AL BAQARAH (introduction)
AL BAQARAH (introduction)
Wa Salam Aleikoum Wa Ramatullah Wa Barakatuh
Étude et exégèse de la deuxième sourate
Tahar Gaïd
La sourate al-Baqara, la plus longue du Coran, comprend deux cents quatre-vingt-six versets. Elle se compose de cinq sections (ahzâb plu. de hizb). Elle a été la première à avoir été révélée à Médine, non pas d'une seule traite mais étendue sur une certaine période, à compter du départ de La Mecque (al-hijrah : l'Hégire) et de la traversée du désert par le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - en direction de Yathrib (Médine).
La sourate en question doit son titre au récit de la vache immolée par les Fils d'Israël selon la prescription de Moïse pour dévoiler l'auteur d'un crime. Cet épisode se veut une démonstration de la Toute-Puissance de Dieu de ressusciter l'être humain après lui avoir donné la mort. La narration de cet événement commence à partir du verset 87.
La sourate aborde plusieurs thèmes d'ordre religieux et juridique destinés à l'organisation des Musulmans en communauté distincte. A ce titre, elle revêt l'Islam, restaurateur de la religion d'Abraham, d'un contenu qui le distingue du Judaïsme et du Christianisme. En outre, la lecture de cette sourate est d'une grande importance selon ce dire du Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - . "Ne transformez pas vos maisons en tom-beaux. Le Diable fuit la demeure où se récite la sourate al-Baqara." ; "Lisez la sourate al-Baqara. Béni sera celui qui la prend en considération, désespéré sera celui qui la néglige." ; "Chaque chose a un sommet. La sourate la Vache est celui du Coran. Celui qui la récite la nuit dans sa maison, Satan n'y entrera pas pendant trois nuits successives. Et celui qui la lit le jour, Satan n'y entrera pas non plus durant trois jours de suite."
Résumé
La sourate al-Baqara aborde une pluralité de sujets relatifs à l'organisation de la Communauté musulmane sur la base d'une législation portant sur les grands axes du dogme (al-'aqîda), les pratiques cultuelles (al-'ibâdât), les relations sociales (al-mu'âmalât), la morale (al-'akhlâq), le statut personnel, à savoir le mariage (az-zawâj), le divorce (at-talâq) et autres textes juridiques qui réglementent la vie des croyants.
Elle débute par la description des attitudes des croyants, des mécréants et des hypocrites. Elle clarifie le sens de la foi (al-'imân), la réalité de l'impiété et de l'hypocrisie et fait un parallèle entre les gens heureux et les gens malheureux.
Elle évoque le commencement de la création et rapporte le récit d'Adam, le père de l'humanité. A cet effet, elle expose les événements qui suivent sa création et le drame qu'il a connu avec son épouse. A travers cette narration, la sourate témoigne de la grande bonté de Dieu à l'égard du genre humain.
Elle s'attarde sur la situation des Gens du Livre, particulièrement des Fils d'Israël, voisins des Musulmans à Médine.
La législation exposée par la sourate se résume comme suit : les règles concernant le jeûne, le grand et le petit pèlerinage, le jihâd au service de Dieu, le statut de la famille, celle-ci étant le premier noyau de la société, avec tout ce que cela comporte en matière de mariage, de répudiation, d'allaitement, de délai de viduité, d'interdit du mariage avec les associants, de mises en garde contre les rapports sexuels lors des menstrues de la femme etc.
Elle aborde la question du taux usuraire, celui-ci étant considéré comme un crime social qui menace l'existence de la société. Elle s'attaque violemment aux usuriers et proclame que Dieu et Son Envoyé mèneront une guerre ouverte contre eux.
Elle fait suivre les versets relatifs au taux usuraire par l'annonce de ce Jour terrible où l'homme sera rétribué selon la valeur de ses actes, bons ou mauvais. Ce fut, d'ailleurs, par ce verset que la révélation cessa de descendre et que le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix, après avoir accompli pleinement sa mission, mourut quelques temps après.
Elle se termine en appelant les croyants à se repentir, à revenir vers Dieu et à implorer Son pardon pour qu'Il enlève les chaînes qui entravent leur marche vers le salut éternel et pour leur donner la victoire sur les mécréants.
Source Le Minaret
Étude et exégèse de la deuxième sourate
Tahar Gaïd
La sourate al-Baqara, la plus longue du Coran, comprend deux cents quatre-vingt-six versets. Elle se compose de cinq sections (ahzâb plu. de hizb). Elle a été la première à avoir été révélée à Médine, non pas d'une seule traite mais étendue sur une certaine période, à compter du départ de La Mecque (al-hijrah : l'Hégire) et de la traversée du désert par le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - en direction de Yathrib (Médine).
La sourate en question doit son titre au récit de la vache immolée par les Fils d'Israël selon la prescription de Moïse pour dévoiler l'auteur d'un crime. Cet épisode se veut une démonstration de la Toute-Puissance de Dieu de ressusciter l'être humain après lui avoir donné la mort. La narration de cet événement commence à partir du verset 87.
La sourate aborde plusieurs thèmes d'ordre religieux et juridique destinés à l'organisation des Musulmans en communauté distincte. A ce titre, elle revêt l'Islam, restaurateur de la religion d'Abraham, d'un contenu qui le distingue du Judaïsme et du Christianisme. En outre, la lecture de cette sourate est d'une grande importance selon ce dire du Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - . "Ne transformez pas vos maisons en tom-beaux. Le Diable fuit la demeure où se récite la sourate al-Baqara." ; "Lisez la sourate al-Baqara. Béni sera celui qui la prend en considération, désespéré sera celui qui la néglige." ; "Chaque chose a un sommet. La sourate la Vache est celui du Coran. Celui qui la récite la nuit dans sa maison, Satan n'y entrera pas pendant trois nuits successives. Et celui qui la lit le jour, Satan n'y entrera pas non plus durant trois jours de suite."
Résumé
La sourate al-Baqara aborde une pluralité de sujets relatifs à l'organisation de la Communauté musulmane sur la base d'une législation portant sur les grands axes du dogme (al-'aqîda), les pratiques cultuelles (al-'ibâdât), les relations sociales (al-mu'âmalât), la morale (al-'akhlâq), le statut personnel, à savoir le mariage (az-zawâj), le divorce (at-talâq) et autres textes juridiques qui réglementent la vie des croyants.
Elle débute par la description des attitudes des croyants, des mécréants et des hypocrites. Elle clarifie le sens de la foi (al-'imân), la réalité de l'impiété et de l'hypocrisie et fait un parallèle entre les gens heureux et les gens malheureux.
Elle évoque le commencement de la création et rapporte le récit d'Adam, le père de l'humanité. A cet effet, elle expose les événements qui suivent sa création et le drame qu'il a connu avec son épouse. A travers cette narration, la sourate témoigne de la grande bonté de Dieu à l'égard du genre humain.
Elle s'attarde sur la situation des Gens du Livre, particulièrement des Fils d'Israël, voisins des Musulmans à Médine.
La législation exposée par la sourate se résume comme suit : les règles concernant le jeûne, le grand et le petit pèlerinage, le jihâd au service de Dieu, le statut de la famille, celle-ci étant le premier noyau de la société, avec tout ce que cela comporte en matière de mariage, de répudiation, d'allaitement, de délai de viduité, d'interdit du mariage avec les associants, de mises en garde contre les rapports sexuels lors des menstrues de la femme etc.
Elle aborde la question du taux usuraire, celui-ci étant considéré comme un crime social qui menace l'existence de la société. Elle s'attaque violemment aux usuriers et proclame que Dieu et Son Envoyé mèneront une guerre ouverte contre eux.
Elle fait suivre les versets relatifs au taux usuraire par l'annonce de ce Jour terrible où l'homme sera rétribué selon la valeur de ses actes, bons ou mauvais. Ce fut, d'ailleurs, par ce verset que la révélation cessa de descendre et que le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix, après avoir accompli pleinement sa mission, mourut quelques temps après.
Elle se termine en appelant les croyants à se repentir, à revenir vers Dieu et à implorer Son pardon pour qu'Il enlève les chaînes qui entravent leur marche vers le salut éternel et pour leur donner la victoire sur les mécréants.
Source Le Minaret
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