a grandi en étant orphelin de père et de mère et sans qu’il ne reçoive leur affection. Allah dit :
« Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin ? Alors, Il t'a accueilli !» (Le jour montant – 6)
Il
a été bercé de bras en bras sous la garde et la protection d’Allah.
L’adoration des idoles et la soumission devant les statues lui furent
détestées. Allah l’a protégé durant son enfance et l’a préservé durant
son adolescence. Il n’a donc jamais touché une statue ou effleuré une
idole. Il s’est marié, avant sa mission, avec une noble femme, illustre
et intelligente : Khadidja, la plus noble et la plus clairvoyante des
femmes, qu’Allah l’agrée.
Allah l’a envoyé
alors que la terre était submergée par l’adoration vouée aux idoles,
les prédictions des devins, l’effusion de sang et la coupure des liens
filiaux. Il appela alors à l’adoration d’Allah l’unique, endurant les
épreuves de différentes natures comme le fait de l’avoir traité de
menteur, de l’avoir repoussé et de s’être comporté envers lui avec
froideur.
Allah a élevé sa renommée et son
rang. Ses miracles rayonnent et les preuves (de sa prophétie) sont de
toutes évidences. Il est assisté par la peur (jetée dans le cœur de ses
ennemis) et ses péchés lui sont pardonnés. Il est le premier à sortir
de sa tombe et à intercéder auprès d’Allah le jour du jugement. Il est
le celui qui a le plus d’adeptes d’entre les prophètes et le premier à
frapper la porte du paradis et le premier à franchir la passerelle (qui
surplombe le feu de l’enfer et qui mène au paradis).
Il
était un adorateur (d’Allah) reconnaissant, il veillait la nuit en
priant jusqu’à ce que ses pieds se fissurent, la prière était la joie
de ses yeux. Il se consacrait à Allah avec une sincérité pure et avec
une crainte révérencielle. Abdallah Ibn A-chikhir, qu’Allah l’agrée,
vint auprès du prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur
lui, alors qu’il priait. Un gémissement causé par les pleurs émanait de
son intérieur comme le bruit produit par une marmite en état de
bouillonnement. Il dit à propos de lui-même : « Par Allah, je suis
celui dont la crainte d’Allah est la plus élevée ».
Il
magnifiait son seigneur, son comportement envers lui était des plus
raffinés, il ne prétendait pas pour lui-même ce que seul Allah possède,
Allah, pureté à lui, dit :
« Dis : ‹Je ne
détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu'Allah veut. Et
si je connaissais l'Inconnaissable, j'aurais eu des biens en abondance,
et aucun mal ne m'aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient,
qu'un avertisseur et un annonciateur›.»
(Les limbes – 188)
Un
homme est venu auprès du prophète r et lui dit : « Si Allah veut et si
tu veux », Il répliqua alors : « M’as-tu placé comme équivalent à Allah
! Dis plutôt : « Ce qu’Allah seul a voulu ». Allah dit :
« Dis : Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit. »
(Les djinns – 21)
Ibn
kathir, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit à propos de ce verset : «
C’est à dire : Je suis un être humain comme vous sur qui la révélation
descend et un serviteur parmi les serviteurs d’Allah, rien ne
m`appartient pour ce qui est de votre guidée ou votre égarement, cela
revient en exclusivité à Allah exalté soit-il ».
Il
est le plus modeste des hommes et le meilleur d’entre eux, il s’assoit
avec les pauvres, il nourrit les indigents, il recoud lui-même ses
souliers, il se met au service de sa famille et s’occupe de lui-même.
Il but d’une outre usée et porta avec ses compagnons les briques pour
la construction de la mosquée. Il n’a jamais fait de remarque à son
servant et ne l’a point injurié, Anas y a dit : « J’ai été au service
de l’envoyé d’Allah durant neuf années, il ne m’a jamais fait une seule
remarque ».
Il respecte les personnes âgées
et fait preuve de modestie et de simplicité envers les petits ; s’il
passe devant un groupe d’enfants, il les salue. Il vit Abou ‘Oumair qui
était alors enfant, et lui dit tout en le distrayant : « Ô Abou ‘Oumair
qu’a donc fait A-noughair ?» (Serin – petit passereau, à bec cour et
épais, au plumage généralement jaune -). Anas, qu’Allah l’agrée, dit :
« Je n’ai jamais vu quelqu’un plus clément envers les enfants que
l’envoyé d’Allah ».
Il était d’une très
grande modestie, loin de tout orgueil, de toute arrogance et de toute
prééminence. Il dit en effet : « Je ne suis qu’un serviteur, dites
alors : « Serviteur d’Allah et son envoyé ». Son âme était généreuse,
sa main, généreuse, ses dons étaient en abondance. Il donnait sans
compter avec bonté et en portant une confiance totale envers son
seigneur. Pas une chose de cette vie d’ici-bas ne lui fut demandée et
qu’il possédait sans qu’il l’eût refusé. Anas, qu’Allah l’agrée, dit :
« On n’a pas demandé une chose pour l’islam à l’envoyé d’Allah, que la
prière et le salut d`Allah soient sur lui, sans qu’il l’ait donné ».
Il
ne fut pris de colère pour ce qui est des intérêts de cette vie d’ici
bas, il s’en est détourné, (ne lui donnant de valeur) et œuvra en vue
de la demeure éternelle. Il, que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui, disait : « qu'est-ce que cette vie d’ici bas à mes yeux (que
vaut-elle auprès de moi)? Cette vie et moi sommes comme un passager qui
se repose à l’ombre d’un arbre puis s’en va, le laissant ainsi ».
Plus
d’un croissant de lune passait son cycle, mois après mois, sans que
l’on allumât chez lui de feu (afin de cuisiner). Il r passait des nuits
consécutives affamé et sa famille ne trouvait de quoi souper, Omar Ibn
Al-Khattab t disait : « J’ai certes vu le prophète, que la prière et le
salut d’Allah soient sur lui, se tordre de faim, il ne trouvait même
pas de datte de basse qualité qui puisse atténuée sa faim ».
Il
sortit de sa maison à cause de la faim, il serrait autour de son ventre
une pierre pour alléger sa souffrance. Les compagnons, qu’Allah les
agrée, reconnaissaient la faim qui le peinait à travers le changement
de sa voix, Abou Talha t dit : « J’ai entendu le prophète, que la
prière et le salut d`Allah soient sur lui, (il me parut) faible, je
remarquais qu’il avait faim». Les jours passaient et on ne trouvait
absolument rien dans la maison du prophète r si ce n’est de l’eau. Un
homme vint au prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur
lui et lui dit : « Je suis éreinté », il envoya une personne vers
certaines de ses femmes. Une d’elle dit : « Par celui qui t’a envoyé
avec la vérité, je ne possède que de l’eau, ensuite il envoya voir chez
une autre qui lui dit la même chose, jusqu’à ce que toutes ses femmes
dirent pareil. Sa peur, en son seigneur, était complète malgré ce qu’il
endura à cause de la faim. En effet, il trouvait parfois sur son lit
quelques dattes et il disait : « Si je ne craignais pas que cela
provienne d’une aumône, je l’aurais consommé ».
Il
a rencontré les épreuves les plus dures de la vie et les événements les
plus sombres. Il a grandi orphelin dépourvu affection maternelle et son
père est mort avant même que ses yeux se réjouissent en le contemplant.
Son peuple l’a persécuté par la parole et l’acte, Anas, qu’Allah
l’agrée, a dit : « Une fois, ils frappèrent le prophète, que la prière
et le salut d`Allah soient sur lui, jusqu’à ce qu’il perdit
connaissance ». Ils l’ont accusé d’être fou, l’ont imputé d’être un
sorcier et l’ont décrit comme étant un menteur. Les mécréants dirent :
« C’est un sorcier menteur ». Et dans la grotte, il fut submergé par la
détresse, l’angoisse, la peur et la tristesse.
"Quand
ils étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon : ‹Ne
t'afflige pas, car Allah est avec nous.›" (Le repentir – 40)
Et
lors de la bataille d’Ouhoud, une de ses incisives fut cassée, son
visage fut éraflé, son sang fut versé, sa faim atteignit un haut degré
et de ses ennemis, il se heurta à la dureté. Ils placèrent un poison
dans son repas et l’ensorcelèrent au sein même de son foyer. Les dures
épreuves se succédèrent autour de lui et les malheurs advinrent les uns
après les autres et son Seigneur U lui dit :
« Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messagers qui possèdent une détermination à toute épreuve » (Al-ahqaf – 35)
Il
communiqua ses afflictions et ses tristesses à sa femme en lui disant :
« Ô ‘Aicha, j’ai enduré de ton peuple tant d’épreuves ».
Six
de ses enfants sont morts durant sa vie, mais cela ne l’a point
détourné de son prêche en Allah. Il patienta devant les jours sombres
de la vie et ses tourments, il dit : " J’ai été persécuté pour (la
cause) d’Allah comme personne ne l’a été, et j’ai été éprouvé par la
peur (pour la cause) d`Allah comme personne ne le fut".
Son
cœur était doux et débordant de clémence. En effet, au moment où il
entendait les pleurs d’un enfant, il hâtait sa prière, car il savait
que cela tourmentait sa mère. Il visitait le cimetière "Al-baqi`" qui
lui rappelait l’au-delà et il y pleurait. Il visitait son fils Ibrahim
qui vivait auprès de sa nourrice alors qu’il n’était qu’un nourrisson.
Ibrahim, couvert de poussière, s’approchait du prophète qui le serrait
contre lui, l’embrassait en sentant son odeur, extériorisant ainsi son
amour paternel. Lorsque Ibrahim mourut, il pleura à chaudes larmes et
dit : « Les larmes coulent des yeux, le cœur s’attriste, mais nous ne
disons que ce qui satisfait notre seigneur, nous sommes tristes de
devoir te quitter, ô Ibrahim ».
Sa raison
était parfaite et son comportement éminent ; sa main n’a jamais frappé
personne, Aicha, qu’Allah l’agrée, a dit : « L’envoyé d’Allah n’a
jamais frappé personne, que ce soit une femme ou un servant ».
Il
était le plus chaste et le plus noble des hommes, sa main n`a jamais
effleuré une femme qui ne lui est pas permise. Sa fidélité fut
exemplaire envers les gens de sa famille et ses compagnons, qu’Allah
les agrée. Il égorgeait un mouton puis le découpait en morceau et
l’envoyait aux amies de khadija après sa mort, qu’Allah l’agrée, par
fidélité envers elle. Il pria sur les morts de la bataille d’Ouhoud
huit ans après, comme pour leur rendre un dernier adieu. Il honorait
ses compagnons et ne privilégiait pas sa propre personne sur eux.
‘Othmane a dit : « L’envoyé d’Allah faisait part égale entre nous dans
ce qui est peu et beaucoup ». Son caractère touchait les gens, il était
doux et jamais il ne rendait un mal par un autre, bien au contraire, il
pardonnait et faisait grâce. Il ne se mettait point en colère pour sa
propre personne et ne cherchait pas à la faire triompher. Un Bédouin
l’empoigna en lui demandant de l’argent et le prophète, que la prière
et le salut d’Allah soient sur lui, s’adressa à lui en souriant et lui
octroya ce qu’il demandait. Il pardonna à celui qui l’ensorcela, ni ne
réprimanda celui qui mit du poison dans sa nourriture. Il fit grâce à
ceux qui le combattirent, il leur annonça le jour de l’ouverture de La
Mecque : « partez, vous êtes libre ». Aicha, qu’Allah l’agrée, a dit :
« Jamais il ne s’est vengé d’une personne qui lui fit du mal ».
Accommodant
et abordable, le visage toujours épanoui, Jarir Ibn Abdallah dit : « A
chaque fois que le Prophète r me rencontrait, il me souriait. ». Il
demandait toujours après ses compagnons et sa politesse fascinait les
gens de mérite. Sa compagnie était très appréciée et ses relations avec
autrui étaient très bonnes. Il visitait sa famille et ne refoulait
jamais qui que ce soit. Son langage était courtois, il n’a jamais été
impoli et vulgaire, mais il était plutôt plus pudique qu’une vierge
dans son gynécée. Ses sentiments s’exprimaient naturellement et il
n’aimait pas l’exagération dans la démonstration des sentiments et
détestait le parler avec emphase. Des gens vinrent auprès de lui et lui
dirent :
« Ô envoyé d’Allah, ô le meilleur
d’entre nous et le fils du meilleur d’entre nous, ô notre maître et le
fils de notre maître. » il dit : « Ô vous les gens, dites ce que vous
avez à dire et que le diable ne vous induise pas en erreur ; je ne suis
que Mohammed, le serviteur d’Allah et son envoyé. Je n’aime pas que
vous m’éleviez au-dessus de mon rang qu’Allah (qu’il soit exalté) m’a
octroyé. ».
a choisi le meilleur de ses contrées et de ses pays, et il choisi la
plus noble des âmes.
Le maître des enfants
d’Adam et leur honneur (fierté) dans cette vie d’ici-bas et dans
l'au-delà est Mohammed Ibn Abdallah Ibn Abdel Al-Mouttalib. Allah l’a
choisi de la tribu des Bani-Hâchim, et il a choisi Bani Hâchim de la
tribu de Quouraich dont la descendance remonte au prophète d’Allah :
Ibrahim, que la paix soit sur lui. Le messager d’Allah, que la prière
et le salut d’Allah soient sur lui, est l’élite parmi les créatures et
dont le lignage est meilleur que l’ensemble des gens de la terre. Le
prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur lui, a dit : "Il
(Allah) m’a placé dans la meilleure famille dont le lignage est le plus
parfait ".
Il a grandi en étant orphelin de père et de mère et sans qu’il ne reçoive leur affection. Allah dit :
« Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin ? Alors, Il t'a accueilli !» (Le jour montant – 6)
Il
a été bercé de bras en bras sous la garde et la protection d’Allah.
L’adoration des idoles et la soumission devant les statues lui furent
détestées. Allah l’a protégé durant son enfance et l’a préservé durant
son adolescence. Il n’a donc jamais touché une statue ou effleuré une
idole. Il s’est marié, avant sa mission, avec une noble femme, illustre
et intelligente : Khadidja, la plus noble et la plus clairvoyante des
femmes, qu’Allah l’agrée.
Allah l’a envoyé
alors que la terre était submergée par l’adoration vouée aux idoles,
les prédictions des devins, l’effusion de sang et la coupure des liens
filiaux. Il appela alors à l’adoration d’Allah l’unique, endurant les
épreuves de différentes natures comme le fait de l’avoir traité de
menteur, de l’avoir repoussé et de s’être comporté envers lui avec
froideur.
Allah a élevé sa renommée et son
rang. Ses miracles rayonnent et les preuves (de sa prophétie) sont de
toutes évidences. Il est assisté par la peur (jetée dans le cœur de ses
ennemis) et ses péchés lui sont pardonnés. Il est le premier à sortir
de sa tombe et à intercéder auprès d’Allah le jour du jugement. Il est
le celui qui a le plus d’adeptes d’entre les prophètes et le premier à
frapper la porte du paradis et le premier à franchir la passerelle (qui
surplombe le feu de l’enfer et qui mène au paradis).
Il
était un adorateur (d’Allah) reconnaissant, il veillait la nuit en
priant jusqu’à ce que ses pieds se fissurent, la prière était la joie
de ses yeux. Il se consacrait à Allah avec une sincérité pure et avec
une crainte révérencielle. Abdallah Ibn A-chikhir, qu’Allah l’agrée,
vint auprès du prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur
lui, alors qu’il priait. Un gémissement causé par les pleurs émanait de
son intérieur comme le bruit produit par une marmite en état de
bouillonnement. Il dit à propos de lui-même : « Par Allah, je suis
celui dont la crainte d’Allah est la plus élevée ».
Il
magnifiait son seigneur, son comportement envers lui était des plus
raffinés, il ne prétendait pas pour lui-même ce que seul Allah possède,
Allah, pureté à lui, dit :
« Dis : ‹Je ne
détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu'Allah veut. Et
si je connaissais l'Inconnaissable, j'aurais eu des biens en abondance,
et aucun mal ne m'aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient,
qu'un avertisseur et un annonciateur›.»
(Les limbes – 188)
Un
homme est venu auprès du prophète r et lui dit : « Si Allah veut et si
tu veux », Il répliqua alors : « M’as-tu placé comme équivalent à Allah
! Dis plutôt : « Ce qu’Allah seul a voulu ». Allah dit :
« Dis : Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit. »
(Les djinns – 21)
Ibn
kathir, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit à propos de ce verset : «
C’est à dire : Je suis un être humain comme vous sur qui la révélation
descend et un serviteur parmi les serviteurs d’Allah, rien ne
m`appartient pour ce qui est de votre guidée ou votre égarement, cela
revient en exclusivité à Allah exalté soit-il ».
Il
est le plus modeste des hommes et le meilleur d’entre eux, il s’assoit
avec les pauvres, il nourrit les indigents, il recoud lui-même ses
souliers, il se met au service de sa famille et s’occupe de lui-même.
Il but d’une outre usée et porta avec ses compagnons les briques pour
la construction de la mosquée. Il n’a jamais fait de remarque à son
servant et ne l’a point injurié, Anas y a dit : « J’ai été au service
de l’envoyé d’Allah durant neuf années, il ne m’a jamais fait une seule
remarque ».
Il respecte les personnes âgées
et fait preuve de modestie et de simplicité envers les petits ; s’il
passe devant un groupe d’enfants, il les salue. Il vit Abou ‘Oumair qui
était alors enfant, et lui dit tout en le distrayant : « Ô Abou ‘Oumair
qu’a donc fait A-noughair ?» (Serin – petit passereau, à bec cour et
épais, au plumage généralement jaune -). Anas, qu’Allah l’agrée, dit :
« Je n’ai jamais vu quelqu’un plus clément envers les enfants que
l’envoyé d’Allah ».
Il était d’une très
grande modestie, loin de tout orgueil, de toute arrogance et de toute
prééminence. Il dit en effet : « Je ne suis qu’un serviteur, dites
alors : « Serviteur d’Allah et son envoyé ». Son âme était généreuse,
sa main, généreuse, ses dons étaient en abondance. Il donnait sans
compter avec bonté et en portant une confiance totale envers son
seigneur. Pas une chose de cette vie d’ici-bas ne lui fut demandée et
qu’il possédait sans qu’il l’eût refusé. Anas, qu’Allah l’agrée, dit :
« On n’a pas demandé une chose pour l’islam à l’envoyé d’Allah, que la
prière et le salut d`Allah soient sur lui, sans qu’il l’ait donné ».
Il
ne fut pris de colère pour ce qui est des intérêts de cette vie d’ici
bas, il s’en est détourné, (ne lui donnant de valeur) et œuvra en vue
de la demeure éternelle. Il, que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui, disait : « qu'est-ce que cette vie d’ici bas à mes yeux (que
vaut-elle auprès de moi)? Cette vie et moi sommes comme un passager qui
se repose à l’ombre d’un arbre puis s’en va, le laissant ainsi ».
Plus
d’un croissant de lune passait son cycle, mois après mois, sans que
l’on allumât chez lui de feu (afin de cuisiner). Il r passait des nuits
consécutives affamé et sa famille ne trouvait de quoi souper, Omar Ibn
Al-Khattab t disait : « J’ai certes vu le prophète, que la prière et le
salut d’Allah soient sur lui, se tordre de faim, il ne trouvait même
pas de datte de basse qualité qui puisse atténuée sa faim ».
Il
sortit de sa maison à cause de la faim, il serrait autour de son ventre
une pierre pour alléger sa souffrance. Les compagnons, qu’Allah les
agrée, reconnaissaient la faim qui le peinait à travers le changement
de sa voix, Abou Talha t dit : « J’ai entendu le prophète, que la
prière et le salut d`Allah soient sur lui, (il me parut) faible, je
remarquais qu’il avait faim». Les jours passaient et on ne trouvait
absolument rien dans la maison du prophète r si ce n’est de l’eau. Un
homme vint au prophète, que la prière et le salut d’Allah soient sur
lui et lui dit : « Je suis éreinté », il envoya une personne vers
certaines de ses femmes. Une d’elle dit : « Par celui qui t’a envoyé
avec la vérité, je ne possède que de l’eau, ensuite il envoya voir chez
une autre qui lui dit la même chose, jusqu’à ce que toutes ses femmes
dirent pareil. Sa peur, en son seigneur, était complète malgré ce qu’il
endura à cause de la faim. En effet, il trouvait parfois sur son lit
quelques dattes et il disait : « Si je ne craignais pas que cela
provienne d’une aumône, je l’aurais consommé ».
Il
a rencontré les épreuves les plus dures de la vie et les événements les
plus sombres. Il a grandi orphelin dépourvu affection maternelle et son
père est mort avant même que ses yeux se réjouissent en le contemplant.
Son peuple l’a persécuté par la parole et l’acte, Anas, qu’Allah
l’agrée, a dit : « Une fois, ils frappèrent le prophète, que la prière
et le salut d`Allah soient sur lui, jusqu’à ce qu’il perdit
connaissance ». Ils l’ont accusé d’être fou, l’ont imputé d’être un
sorcier et l’ont décrit comme étant un menteur. Les mécréants dirent :
« C’est un sorcier menteur ». Et dans la grotte, il fut submergé par la
détresse, l’angoisse, la peur et la tristesse.
"Quand
ils étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon : ‹Ne
t'afflige pas, car Allah est avec nous.›" (Le repentir – 40)
Et
lors de la bataille d’Ouhoud, une de ses incisives fut cassée, son
visage fut éraflé, son sang fut versé, sa faim atteignit un haut degré
et de ses ennemis, il se heurta à la dureté. Ils placèrent un poison
dans son repas et l’ensorcelèrent au sein même de son foyer. Les dures
épreuves se succédèrent autour de lui et les malheurs advinrent les uns
après les autres et son Seigneur U lui dit :
« Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messagers qui possèdent une détermination à toute épreuve » (Al-ahqaf – 35)
Il
communiqua ses afflictions et ses tristesses à sa femme en lui disant :
« Ô ‘Aicha, j’ai enduré de ton peuple tant d’épreuves ».
Six
de ses enfants sont morts durant sa vie, mais cela ne l’a point
détourné de son prêche en Allah. Il patienta devant les jours sombres
de la vie et ses tourments, il dit : " J’ai été persécuté pour (la
cause) d’Allah comme personne ne l’a été, et j’ai été éprouvé par la
peur (pour la cause) d`Allah comme personne ne le fut".
Son
cœur était doux et débordant de clémence. En effet, au moment où il
entendait les pleurs d’un enfant, il hâtait sa prière, car il savait
que cela tourmentait sa mère. Il visitait le cimetière "Al-baqi`" qui
lui rappelait l’au-delà et il y pleurait. Il visitait son fils Ibrahim
qui vivait auprès de sa nourrice alors qu’il n’était qu’un nourrisson.
Ibrahim, couvert de poussière, s’approchait du prophète qui le serrait
contre lui, l’embrassait en sentant son odeur, extériorisant ainsi son
amour paternel. Lorsque Ibrahim mourut, il pleura à chaudes larmes et
dit : « Les larmes coulent des yeux, le cœur s’attriste, mais nous ne
disons que ce qui satisfait notre seigneur, nous sommes tristes de
devoir te quitter, ô Ibrahim ».
Sa raison
était parfaite et son comportement éminent ; sa main n’a jamais frappé
personne, Aicha, qu’Allah l’agrée, a dit : « L’envoyé d’Allah n’a
jamais frappé personne, que ce soit une femme ou un servant ».
Il
était le plus chaste et le plus noble des hommes, sa main n`a jamais
effleuré une femme qui ne lui est pas permise. Sa fidélité fut
exemplaire envers les gens de sa famille et ses compagnons, qu’Allah
les agrée. Il égorgeait un mouton puis le découpait en morceau et
l’envoyait aux amies de khadija après sa mort, qu’Allah l’agrée, par
fidélité envers elle. Il pria sur les morts de la bataille d’Ouhoud
huit ans après, comme pour leur rendre un dernier adieu. Il honorait
ses compagnons et ne privilégiait pas sa propre personne sur eux.
‘Othmane a dit : « L’envoyé d’Allah faisait part égale entre nous dans
ce qui est peu et beaucoup ». Son caractère touchait les gens, il était
doux et jamais il ne rendait un mal par un autre, bien au contraire, il
pardonnait et faisait grâce. Il ne se mettait point en colère pour sa
propre personne et ne cherchait pas à la faire triompher. Un Bédouin
l’empoigna en lui demandant de l’argent et le prophète, que la prière
et le salut d’Allah soient sur lui, s’adressa à lui en souriant et lui
octroya ce qu’il demandait. Il pardonna à celui qui l’ensorcela, ni ne
réprimanda celui qui mit du poison dans sa nourriture. Il fit grâce à
ceux qui le combattirent, il leur annonça le jour de l’ouverture de La
Mecque : « partez, vous êtes libre ». Aicha, qu’Allah l’agrée, a dit :
« Jamais il ne s’est vengé d’une personne qui lui fit du mal ».
Accommodant
et abordable, le visage toujours épanoui, Jarir Ibn Abdallah dit : « A
chaque fois que le Prophète r me rencontrait, il me souriait. ». Il
demandait toujours après ses compagnons et sa politesse fascinait les
gens de mérite. Sa compagnie était très appréciée et ses relations avec
autrui étaient très bonnes. Il visitait sa famille et ne refoulait
jamais qui que ce soit. Son langage était courtois, il n’a jamais été
impoli et vulgaire, mais il était plutôt plus pudique qu’une vierge
dans son gynécée. Ses sentiments s’exprimaient naturellement et il
n’aimait pas l’exagération dans la démonstration des sentiments et
détestait le parler avec emphase. Des gens vinrent auprès de lui et lui
dirent :
« Ô envoyé d’Allah, ô le meilleur
d’entre nous et le fils du meilleur d’entre nous, ô notre maître et le
fils de notre maître. » il dit : « Ô vous les gens, dites ce que vous
avez à dire et que le diable ne vous induise pas en erreur ; je ne suis
que Mohammed, le serviteur d’Allah et son envoyé. Je n’aime pas que
vous m’éleviez au-dessus de mon rang qu’Allah (qu’il soit exalté) m’a
octroyé. ».
Re: LE PROPHETE MUHAMMAD(psl)
Il proposait à son invité ce qu’il
possédait de nourriture sans exagération. Les compagnons l’aimaient
profondément : s’il parlait, ils l’écoutaient et s’il donnait un ordre,
ils s’empressaient de l’exécuter. Anass y a dit : « Ils n’ont aimé
personne autant que le prophète, que la prière et le salut d’Allah
soient sur lui. ». Les plus belles qualités et les plus nobles vertus
furent réunies en lui.
Le cheikh de l’islam (Ibnou Taimiyya) a
dit : « Pas un mensonge ne lui fut attribué, que la prière et le salut
d’Allah soient sur lui, pas même une injustice envers quelqu’un ou une
trahison. Il était le plus sincère des hommes, le plus juste, et celui
qui respectait le plus ses engagements, malgré avoir vécu des
changements de situation marquée parfois par la sécurité et parfois par
l’insécurité, mais aussi pendant les périodes de puissance et de
faiblesse ».
Il tenait en grande estime les
gens de sa famille (ahlou al-bayt) et entretenait, avec eux, de
parfaites relations. Lorsque sa fille, Fatima, qu’Allah l’agrée, se
présentait à lui, il se levait en sa direction et lui disait : «
Bienvenue », puis il la faisait asseoir auprès de lui. Il disait :
« Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leur famille, et moi je suis le meilleur avec ma famille ».
Son seigneur a attesté de son caractère élevé :
« Et tu es certes, d'une moralité imminente »
(la plume – 4)
Son
visage était des plus beaux et son aspect était resplendissant. Son
visage rayonnait de lumière comme le rayonnement de la pleine lune.
Al-Bara’, qu’Allah l’agrée, a dit : « Je n’ai jamais rien contemplé
d’aussi beau (que le prophète, que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui) ». Son corps était sain et son odeur pure. Anass, qu’Allah
l’agrée, a dit : « Je n’ai jamais senti d’ambre, de musc et rien
d’autre plus agréable que l’odeur de l’envoyé d’Allah, que la prière et
le salut d’Allah soient sur lui ».
Il
employait un arabe littéraire dont l’éloquence était significative et
l’argumentation parfaite. Sa parole touchait les cœurs. Il consacrait
tout son temps à l’obéissance et l’agrément d’Allah :
«
Dis : « En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort
appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers. (162). A Lui nul associé
! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me
soumettre. » (Les bestiaux – 162, 163)
Depuis
le début de sa mission jusqu’à sa mort, il appela à l’adoration de son
Seigneur et interdit sa communauté de tomber dans le polythéisme. Il
n’y a pas un bien sans qu’il ne l’ait indiqué à sa communauté, et pas
un mal sans qu’il ait prévenu sa communauté : suivez donc sa voie et
accrochez-vous à sa conduite et sa sunna et prenez garde de la
transgresser, ainsi, vous triompherez dans cette vie d’ici-bas et dans
l'au-delà. En effet, Allah U dit :
« Certes,
un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les
difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous,
qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » (Le
repentir – 128)
[…] Ô vous les musulmans,
notre prophète est un homme semblable aux humains, il tombe malade, il
est atteint de faim, de tristesse et de sommeil. Il ne détient aucune
spécificité de la souveraineté et de la divinité, il est uniquement un
envoyé qui communique (aux hommes) le message de son Seigneur. Allah,
exalté soit-il, dit :
« Dis : ‹Je suis en
fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un
Dieu unique ! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il
fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun à
son Seigneur›. » (La caverne – 110)
On ne
l’élève pas au-dessus de son rang et on ne dévalorise pas son mérite.
On doit le suivre et se conformer à son ordre. L’auteur du livre
intitulé Fath al-majid dit : « Révérer le prophète, que la prière et le
salut d’Allah soient sur lui, se concrétise par respecter profondément
ses ordres et ses interdictions et par suivre sa voie et se conformer à
sa sunna ». Les miséricordes descendent en lui obéissant et les
bienfaits se succèdent :
« Et obéissez à Allah et au Messager afin qu'il vous soit fait miséricorde ! »
(La famille d’Imrane – 132)
Son
amour se concrétise par son obéissance qui devance l’amour des parents
et des enfants. En effet, le Prophète, que la prière et le salut
d’Allah soient sur lui, a dit :
« Nul d'entre
vous n'aura la foi complète tant que je ne serais pour lui, plus aimé
que ses enfants, ses parents et l'ensemble des gens. ».
Le suivre, c’est obtenir le bien-être dans cette vie et la sérénité pour l’ensemble de l’humanité, Allah U a dit :
«
Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant
croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les
récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. »
(Les abeilles – 97)
Le
bonheur de l’homme dans les deux vies, celle d’ici-bas et de l’au-delà,
dépend de son attachement à la voie prophétique, son honneur dépend du
niveau d’intensité de son suivi et la victoire ne s’obtient qu’en
marchant sur les traces du Prophète .
possédait de nourriture sans exagération. Les compagnons l’aimaient
profondément : s’il parlait, ils l’écoutaient et s’il donnait un ordre,
ils s’empressaient de l’exécuter. Anass y a dit : « Ils n’ont aimé
personne autant que le prophète, que la prière et le salut d’Allah
soient sur lui. ». Les plus belles qualités et les plus nobles vertus
furent réunies en lui.
Le cheikh de l’islam (Ibnou Taimiyya) a
dit : « Pas un mensonge ne lui fut attribué, que la prière et le salut
d’Allah soient sur lui, pas même une injustice envers quelqu’un ou une
trahison. Il était le plus sincère des hommes, le plus juste, et celui
qui respectait le plus ses engagements, malgré avoir vécu des
changements de situation marquée parfois par la sécurité et parfois par
l’insécurité, mais aussi pendant les périodes de puissance et de
faiblesse ».
Il tenait en grande estime les
gens de sa famille (ahlou al-bayt) et entretenait, avec eux, de
parfaites relations. Lorsque sa fille, Fatima, qu’Allah l’agrée, se
présentait à lui, il se levait en sa direction et lui disait : «
Bienvenue », puis il la faisait asseoir auprès de lui. Il disait :
« Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leur famille, et moi je suis le meilleur avec ma famille ».
Son seigneur a attesté de son caractère élevé :
« Et tu es certes, d'une moralité imminente »
(la plume – 4)
Son
visage était des plus beaux et son aspect était resplendissant. Son
visage rayonnait de lumière comme le rayonnement de la pleine lune.
Al-Bara’, qu’Allah l’agrée, a dit : « Je n’ai jamais rien contemplé
d’aussi beau (que le prophète, que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui) ». Son corps était sain et son odeur pure. Anass, qu’Allah
l’agrée, a dit : « Je n’ai jamais senti d’ambre, de musc et rien
d’autre plus agréable que l’odeur de l’envoyé d’Allah, que la prière et
le salut d’Allah soient sur lui ».
Il
employait un arabe littéraire dont l’éloquence était significative et
l’argumentation parfaite. Sa parole touchait les cœurs. Il consacrait
tout son temps à l’obéissance et l’agrément d’Allah :
«
Dis : « En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort
appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers. (162). A Lui nul associé
! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me
soumettre. » (Les bestiaux – 162, 163)
Depuis
le début de sa mission jusqu’à sa mort, il appela à l’adoration de son
Seigneur et interdit sa communauté de tomber dans le polythéisme. Il
n’y a pas un bien sans qu’il ne l’ait indiqué à sa communauté, et pas
un mal sans qu’il ait prévenu sa communauté : suivez donc sa voie et
accrochez-vous à sa conduite et sa sunna et prenez garde de la
transgresser, ainsi, vous triompherez dans cette vie d’ici-bas et dans
l'au-delà. En effet, Allah U dit :
« Certes,
un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les
difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous,
qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » (Le
repentir – 128)
[…] Ô vous les musulmans,
notre prophète est un homme semblable aux humains, il tombe malade, il
est atteint de faim, de tristesse et de sommeil. Il ne détient aucune
spécificité de la souveraineté et de la divinité, il est uniquement un
envoyé qui communique (aux hommes) le message de son Seigneur. Allah,
exalté soit-il, dit :
« Dis : ‹Je suis en
fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un
Dieu unique ! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il
fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun à
son Seigneur›. » (La caverne – 110)
On ne
l’élève pas au-dessus de son rang et on ne dévalorise pas son mérite.
On doit le suivre et se conformer à son ordre. L’auteur du livre
intitulé Fath al-majid dit : « Révérer le prophète, que la prière et le
salut d’Allah soient sur lui, se concrétise par respecter profondément
ses ordres et ses interdictions et par suivre sa voie et se conformer à
sa sunna ». Les miséricordes descendent en lui obéissant et les
bienfaits se succèdent :
« Et obéissez à Allah et au Messager afin qu'il vous soit fait miséricorde ! »
(La famille d’Imrane – 132)
Son
amour se concrétise par son obéissance qui devance l’amour des parents
et des enfants. En effet, le Prophète, que la prière et le salut
d’Allah soient sur lui, a dit :
« Nul d'entre
vous n'aura la foi complète tant que je ne serais pour lui, plus aimé
que ses enfants, ses parents et l'ensemble des gens. ».
Le suivre, c’est obtenir le bien-être dans cette vie et la sérénité pour l’ensemble de l’humanité, Allah U a dit :
«
Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant
croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les
récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. »
(Les abeilles – 97)
Le
bonheur de l’homme dans les deux vies, celle d’ici-bas et de l’au-delà,
dépend de son attachement à la voie prophétique, son honneur dépend du
niveau d’intensité de son suivi et la victoire ne s’obtient qu’en
marchant sur les traces du Prophète .
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