ABOU DHAR AL GHIFARI
:: HISTOIRE DE L ISLAM :: MUHAMMAD :: Ses compagnons
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ABOU DHAR AL GHIFARI
Abou Dhar El Ghifari,comme son nom
l’indique,appartenait à la tribu de Ghifar située à une centaine de
kilomètres de Médine, une tribu peu aimée dans le Hijaz pour sa
mauvaise réputation de pilleurs de caravanes,la plupart de ses membres
étaient des bandits de grands chemins,mais elle avait aussi parmi ses
membres,de grands poètes.
On rapporte qu'Abou Dhar El
Ghifari,idôlatre,avait une statuette qu’il adorait chaque matin et
soir.Un jour,en rentrant sous sa tente,il aperçut 2 fennecs s’enfuir
puis regarda sa statut et la vu mouillée,alors il dit ces quatre vers
en arabe,que je traduirais personnellement comme ceci :
Un Dieu qui laisse deux renards lui uriner sur la tête ,
Sans se défendre,est un Dieu bien médiocre et bien bête,
Desormais,je jure que je blasphémerai sur toutes les idoles
Et je n’adorerai que Dieu l’unique,le grand,que rien n’isole…
Il
avait entendu,par le biais d’un des membres de sa tribu,qu’un
Koraichite était apparu à la Mecque proclamant l’unicité de Dieu avec
3des mots qui ensorcellent ceux qui les entendent" que personne n’a
prononcé avant lui.Il envoya alors son frère,nommé Ounaïs,poète réputé
pour son verbe et sa plume facile,pour s’enquérir de la situation et
avoir une idée sur "ces mots magiques".
Ounaïs,le frère d’Abou dhar fut trés impressionné par ce qu’il a entendu et qui étaient en fait, des sourates du coran.
Lorsqu’il
revint chez lui,Abou Dharr lui demanda : "Quelle est alors ton opinion
sur cet homme qui appelle à l’adoration d’un Dieu unique qui ne peut
être vu ? " Il répondit : "Les gens le traitent de magicien,de devin,de
poète … Mais,par les Dieux,je n’ai rien trouvé de tout celà en lui.Les
mots qu’il prononce sont d’une rare beauté mais ne sont guère de la
poésie.En fait,ils (les mots) invitent les gens à la vertu et de ne pas
commettre de mauvaises actions."
Abou Dhar se rendit lui même à
la Mécque et rechercha secrètement Mohamed.Ali,intrigué par
l’insistance de cet homme à rester près de la Kaaba à longueur de
journée,le questionna : "Mais que veux-tu étranger ?
Je recherche un
homme nommé Mohamed,je souhaite le rencontrer".Ali le mena en cachette
vers le prophète et lorsqu’il vit le messager de Dieu et après l’avoir
entendu parler,il ne put s’empêcher de se dire à lui-même "cet homme
n’est sûrement pas un imposteur".
Il embrassa l’islam entre les mains du prophète (saws).
Abou Dhar était un converti de la première heure,le sixième à le faire parmi les musulmans.
Avec
le consentement du prophète (saws) Il décida donc de retourner dans sa
tribu afin de leur dicter les principes de cette nouvelle religion et
de prêcher l’islam parmi les siens.Doué d’une grande intelligence et
d’une foi inébranlable,il réussit à convaincre d’abord sa proche
famille. Puis avec le temps et suite aux aller et retour incessants
vers la Mecque et au fur et à mesure que l’islam prenait de l’expansion
dans cette ville et et que le coran était revelé,un grand nombre de la
tribu de Ghifar,hier des bandits de grands chemins,se sont convertis à
l’islam,au point où,juste après l’Hégire,les historiens racontent que
toute la tribu de Ghifar a émigré vers Médine et a rejoint Mohamed
(saws),grâce à la volonté et la persévérance de Abou Dhar.
Le
Prophète vouait une affection particulière à l’encontre de Abou
Dhar,célèbre pour sa répugnance vis-à-vis du luxe et des objets
luxueux.Il le surnomma "Le Messie de l’islam".Il le faisait assister à
toutes les réunions importantes qu’il tenait.Le jour de la mort du
prophète(saws) Abou Dhar était malade et ne pouvait venir à son
chevet.Alors Mohamed le fît enmener par ces compagnons et en
l’étreignant,lui dit : "Abou Dhar,je ne peux partir sans te voir une
dernière fois…".
Bien plus tard, une fois,le Calife Mouawiyah
invita Abou Dhar à manger dans son palais.Lorsque ce dernier arriva et
vit le festin posé et tous ces plats et ces délicieux mets devant
lui,il refusa l’invitation et dit : "Depuis l’époque du Messager de
Dieu,je ne mange que quelques morceaux de pain d’orge.Je jure que mon
menu restera ainsi jusqu’à ce que je rencontre mon ami,le Prophète
(saws).
Une fois à Médine,il participa à la ghazoua (bataille)
de Tabouk.On raconte que ce jour là en chemin,son chameau étant trop
lent,il l’abandonna et continua la route à pied,arme et bagage à la
main.Il rejoignît bien tard le campement du Prophète (saws) et ses
compagnons.
Mohamed (saws),le voyant venir dit :
"Abou Dhar voyage seul,il mourra seul et il se lèvera seul le Jour de la Résurrection."
A
la fin de sa vie,Abou Dhar s’isola dans fin fond du désert dans un
endroit appelé Rabdha où il consacra le reste de ses jours à
l’adoration de Dieu,en solitaire (Zahèd).Il mourût dans cet endroit en
la hasardeuse présence d’un seul des compagnons du prophète Abdoullah
Ibn Massoud qui se rappela,en le mettant sous terre,la prophetie de
Mohamed(saws) au sujet de Abou Dhar,le jour de Tabouk : "Abou Dhar
voyage seul,il mourra seul et il se lèvera seul le Jour de la
Résurrection".
l’indique,appartenait à la tribu de Ghifar située à une centaine de
kilomètres de Médine, une tribu peu aimée dans le Hijaz pour sa
mauvaise réputation de pilleurs de caravanes,la plupart de ses membres
étaient des bandits de grands chemins,mais elle avait aussi parmi ses
membres,de grands poètes.
On rapporte qu'Abou Dhar El
Ghifari,idôlatre,avait une statuette qu’il adorait chaque matin et
soir.Un jour,en rentrant sous sa tente,il aperçut 2 fennecs s’enfuir
puis regarda sa statut et la vu mouillée,alors il dit ces quatre vers
en arabe,que je traduirais personnellement comme ceci :
Un Dieu qui laisse deux renards lui uriner sur la tête ,
Sans se défendre,est un Dieu bien médiocre et bien bête,
Desormais,je jure que je blasphémerai sur toutes les idoles
Et je n’adorerai que Dieu l’unique,le grand,que rien n’isole…
Il
avait entendu,par le biais d’un des membres de sa tribu,qu’un
Koraichite était apparu à la Mecque proclamant l’unicité de Dieu avec
3des mots qui ensorcellent ceux qui les entendent" que personne n’a
prononcé avant lui.Il envoya alors son frère,nommé Ounaïs,poète réputé
pour son verbe et sa plume facile,pour s’enquérir de la situation et
avoir une idée sur "ces mots magiques".
Ounaïs,le frère d’Abou dhar fut trés impressionné par ce qu’il a entendu et qui étaient en fait, des sourates du coran.
Lorsqu’il
revint chez lui,Abou Dharr lui demanda : "Quelle est alors ton opinion
sur cet homme qui appelle à l’adoration d’un Dieu unique qui ne peut
être vu ? " Il répondit : "Les gens le traitent de magicien,de devin,de
poète … Mais,par les Dieux,je n’ai rien trouvé de tout celà en lui.Les
mots qu’il prononce sont d’une rare beauté mais ne sont guère de la
poésie.En fait,ils (les mots) invitent les gens à la vertu et de ne pas
commettre de mauvaises actions."
Abou Dhar se rendit lui même à
la Mécque et rechercha secrètement Mohamed.Ali,intrigué par
l’insistance de cet homme à rester près de la Kaaba à longueur de
journée,le questionna : "Mais que veux-tu étranger ?
Je recherche un
homme nommé Mohamed,je souhaite le rencontrer".Ali le mena en cachette
vers le prophète et lorsqu’il vit le messager de Dieu et après l’avoir
entendu parler,il ne put s’empêcher de se dire à lui-même "cet homme
n’est sûrement pas un imposteur".
Il embrassa l’islam entre les mains du prophète (saws).
Abou Dhar était un converti de la première heure,le sixième à le faire parmi les musulmans.
Avec
le consentement du prophète (saws) Il décida donc de retourner dans sa
tribu afin de leur dicter les principes de cette nouvelle religion et
de prêcher l’islam parmi les siens.Doué d’une grande intelligence et
d’une foi inébranlable,il réussit à convaincre d’abord sa proche
famille. Puis avec le temps et suite aux aller et retour incessants
vers la Mecque et au fur et à mesure que l’islam prenait de l’expansion
dans cette ville et et que le coran était revelé,un grand nombre de la
tribu de Ghifar,hier des bandits de grands chemins,se sont convertis à
l’islam,au point où,juste après l’Hégire,les historiens racontent que
toute la tribu de Ghifar a émigré vers Médine et a rejoint Mohamed
(saws),grâce à la volonté et la persévérance de Abou Dhar.
Le
Prophète vouait une affection particulière à l’encontre de Abou
Dhar,célèbre pour sa répugnance vis-à-vis du luxe et des objets
luxueux.Il le surnomma "Le Messie de l’islam".Il le faisait assister à
toutes les réunions importantes qu’il tenait.Le jour de la mort du
prophète(saws) Abou Dhar était malade et ne pouvait venir à son
chevet.Alors Mohamed le fît enmener par ces compagnons et en
l’étreignant,lui dit : "Abou Dhar,je ne peux partir sans te voir une
dernière fois…".
Bien plus tard, une fois,le Calife Mouawiyah
invita Abou Dhar à manger dans son palais.Lorsque ce dernier arriva et
vit le festin posé et tous ces plats et ces délicieux mets devant
lui,il refusa l’invitation et dit : "Depuis l’époque du Messager de
Dieu,je ne mange que quelques morceaux de pain d’orge.Je jure que mon
menu restera ainsi jusqu’à ce que je rencontre mon ami,le Prophète
(saws).
Une fois à Médine,il participa à la ghazoua (bataille)
de Tabouk.On raconte que ce jour là en chemin,son chameau étant trop
lent,il l’abandonna et continua la route à pied,arme et bagage à la
main.Il rejoignît bien tard le campement du Prophète (saws) et ses
compagnons.
Mohamed (saws),le voyant venir dit :
"Abou Dhar voyage seul,il mourra seul et il se lèvera seul le Jour de la Résurrection."
A
la fin de sa vie,Abou Dhar s’isola dans fin fond du désert dans un
endroit appelé Rabdha où il consacra le reste de ses jours à
l’adoration de Dieu,en solitaire (Zahèd).Il mourût dans cet endroit en
la hasardeuse présence d’un seul des compagnons du prophète Abdoullah
Ibn Massoud qui se rappela,en le mettant sous terre,la prophetie de
Mohamed(saws) au sujet de Abou Dhar,le jour de Tabouk : "Abou Dhar
voyage seul,il mourra seul et il se lèvera seul le Jour de la
Résurrection".
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