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Parmi les innovations de la priere de tarawih

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Message  bouchenaki amine Jeu 27 Sep - 12:27

Parmi les innovations de la prière de tarawih
Shaikh Salih Ibn Ghânim As-Sadlân

Dans son excellent livre Salât Al-Jama’a, shaikh Sadlân expose
quelques innovations courantes pendant la prière de tarawih.
Nous en rapportons quelques unes, sans citer celles qui
ne sont pas répandues chez nous.
1_ Parmi les innovations répandues dans de nombreux pays, la parole :
« ô vous qui êtes présents priez sur le prophète élu »
(Sallu ya hadhar ‘ala an-nabi al-mukhtar) ou la parole
« la prière de la nuit, qu’Allah vous récompense »
(Salat al-qyam athabakumullah).
Le fait de faire le tahlîl, le takbîr , la prière sur le prophète à
voix haute toutes les deux raka’at.
2_ Lire le qur’an en chantant (al-hân wa tatrîb) : ce qui signifie
allonger exagérément les allongements et transformer les voyelles
en lettres (comme font les muezzins lors d’appel à la prière, exemple :
« Allah, ah, ah ah u akbar » cela transforme une voyelle
en lettre et c’est interdit). L’imam Malik dit :
« je n’aime pas que l’on récite en chantant, pendant Ramadhan et
en dehors, car cela ressemble à la musique et amène à se moquer
du Qur’an ». Abu Dhar rapporte, « j’ai entendu le prophète
(salallahu’ alayhi wasalam) mettre en garde sa communauté
contre des gens qui prendront le Qur’an comme de la musique,
et ils feront avancer un homme pour qu’il les dirige dans la prière,
il ne sera pas le plus savant d’entre eux mais celui qui chante le mieux ».
En faisant cela, ils ne cherchent pas à comprendre les sens du
Qur’an, les ordres et interdictions, les promesses et
les avertissements, les exemples (des peuples précédents)
l’application des règles… Tout ce qu’ils cherchent c’est la douceur
de la musique, la vibration de la voix, comme Allah dit
en blâmant Quraysh :
« Leur prière auprès de la maison Sacrée n’est que
sifflements et battements de mains ».
Le Qur’an a été révélé pour qu’on médite sur ses versets et
comprenne ses sens, Allah dit :
« Un Livre béni que Nous t’avons révélé, afin qu’ils méditent
sur ses versets ». Il est interdit qu’il soit récité en chantant,
d’une manière qui ressemble à la musique, car cela empêche
le (vrai) recueillement et diminue la crainte.
3_ L’imitation de certains lecteurs, si bien que sa préoccupation
principale est d’embellir sa voix (afin de ressembler à ce lecteur connu)
et d’attirer les gens vers lui. L’utilisation de micros et haut-parleurs
afin d’attirer les prieurs dans cette mosquée.
Si bien que les gens s’y pressent et qu’ils parcourent
longues distances afin de pouvoir y prier, délaissant leurs moquées
et la prière avec leurs voisins et les gens de leurs quartiers.
4_ Les pleurs et le recueillement forcés (exagérés) pendant la récitation.
Parmi les choses étonnantes qui se répandent dans les mosquées
sont les pleurs des imams et des prieurs derrière lui, au point que
certains pleurent juste en entendant la voix de l’imam, même
s’il ne sait pas ce qui est récité. Tout cela fait partie des ruses
de shaytan (le shaikh n’interdit pas les pleurs dans la prière, hâsha,
mais il met en garde contre ces pleurs qui ressemblent
aux lamentations, où l’on entend les pleurs, alors que les salafs
rapportent que les gens pleuraient parfois dans les rangs sans
que leur voisin ne le sache).
5_ Se déplacer pour les mosquées pendant ramadhan.
Si les musulmans réfléchissaient à ce que cela implique comme
choses mauvaises et comme délaissement de bonnes choses,
une seule de ces raisons leur suffirait, parmi lesquelles :
* certains vont dans des mosquées très éloignées perdant ainsi
beaucoup de temps qu’il aurait pu consacrer à se rendre tôt
dans sa mosquée, à être au premier rang, cela aurait meilleur pour lui.
* (Comme tous se rendent au même endroit), il y a de la foule,
et il peut lui arriver des choses (mauvaises) ou être en retard
pour la prière.
* En faisant cela il perd l’occasion de rencontrer ses voisins et
les gens de sa mosquée.
* En se réunissant dans une seule mosquée, cela peut
amener l’ostentation et atteindre même l’imam qui voit tous
ces gens se rassembler autour de lui.
L’imam Ibnul-Qayim a rappelé parmi les preuves de la règle qui dit
« qu’il faut interdire toutes les choses qui peuvent amener à
quelque chose d’illicite même si cette chose est permise en soi »,
il dit : « point 54 : le Législateur a interdit à l’homme de délaisser
la mosquée proche de lui pour se rendre à une autre,
comme il est rapporté du prophète :
« Priez dans la mosquée qui vous est proche et ne la délaissez pas
pour une autre plus éloignée ». L’imam Ibnul-Qayim dit aussi
dans Al-‘Ilâm : « Cela pour empêcher de s’éloigner des
mosquées proches et préserver l’imam, mais si cet imam
ne complète pas la prière ou est connu pour ses innovations ou
sa perversité, alors il n’y a aucun mal à prier plus loin ».
Muhammad ibn Bahr rapporte : j’ai vu Abu ‘Abdillah (l’imam Ahmad)
pendant le mois de Ramadan, et Fadhl ibn Zyad est venu et
il a prié devant l’imam Ahmad la prière de tarawih, et il avait
une très belle voix. Alors les gens se sont rassemblés au point
que la mosquée soit pleine. Alors l’imam Ahmad est sorti, il a monté
les escaliers de la mosquée et il a regardé cet attroupement en disant :
qu’est ce que cela ! Vous laissez vos moquées pour d’autres…
celui qui est voisin d’une mosquée doit y prier. »
Al-Hafidh Ibn Kathir dit :
« Ce qui est voulu par la législation est l’embellissement de la voix
dans la méditation du Qur’an, sa compréhension, la concentration,
le recueillement, la soumission et l’obéissance.
Quant aux voix des chansons innovées, qui sont là pour
l’amusement et suivent les règles de la musique, le Qur’an en
est loin et il est trop majestueux et important pour être récité ainsi. »
6_ L’invocation de la fin de la récitation du Qur’an dans la prière.
Certains imams exagèrent en cela, et écrivent des invocations
comme des chansons ou de la prose, en pleurant, faisant pleurer,
se recueillant, changeant leur voix d’une manière qui
n’était pas la leur dans la récitation du Qur’an qui
si il avait été révélé sur une montagne elle se serait effondrée
par crainte d’Allah (c’est-à-dire que tout ce qu’ils font comme
pleurs et crainte dans la du’a ils ne le font pas en lisant le Qur’an).
Alors qu’il n’y a aucune preuve authentique sur le fait de faire
du’a à la fin de la récitation du Qur’an dans la prière, ni du prophète
(salallahu’ alayhi wasalam), ni des califes bien guidés.
Ils ont pris cela des actes des salafs qui le faisaient en dehors
la prière, et du fait que l’on peut invoquer de manière générale…
(En plus) ces invocations sont très longues, alors que
s’ils avaient fait dans la prière quelques invocations courtes et
générales et qu’ils avaient invoquaient en dehors de la prière
comme l’ont fait certains salafs cela aurait été mieux.
Encore qu’il est meilleur de laisser ces deux choses et
de rester sur ce sur quoi étaient les salafs de
cette communauté parmi les compagnons et ceux qui
les ont suivi dans l’excellence.
Source : Salât Al-Jamâ’a : hukmuha wa ahkâmuha (p.86-92)
Traduit par les salafis de l’Est
http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10049&keywords=tarawih

bouchenaki amine

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