Deux femmes exceptionnelles
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Deux femmes exceptionnelles
Wa Salam Aleikoum Wa Ramatullah Wa Barakatuh
La Mère des Croyants Khadîjah était une femme très clairvoyante. Elle connaissait parfaitement le caractère des hommes. Elle savait reconnaître un métal précieux et ne se laissait pas tromper par une fausse peinture ! Il se peut que son travail dans le commerce ait formé chez elle cette capacité car les commerçants sont parmi les meilleurs connaisseurs de la psychologie humaine !
Au cours de son travail dans le commerce, elle fit la connaissance de Muhammad - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - et le demanda en mariage. Muhammad n’était pas inconnu des Arabes. La noblesse de son comportement faisait l’unanimité et lui valait beaucoup d’admiration. Et il arrive souvent que la noblesse du coeur tout comme la luminosité du visage soient une base pour l’appréciation générale et une chose qui fait l’unanimité.
Mais, après son mariage, Khadîjah eut une meilleure connaissance de son homme et réalisa le niveau de perfection qu’il avait atteint ! Ainsi lorsqu’il lui raconta ce qui lui était arrivé dans la caverne de Hirâ’, elle préjugea du futur en connaissance de son passé. Elle jura alors qu’un homme comme lui ne peut s’égarer et qu’il était impossible que Dieu délaisse un homme à qui il a octroyé tant de noblesse et d’honneur. Elle dit : "Par Allâh, Allâh ne te déshonorera jamais. Tu es toujours véridique dans ton discours. Tu entretiens tes liens de parenté. Tu voles au secours du faible. Tu donnes au nécessiteux. Tu es hospitalier avec ton invité. Tu prêtes main forte dans les causes justes et tu restitues les dépôts." Dieu ne déshonore pas un tel homme ni dans ce monde ni dans l’au-delà ! Un tel homme est immunisé contre les attaques du diable. "Tu n’as aucun pouvoir sur Mes serviteurs et Dieu suffit comme Assistant"...
Khadîjah faisait partie de la haute société de Quraysh c’est-à-dire le sommet de la société arabe. Elle était également la première femme à croire en sa mission. Mais l’islam est une religion universelle destinée à toutes les catégories sociales. Si le cœur des riches y trouvent un attrait, les masses défavorisées l’embrassent et en attendent beaucoup de bonheur. Les maîtres et les esclaves y occupent la même place. Ainsi Abû Bakr, l’homme fortuné, embrassa cette religion tout comme Bilâl l’esclave affranchi. Et cUmar, le majestueux, de renchérir à leur sujet : "Notre maître Abû Bakr a affranchi notre maître (Bilâl)" !!
Il n’y a aucune caste dans cette religion mais il y règne plutôt une fraternité générale. Si Khadîjah était la première croyante et faisait partie des grandes maisons de Quraysh, la première femme ayant reçu l’honneur du martyr fut Sumayyah la mère de `Ammâr, elle qui vient d’une maison opprimée sans beaucoup de valeur.
Les épreuves que Dieu fait subir à Ses serviteurs sont très variées. Il éprouve par la célébrité et par l’anonymat, par la fortune et par la pauvreté, par la santé et par la maladie et ce qui compte c’est la fin. On relate que `Uthmân, qui était un homme influent à Quraysh, dit : "Alors que je marchais dans le désert en compagnie du Messager de Dieu, nous vîmes `Ammâr, son père et sa mère en train d’être torturés sous le soleil ardent afin qu’ils abandonnent l’islam ! Le père de `Ammâr dit au Prophète : Ô Messager de Dieu, est-ce pour l’éternité ? (cette torture) Il lui répondit : Patience, ô famille de Yâsir ! Dieu, pardonne aux Yâsir, et tu leur as a en effet pardonné !"
Ensuite, les chefs de la jâhiliyyah vinrent jouir du spectacle de la torture. Parmi eux, il y avait Abû Jahl qui s’irrita à la vue du courage de la femme et son endurance face à l’épreuve. Alors, il déchiqueta son utérus d’un coup de lance mortel planté dans son bas ventre. Elle fut ainsi le premier martyr tombé pour l’islam... Puis, le châtiment divin se fit attendre longtemps jusqu’au jour de la bataille de Badr. Le petit pharaon sortit alors pour combattre les croyants et c’est là que le destin lui envoya deux adolescents musulmans le combattre jusqu’à ce qu’ils eurent triomphé de lui ! "Nous vous envoyâmes un messager, témoin de vos actes, comme nous envoyâmes un messager à Pharaon. Mais Pharaon désobéit au messager alors Nous Nous en saisîmes terriblement."
J’éprouve une énorme admiration pour la première croyante de l’islam et pour la première femme martyr.
Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî
La Mère des Croyants Khadîjah était une femme très clairvoyante. Elle connaissait parfaitement le caractère des hommes. Elle savait reconnaître un métal précieux et ne se laissait pas tromper par une fausse peinture ! Il se peut que son travail dans le commerce ait formé chez elle cette capacité car les commerçants sont parmi les meilleurs connaisseurs de la psychologie humaine !
Au cours de son travail dans le commerce, elle fit la connaissance de Muhammad - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - et le demanda en mariage. Muhammad n’était pas inconnu des Arabes. La noblesse de son comportement faisait l’unanimité et lui valait beaucoup d’admiration. Et il arrive souvent que la noblesse du coeur tout comme la luminosité du visage soient une base pour l’appréciation générale et une chose qui fait l’unanimité.
Mais, après son mariage, Khadîjah eut une meilleure connaissance de son homme et réalisa le niveau de perfection qu’il avait atteint ! Ainsi lorsqu’il lui raconta ce qui lui était arrivé dans la caverne de Hirâ’, elle préjugea du futur en connaissance de son passé. Elle jura alors qu’un homme comme lui ne peut s’égarer et qu’il était impossible que Dieu délaisse un homme à qui il a octroyé tant de noblesse et d’honneur. Elle dit : "Par Allâh, Allâh ne te déshonorera jamais. Tu es toujours véridique dans ton discours. Tu entretiens tes liens de parenté. Tu voles au secours du faible. Tu donnes au nécessiteux. Tu es hospitalier avec ton invité. Tu prêtes main forte dans les causes justes et tu restitues les dépôts." Dieu ne déshonore pas un tel homme ni dans ce monde ni dans l’au-delà ! Un tel homme est immunisé contre les attaques du diable. "Tu n’as aucun pouvoir sur Mes serviteurs et Dieu suffit comme Assistant"...
Khadîjah faisait partie de la haute société de Quraysh c’est-à-dire le sommet de la société arabe. Elle était également la première femme à croire en sa mission. Mais l’islam est une religion universelle destinée à toutes les catégories sociales. Si le cœur des riches y trouvent un attrait, les masses défavorisées l’embrassent et en attendent beaucoup de bonheur. Les maîtres et les esclaves y occupent la même place. Ainsi Abû Bakr, l’homme fortuné, embrassa cette religion tout comme Bilâl l’esclave affranchi. Et cUmar, le majestueux, de renchérir à leur sujet : "Notre maître Abû Bakr a affranchi notre maître (Bilâl)" !!
Il n’y a aucune caste dans cette religion mais il y règne plutôt une fraternité générale. Si Khadîjah était la première croyante et faisait partie des grandes maisons de Quraysh, la première femme ayant reçu l’honneur du martyr fut Sumayyah la mère de `Ammâr, elle qui vient d’une maison opprimée sans beaucoup de valeur.
Les épreuves que Dieu fait subir à Ses serviteurs sont très variées. Il éprouve par la célébrité et par l’anonymat, par la fortune et par la pauvreté, par la santé et par la maladie et ce qui compte c’est la fin. On relate que `Uthmân, qui était un homme influent à Quraysh, dit : "Alors que je marchais dans le désert en compagnie du Messager de Dieu, nous vîmes `Ammâr, son père et sa mère en train d’être torturés sous le soleil ardent afin qu’ils abandonnent l’islam ! Le père de `Ammâr dit au Prophète : Ô Messager de Dieu, est-ce pour l’éternité ? (cette torture) Il lui répondit : Patience, ô famille de Yâsir ! Dieu, pardonne aux Yâsir, et tu leur as a en effet pardonné !"
Ensuite, les chefs de la jâhiliyyah vinrent jouir du spectacle de la torture. Parmi eux, il y avait Abû Jahl qui s’irrita à la vue du courage de la femme et son endurance face à l’épreuve. Alors, il déchiqueta son utérus d’un coup de lance mortel planté dans son bas ventre. Elle fut ainsi le premier martyr tombé pour l’islam... Puis, le châtiment divin se fit attendre longtemps jusqu’au jour de la bataille de Badr. Le petit pharaon sortit alors pour combattre les croyants et c’est là que le destin lui envoya deux adolescents musulmans le combattre jusqu’à ce qu’ils eurent triomphé de lui ! "Nous vous envoyâmes un messager, témoin de vos actes, comme nous envoyâmes un messager à Pharaon. Mais Pharaon désobéit au messager alors Nous Nous en saisîmes terriblement."
J’éprouve une énorme admiration pour la première croyante de l’islam et pour la première femme martyr.
Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî
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