LE PROBLÈME DU CÉLIBAT PROLONGÉ
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LE PROBLÈME DU CÉLIBAT PROLONGÉ
Le célibat prolongé peut être une
conséquence des conditions difficiles que pose la femme à l'homme
prétendant au mariage. Une telle attitude de la femme peut être issue
de certaines situations qui la pousse à des pareilles conditions en se
disant par exemple: "Cet homme est moins cultivé que moi; il ne
représente pas l'homme qui me convient des points de vue de sa taille,
de sa personnalité ou de sa beauté; cet homme est issu d'une famille
inférieure à la nôtre… et ainsi de suite. Le célibat prolongé peut
aussi être la conséquence d'une situation où la femme vit des
complications qui l'incitent à refuser tous ceux qui se présentent pour
la demander en mariage prétextant qu'ils n'ont pas le profil de l'homme
de ses rêves, profil qui peut souvent être plus proche de l'imaginaire
que du réel. Les choses peuvent donc commencer de la sorte et continuer
par la suite de la même manière… Mais nous savons que lorsque la femme
atteint un certain âge, les coutumes sociales font de son âge une
barrière qui empêche les hommes de vouloir se marier avec elle.
La
difficulté peut aussi provenir des coutumes des parents qui demandent
une énorme dot que le prétendant ne peut payer ou qui posent des
conditions exorbitantes comme lorsqu'ils exigent qu'il leur plaise plus
qu'il ne plaise à leur fille, ou qu'il ait une situation sociale
équivalente à la leur. Et il existe d'autres considérations où le
tempérament des parents ou les coutumes sociales interviennent pour
marquer la conscience des parents, ce qui peut compliquer l'affaire en
les poussant à refuser le premier, le deuxième et le troisième
prétendant jusqu'à finir par précipiter leur fille dans la gouffre du
célibat prolongé.
Le phénomène peut être aussi en rapport avec
des conditions sociales particulières, comme lorsque la fille vit dans
une ambiance où personne, de ceux qui pourraient se marier avec elle,
ne peut faire sa connaissance… ou lorsque d'autres conditions externes
ou internes interviennent pour aboutir au même résultat.
Il est
naturel de penser, lorsqu'on se trouve face à des situations de ce
genre, à l'attitude de l'Islam qui s'efforce de faciliter les affaires
du mariage.à ce propos:
"Si un homme, parmi ceux dont la piété
et le bon caractère sont acceptables, se présentait pour vous demandez
votre fille en mariage, répondez positivement à sa demande. Sinon la
discorde et la grande corruption s'installeront sur terre".
Cela
veut dire que le bon caractère et la piété sont fondamentaux pour la
relation conjugale. La candidate au mariage ainsi que ses parents ne
doivent pas refuser le candidat présentant ces deux caractéristiques,
sous prétexte d'une situation sociale prétendument négative en raison
de l'appartenance du candidat à une classe sociale inférieure. L'Islam
considère la dot exorbitante comme quelque chose de funeste pour la
femme. Il considère également que la complication de la vie conjugale à
cause de la situation économique comme répréhensible. Cette attitude de
l'Islam se dégage du Noble Verset coranique suivant:
"Mariez les
célibataires qui sont parmi vous, ainsi que les honnêtes parmi vos
esclaves, hommes et femmes. S'ils sont pauvres, Dieu les enrichira par
sa faveur" Coran, "an-Nour" (la lumière), XXIV 32.
Le verset
veut dire que l'argent n'est pas pris en considération en tant que
condition en rapport avec la date du mariage dans la mesure où Dieu-
qu'Il soit exalté et glorifié- peut leur accorder des richesses comme
Il le fait avec les autres.
Il est maintenant devenu nécessaire
de changer d'attitude vis-à-vis de cette question. Il faut apaiser les
conditions et les entraves du mariage et essayer de donner à la jeune
fille et au jeune homme la liberté de se marier et de vivre ensemble à
leur guise. Ils pourraient opter pour la location d'une chambre pour y
vivre avant de finir leurs études, par exemple, et sous des conditions
bien déterminées.
Ils pourraient, par exemple, vivre chez leurs
parents dans le cas où ces derniers l'acceptent. Ils pourraient se
contenter de tout endroit qui correspondrait à leurs possibilités. De
la sorte, et en allégeant les conditions de la vie conjugale, en
améliorant les traditions liées au mariage, en apaisant les exigences
peu réalistes et peu humaines qu'on impose au candidat accepté par la
fille, le mariage pourrait devenir beaucoup plus facile et beaucoup
plus aisé.
Il existe aussi quelque chose admis par l'Islam mais
que la société ne peut tolérer. L'Islam donne à la fille le droit de
chercher et d'agir pour trouver son mari. Il lui donne le droit de
demander à un homme de se marier avec elle, tout comme le fait l'homme
en demandant à une femme de se marier avec lui. Nous devons changer les
mœurs pour que le fait, pour une fille de demander un homme en mariage,
ne soit pas considéré comme une atteinte à sa personnalité ou à son
honneur ou comme rupture avec sa timidité ou sa retenue naturelle. Le
mariage est un besoin pour la femme comme il l'est pour l'homme. Il
peut même être, étant donné certaines conditions qu'elle peut
confronter dans sa vie, un besoin pour la femme plus qu'il ne l'est
pour l'homme. Cette considération peut être inspirée de l'histoire de
cette femme qui s'est présentée devant le Prophète (saws) assis avec
ses compagnons pour lui dire: "O Messager de Dieu, fais-moi marier!. Le
Prophète (saws) et ses compagnons ne se sont pas scandalisés de cette
demande et, de la façon la plus naturelle, le Prophète (saws) demanda
que l'un de ses compagnons la prenne en mariage. Et comme le seul homme
qui a répondu positivement à la demande ne possédait rien à lui donner
à titre de dot, le Prophète (saws) lui demande: "Connais-tu quelques
versets du Coran?". –"Oui, répondit-il!". "Je te la donne en mariage,
dit le Prophète (saws), contre les versets que tu connais",
c'est-à-dire contre l'apprentissage, comme seule dot, de ces versets à
la femme.
Cette histoire qu'on trouve dans la Sunna nous apprend la nécessité de changer nos vues et nos conceptions.
Beaucoup
de vieilles filles ont sombré dans le célibat à cause d'un complexe en
relation avec le profil imaginaire du conjoint, à cause d'idées peu
réalistes sur ce qu'il pourrait faire et réaliser, ou à cause de
concepts inhumains et non islamiques parmi ceux qui font le contenu de
la mentalité sociale. Il est donc nécessaire de se révolter contre tous
ces complexes, contre tous ces concepts, et ce pour pouvoir en finir
avec le célibat prolongé en tant que phénomène social. Mais on sait
bien que la solution d'un tel problème ne peut pas réussir à cent pour
cent.
Dans ce genre de situations, la femme doit comprendre que
le mariage n'est pas tout dans sa vie. Le mariage est un besoin naturel
avec lequel la femme sent qu'elle entre dans une relation de
complémentarité avec l'homme. Il est donc naturel qu'elle sente un
certain vide tant que le mari n'est pas trouvé. C'est ce fait qui est
exprimé par le noble verset qui dit:
"Elles sont un habillement pour vous et vous êtes un habillement pour elles" Coran, "al-Baqara" (la vache), II 187.
De
même qu'on se sent nu, lorsqu'on ne met pas un vêtement, la femme et
l'homme se sentent nus et vivent l'expérience de manque lorsqu'ils ne
se rejoignent pas pour vivre ensemble.
Mais la femme doit
considérer qu'il ne lui est pas nécessaire de penser que, dans la vie,
le bonheur consiste à obtenir tout ce que nous aimons. Car il y a des
choses que nous aimons et que nous n'arrivons pas à réaliser. La femme
non encore mariée doit considérer les autres femmes mariées qui,
peut-être, connaissent des problèmes plus graves que ceux de celles qui
souffrent du célibat prolongé.
Cette femme ne doit pas
considérer son célibat comme un châtiment divin et éternel. Elle doit,
tout en continuant à chercher les moyens de dépasser sa situation, se
consacrer au développement de sa personnalité par les activités
culturelles et sociales. Elle doit déployer ses efforts pour mettre en
valeur les éléments fondamentaux de sa personnalité, ce qui peut faire
d'elle un être humain dont la société reconnaît l'importance et la
nécessité plus que ne le fait l'homme.
Pour cette raison, cette
femme ne doit pas se soumettre aux sensations négatives et étouffantes.
Elle doit s'ouvrir à la vie d'une manière plus ample, car les
possibilités de la vie sont immenses et ses horizons considérablement
larges.
conséquence des conditions difficiles que pose la femme à l'homme
prétendant au mariage. Une telle attitude de la femme peut être issue
de certaines situations qui la pousse à des pareilles conditions en se
disant par exemple: "Cet homme est moins cultivé que moi; il ne
représente pas l'homme qui me convient des points de vue de sa taille,
de sa personnalité ou de sa beauté; cet homme est issu d'une famille
inférieure à la nôtre… et ainsi de suite. Le célibat prolongé peut
aussi être la conséquence d'une situation où la femme vit des
complications qui l'incitent à refuser tous ceux qui se présentent pour
la demander en mariage prétextant qu'ils n'ont pas le profil de l'homme
de ses rêves, profil qui peut souvent être plus proche de l'imaginaire
que du réel. Les choses peuvent donc commencer de la sorte et continuer
par la suite de la même manière… Mais nous savons que lorsque la femme
atteint un certain âge, les coutumes sociales font de son âge une
barrière qui empêche les hommes de vouloir se marier avec elle.
La
difficulté peut aussi provenir des coutumes des parents qui demandent
une énorme dot que le prétendant ne peut payer ou qui posent des
conditions exorbitantes comme lorsqu'ils exigent qu'il leur plaise plus
qu'il ne plaise à leur fille, ou qu'il ait une situation sociale
équivalente à la leur. Et il existe d'autres considérations où le
tempérament des parents ou les coutumes sociales interviennent pour
marquer la conscience des parents, ce qui peut compliquer l'affaire en
les poussant à refuser le premier, le deuxième et le troisième
prétendant jusqu'à finir par précipiter leur fille dans la gouffre du
célibat prolongé.
Le phénomène peut être aussi en rapport avec
des conditions sociales particulières, comme lorsque la fille vit dans
une ambiance où personne, de ceux qui pourraient se marier avec elle,
ne peut faire sa connaissance… ou lorsque d'autres conditions externes
ou internes interviennent pour aboutir au même résultat.
Il est
naturel de penser, lorsqu'on se trouve face à des situations de ce
genre, à l'attitude de l'Islam qui s'efforce de faciliter les affaires
du mariage.à ce propos:
"Si un homme, parmi ceux dont la piété
et le bon caractère sont acceptables, se présentait pour vous demandez
votre fille en mariage, répondez positivement à sa demande. Sinon la
discorde et la grande corruption s'installeront sur terre".
Cela
veut dire que le bon caractère et la piété sont fondamentaux pour la
relation conjugale. La candidate au mariage ainsi que ses parents ne
doivent pas refuser le candidat présentant ces deux caractéristiques,
sous prétexte d'une situation sociale prétendument négative en raison
de l'appartenance du candidat à une classe sociale inférieure. L'Islam
considère la dot exorbitante comme quelque chose de funeste pour la
femme. Il considère également que la complication de la vie conjugale à
cause de la situation économique comme répréhensible. Cette attitude de
l'Islam se dégage du Noble Verset coranique suivant:
"Mariez les
célibataires qui sont parmi vous, ainsi que les honnêtes parmi vos
esclaves, hommes et femmes. S'ils sont pauvres, Dieu les enrichira par
sa faveur" Coran, "an-Nour" (la lumière), XXIV 32.
Le verset
veut dire que l'argent n'est pas pris en considération en tant que
condition en rapport avec la date du mariage dans la mesure où Dieu-
qu'Il soit exalté et glorifié- peut leur accorder des richesses comme
Il le fait avec les autres.
Il est maintenant devenu nécessaire
de changer d'attitude vis-à-vis de cette question. Il faut apaiser les
conditions et les entraves du mariage et essayer de donner à la jeune
fille et au jeune homme la liberté de se marier et de vivre ensemble à
leur guise. Ils pourraient opter pour la location d'une chambre pour y
vivre avant de finir leurs études, par exemple, et sous des conditions
bien déterminées.
Ils pourraient, par exemple, vivre chez leurs
parents dans le cas où ces derniers l'acceptent. Ils pourraient se
contenter de tout endroit qui correspondrait à leurs possibilités. De
la sorte, et en allégeant les conditions de la vie conjugale, en
améliorant les traditions liées au mariage, en apaisant les exigences
peu réalistes et peu humaines qu'on impose au candidat accepté par la
fille, le mariage pourrait devenir beaucoup plus facile et beaucoup
plus aisé.
Il existe aussi quelque chose admis par l'Islam mais
que la société ne peut tolérer. L'Islam donne à la fille le droit de
chercher et d'agir pour trouver son mari. Il lui donne le droit de
demander à un homme de se marier avec elle, tout comme le fait l'homme
en demandant à une femme de se marier avec lui. Nous devons changer les
mœurs pour que le fait, pour une fille de demander un homme en mariage,
ne soit pas considéré comme une atteinte à sa personnalité ou à son
honneur ou comme rupture avec sa timidité ou sa retenue naturelle. Le
mariage est un besoin pour la femme comme il l'est pour l'homme. Il
peut même être, étant donné certaines conditions qu'elle peut
confronter dans sa vie, un besoin pour la femme plus qu'il ne l'est
pour l'homme. Cette considération peut être inspirée de l'histoire de
cette femme qui s'est présentée devant le Prophète (saws) assis avec
ses compagnons pour lui dire: "O Messager de Dieu, fais-moi marier!. Le
Prophète (saws) et ses compagnons ne se sont pas scandalisés de cette
demande et, de la façon la plus naturelle, le Prophète (saws) demanda
que l'un de ses compagnons la prenne en mariage. Et comme le seul homme
qui a répondu positivement à la demande ne possédait rien à lui donner
à titre de dot, le Prophète (saws) lui demande: "Connais-tu quelques
versets du Coran?". –"Oui, répondit-il!". "Je te la donne en mariage,
dit le Prophète (saws), contre les versets que tu connais",
c'est-à-dire contre l'apprentissage, comme seule dot, de ces versets à
la femme.
Cette histoire qu'on trouve dans la Sunna nous apprend la nécessité de changer nos vues et nos conceptions.
Beaucoup
de vieilles filles ont sombré dans le célibat à cause d'un complexe en
relation avec le profil imaginaire du conjoint, à cause d'idées peu
réalistes sur ce qu'il pourrait faire et réaliser, ou à cause de
concepts inhumains et non islamiques parmi ceux qui font le contenu de
la mentalité sociale. Il est donc nécessaire de se révolter contre tous
ces complexes, contre tous ces concepts, et ce pour pouvoir en finir
avec le célibat prolongé en tant que phénomène social. Mais on sait
bien que la solution d'un tel problème ne peut pas réussir à cent pour
cent.
Dans ce genre de situations, la femme doit comprendre que
le mariage n'est pas tout dans sa vie. Le mariage est un besoin naturel
avec lequel la femme sent qu'elle entre dans une relation de
complémentarité avec l'homme. Il est donc naturel qu'elle sente un
certain vide tant que le mari n'est pas trouvé. C'est ce fait qui est
exprimé par le noble verset qui dit:
"Elles sont un habillement pour vous et vous êtes un habillement pour elles" Coran, "al-Baqara" (la vache), II 187.
De
même qu'on se sent nu, lorsqu'on ne met pas un vêtement, la femme et
l'homme se sentent nus et vivent l'expérience de manque lorsqu'ils ne
se rejoignent pas pour vivre ensemble.
Mais la femme doit
considérer qu'il ne lui est pas nécessaire de penser que, dans la vie,
le bonheur consiste à obtenir tout ce que nous aimons. Car il y a des
choses que nous aimons et que nous n'arrivons pas à réaliser. La femme
non encore mariée doit considérer les autres femmes mariées qui,
peut-être, connaissent des problèmes plus graves que ceux de celles qui
souffrent du célibat prolongé.
Cette femme ne doit pas
considérer son célibat comme un châtiment divin et éternel. Elle doit,
tout en continuant à chercher les moyens de dépasser sa situation, se
consacrer au développement de sa personnalité par les activités
culturelles et sociales. Elle doit déployer ses efforts pour mettre en
valeur les éléments fondamentaux de sa personnalité, ce qui peut faire
d'elle un être humain dont la société reconnaît l'importance et la
nécessité plus que ne le fait l'homme.
Pour cette raison, cette
femme ne doit pas se soumettre aux sensations négatives et étouffantes.
Elle doit s'ouvrir à la vie d'une manière plus ample, car les
possibilités de la vie sont immenses et ses horizons considérablement
larges.
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