Fatima fille du prophète
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Fatima fille du prophète
Extrait du chapitre "Fatima-Zahra" du livre "Les femmes filles du prophète condisciples vertueuses" préparé par Fadal Haja. Traduction: Dr Hébri Bousserouel.
Selon
Ibn (fils) El Abbas (que Dieu les agrée), le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) a dit "Les éminentes femmes du Paradis sont
Khadija, fille de Khouaïled, Fatima, fille de Muhmmad, Assia, fille de
Muzahem, femme de Pharaon et Marie, fille de Imran.". Rapporté par
1’Imam Ahmed et El Hakem
Fatima,
fille de Muhammad, messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui),
fille de Khadija, fille de Khouïled, quatrième et dernière fille. Elle
vit le jour à la Mecque, alors que le Prophète (salut et bénédiction
sur lui) avait presque quarante ans.
Les
Qoreichites bannirent Banou Hicham et Banou Abdel Mouttalib, familles
du Prophète (salut et bénédiction sur lui), dans les ravins aux
alentours de la Mecque. Fatima (que Dieu l’agrée) malgré sa jeunesse,
était avec ses parents. Elle tomba malade à cause de la pénurie. Les
victuailles venaient à manquer et la faim sévissait. Khadija (que Dieu
l’agrée) tomba malade et mourut. Les Qoreichites finirent par lever
l’embargo et autorisèrent la famille du Messager de Dieu (salut et
bénédiction sur lui) à regagner sa demeure. Le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) s’exila de la Mecque pour Médine, suivie par
Fatima (que Dieu l’agrée) qui partagea la responsabilité des travaux
ménagers avec sa soeur.
Ayant
atteint l’âge du mariage, les jeunes des plus riche émigrés se
présentèrent pour demander sa main. Fatima choisit Ali, fils de Abi
Talib (que Dieu l’agrée), le premier à avoir embrassé l’Islam, parmi
les jeunes et c’était lui qui a mis sa vie en danger la nuit où le
Prophète (salut et bénédiction sur lui) émigra. C’était également lui
(que Dieu l’agrée) qui avait pris la bannière le jour de la bataille de
Khaïbar. Les qualités remarquables lui furent attribuées, il prit une
place considérable auprès du Prophète (salut et bénédiction sur lui) et
parmi les Musulmans. Ainsi les époux vivaient heureux et tranquille,
avec Fatima, fille de Assad, fils de Hachim, la mère d’Ali (puisse Dieu
l’honorer). Le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui)
l’affectionnait depuis sa tendre enfance parce qu’elle l’adopta et le
protégea quand il fut jeune et orphelin. Il (salut et bénédiction sur
lui) dit: "Après Abou Talib, son défunt mari, aucune autre personne ne
fut plus prodigue qu’elle".
Quelque
temps après, elle mit au monde un garçon, dès que la nouvelle arriva
aux oreilles du Prophète (salut et bénédiction sur lui), il vint en
courant, demandant à voir le nouveau-né. Il invoqua Dieu afin qu’il
soit musulman et il lui donne le nom de Hassan. Il y eut un autre
garçon nommé El Houceïne, puis naquit El Mouhcène, qui est mort en bas
âge. Dieu accorda une faveur à cette famille vertueuse, la naissance
d’une fille nommée Zeinab, et postérieurement une autre prénommée Oum
Kelthoum, en souvenir de leurs défuntes tantes (que Dieu les agrée).
La
famille s’était agrandie, les travaux ménagers également, Fatima (que
Dieu l’agrée) seule, fut débordée. Elle moulait le grain, pétrissait le
pain, préparait à manger pour toute la famille. Son époux (que Dieu
l’agrée) la voyant fourbue, lui dit: "Va voir ton père et demandes-lui
une domestique pour t’aider." Elle partit voir
son père, afin de lui demander quelqu’un pour l’assister. Arrivée
devant le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui), elle ne sut
quoi dire. Il lui posa la question : "Qu’est-ce qui t’amène, ô, ma bien
aimée fille ?" Elle lui répondit avec pudeur: "Je suis venue simplement
te souhaiter le bonjour." Lorsqu’elle revint chez elle, Ali lui demanda
(que Dieu les agrée), ce qu’avait répondu son père (salut et
bénédiction sur lui). Elle répondit : "Je n’ai pas osé lui solliciter
quoi que ce soit." Son époux lui dit: "Lève-toi, nous allons le voir
ensemble." Ils entrèrent chez le Prophète (salut et bénédiction sur
lui) et lui exposèrent les faits, lui demandant une domestique, pour
aider Fatima (que Dieu l’agrée) dans ses nombreux travaux ménagers. Le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) ne leur répondit pas.
Ils se retirèrent chez eux. Un peu plus tard, le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) leur rendit visite dans l’intention de leur
expliquer ce qu’il fallait faire, pour arriver à juguler
l’amoncellement des corvées ménagères et autres. Il dit : "Puis-je
répondre à la requête qui vous a amené chez moi ?" Ils (que Dieu les agrée) répondirent oui, bien sûr. Le Prophète (salut et bénédiction sur lui) dit - " Gabriel
(sur lui le salut) m’apprit quelques phrases, il me dit de louez Dieu
(Alhamudillah) 10 fois, glorifiez Dieu (SubhanAllah) 10 fois, magnifiez
Dieu (Allahou Akbar) 10 fois, tout cela après chaque prière. Et avant
de vous mettre au lit, il faut louez Dieu 33 fois, glorifiez Dieu 33
fois, magnifiez Dieu 33 fois." Rapporté par El Boukhari, Muslim et
Tirmidhi.
Le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) affectionnait
considérablement les enfants d’Ali et de Fatima, El Hassan et El
Houceïne (que Dieu les agrée), invoquant Dieu: "O Mon Dieu ! Je les
aime, aimes les et aimes tous ceux qui les aiment." Il (salut et
bénédiction sur lui) les emmenait avec lui à la Mosquée et jouait avec
eux.
Fatima (que
Dieu l’agrée) était une femme qui n’attachait pas d’importance aux
choses de la vie, elle était très pieuse. A son sujet, rapportait
l’Imam El Béihaqi (que Dieu ait son âme), selon le rapport de la
bataille d’Ohod: Les femmes des Emigrés et des Ansars sortirent de
Médine avec sur leur dos le ravitaillement des fidèles, Fatima (que
Dieu l’agrée) fut parmi elles, voyant son père (salut et bénédiction
sur lui) la face en sang, elle courut l’enlacer et lui nettoyer le
visage, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) disait: "Le
courroux de Dieu est plus terrible contre ceux qui ont osé ensanglanter
le visage de Son Prophète".
Elle
fut présente dans plusieurs combats. Les batailles du fossé, de Khaïbar
et lors de la conquête de la Mecque. Elle était affectueuse et
réconfortante pour sa famille, Elle pleura amèrement lors du décès de
son cousin Djaafar (que Dieu l’agrée), fils de Abi Talib.
Lors
de l’entrée triomphale du Prophète (salut et bénédiction sur lui) à la
Mecque, Fatima (que Dieu l’agrée) rendit visite à ses proches et ses
amis. Ali (puisse Dieu l’honorer) rendit visite à sa famille. Il est
rapporté qu’un jour, Ali (puisse Dieu l’honorer) voulut se marier avec
la fille d’Abou Djahl qui était un infidèle qoreichite et qui
combattait le prophète et les musulmans, la nouvelle arriva aux
oreilles de Fatima (que Dieu ’agrée), non seulement elle refusa, mais,
elle le rapporta au Prophète (salut et bénédiction sur lui) qui
tressaillit. Il (salut et bénédiction sur lui) monta sur la tribune de
la mosquée et dit: "O braves gens Fatima est une denrée très chère à
mes yeux. Il m’est parvenu que la famille fils de Hicham, famille d’Abi
Djahl veulent marier leur fille à Ali fils de Abi Talib. Je ne leur
permettrez pas cela, mais si c’est ce que désire Ali, qu’il répudie ma
fille et qu’il épouse la leur. Je ne puis rendre licite ce qui est
illicite et réciproquement". Rapporté par El Boukhari et Muslim.
Il
était hors de question que la fille du Messager de Dieu (salut et
bénédiction sur lui) cohabite avec la fille de l’ennemi de Dieu, de Son
Prophète, des Musulmans et de l’Islam. Voilà pourquoi le Prophète
(salut et bénédiction sur lui) se mit en colère. En apprenant cela, Ali
(que Dieu l’agrée) changea d’avis, arriva chez lui demanda pardon à
Fatima (que Dieu l’agrée) et se réconcilia avec elle, lui promettant de
ne jamais l’échanger par une autre. La vertueuse Fatima (que Dieu
l’agrée) lui répondit : Que Dieu te pardonne, ô Fils de l’oncle.
Après
le pèlerinage d’adieu, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur
lui) revint à Médine et tomba malade. Fatima (que Dieu l’agrée) se
consacra à lui lors de sa maladie. Lorsqu’il (salut et bénédiction sur
lui) sentit son heure arrivée. Il la fit approchée et lui chuchota
quelques mots dans l’oreille, elle se mit à pleurer. Il lui chuchota de
nouveau quelques mots à l’oreille, cette fois-ci, elle se mit à rire.
Aïcha (que Dieu l’agrée): Je ne t’ai jamais vu aussi heureuse, pour un
jour de chagrin comme celui-ci. Pourquoi? Fatima (que Dieu l’agrée)
répondit : Je ne puis révéler le secret du Prophète (salut et
bénédiction sur lui).
Il
mourut (salut et bénédiction sur lui). Fatima et les Musulmans (que
Dieu les agrée) furent dans une affliction sans précédent. Un jour,
arriva Aïcha (que Dieu l’agrée) lui demanda: "Qu’est-ce ton père
t’avais confié avant de mourir. Elle (que Dieu l’agrée) répondit que le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) lui avait dit: "L’ange
Gabriel me récitait chaque année une fois le Coran, cette année il me
l’a récité deux fois. J’ai compris que mon heure avait sonné. Tu seras
la première de ma famille à me suivre, et oui." J’avais pleuré puis il
(salut et bénédiction sur lui) ajouta "N’es-tu pas satisfaite d’être
dans l’au-delà la souveraine des femmes du monde ?" J’ai souri.
Fatima
(que Dieu l’agrée) rendit l’âme, sa toilette funéraire fut, comme elle
l’avait sollicitée faite par Asma’a fille de Oûmis femme d’Abou Bakr et
Ali (que Dieu les agrée). Pour l’inhumer, descendirent dans sa tombe,
El Abbas et El Fadl Fils de Abbas (que Dieu les agrée) qui
l’ensevelirent de nuit au cimetière d’El Baqiî. Les émigrés et les
Ansars prièrent pour elle. La promesse de son père (salut et
bénédiction sur lui) fut authentique, elle fut la première à le suivre
parmi les gens de sa famille. Que Dieu soit satisfait d’elle et de ses
enfants.
Selon
Ibn (fils) El Abbas (que Dieu les agrée), le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) a dit "Les éminentes femmes du Paradis sont
Khadija, fille de Khouaïled, Fatima, fille de Muhmmad, Assia, fille de
Muzahem, femme de Pharaon et Marie, fille de Imran.". Rapporté par
1’Imam Ahmed et El Hakem
Fatima,
fille de Muhammad, messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui),
fille de Khadija, fille de Khouïled, quatrième et dernière fille. Elle
vit le jour à la Mecque, alors que le Prophète (salut et bénédiction
sur lui) avait presque quarante ans.
Les
Qoreichites bannirent Banou Hicham et Banou Abdel Mouttalib, familles
du Prophète (salut et bénédiction sur lui), dans les ravins aux
alentours de la Mecque. Fatima (que Dieu l’agrée) malgré sa jeunesse,
était avec ses parents. Elle tomba malade à cause de la pénurie. Les
victuailles venaient à manquer et la faim sévissait. Khadija (que Dieu
l’agrée) tomba malade et mourut. Les Qoreichites finirent par lever
l’embargo et autorisèrent la famille du Messager de Dieu (salut et
bénédiction sur lui) à regagner sa demeure. Le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) s’exila de la Mecque pour Médine, suivie par
Fatima (que Dieu l’agrée) qui partagea la responsabilité des travaux
ménagers avec sa soeur.
Ayant
atteint l’âge du mariage, les jeunes des plus riche émigrés se
présentèrent pour demander sa main. Fatima choisit Ali, fils de Abi
Talib (que Dieu l’agrée), le premier à avoir embrassé l’Islam, parmi
les jeunes et c’était lui qui a mis sa vie en danger la nuit où le
Prophète (salut et bénédiction sur lui) émigra. C’était également lui
(que Dieu l’agrée) qui avait pris la bannière le jour de la bataille de
Khaïbar. Les qualités remarquables lui furent attribuées, il prit une
place considérable auprès du Prophète (salut et bénédiction sur lui) et
parmi les Musulmans. Ainsi les époux vivaient heureux et tranquille,
avec Fatima, fille de Assad, fils de Hachim, la mère d’Ali (puisse Dieu
l’honorer). Le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui)
l’affectionnait depuis sa tendre enfance parce qu’elle l’adopta et le
protégea quand il fut jeune et orphelin. Il (salut et bénédiction sur
lui) dit: "Après Abou Talib, son défunt mari, aucune autre personne ne
fut plus prodigue qu’elle".
Quelque
temps après, elle mit au monde un garçon, dès que la nouvelle arriva
aux oreilles du Prophète (salut et bénédiction sur lui), il vint en
courant, demandant à voir le nouveau-né. Il invoqua Dieu afin qu’il
soit musulman et il lui donne le nom de Hassan. Il y eut un autre
garçon nommé El Houceïne, puis naquit El Mouhcène, qui est mort en bas
âge. Dieu accorda une faveur à cette famille vertueuse, la naissance
d’une fille nommée Zeinab, et postérieurement une autre prénommée Oum
Kelthoum, en souvenir de leurs défuntes tantes (que Dieu les agrée).
La
famille s’était agrandie, les travaux ménagers également, Fatima (que
Dieu l’agrée) seule, fut débordée. Elle moulait le grain, pétrissait le
pain, préparait à manger pour toute la famille. Son époux (que Dieu
l’agrée) la voyant fourbue, lui dit: "Va voir ton père et demandes-lui
une domestique pour t’aider." Elle partit voir
son père, afin de lui demander quelqu’un pour l’assister. Arrivée
devant le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui), elle ne sut
quoi dire. Il lui posa la question : "Qu’est-ce qui t’amène, ô, ma bien
aimée fille ?" Elle lui répondit avec pudeur: "Je suis venue simplement
te souhaiter le bonjour." Lorsqu’elle revint chez elle, Ali lui demanda
(que Dieu les agrée), ce qu’avait répondu son père (salut et
bénédiction sur lui). Elle répondit : "Je n’ai pas osé lui solliciter
quoi que ce soit." Son époux lui dit: "Lève-toi, nous allons le voir
ensemble." Ils entrèrent chez le Prophète (salut et bénédiction sur
lui) et lui exposèrent les faits, lui demandant une domestique, pour
aider Fatima (que Dieu l’agrée) dans ses nombreux travaux ménagers. Le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) ne leur répondit pas.
Ils se retirèrent chez eux. Un peu plus tard, le Prophète (salut et
bénédiction sur lui) leur rendit visite dans l’intention de leur
expliquer ce qu’il fallait faire, pour arriver à juguler
l’amoncellement des corvées ménagères et autres. Il dit : "Puis-je
répondre à la requête qui vous a amené chez moi ?" Ils (que Dieu les agrée) répondirent oui, bien sûr. Le Prophète (salut et bénédiction sur lui) dit - " Gabriel
(sur lui le salut) m’apprit quelques phrases, il me dit de louez Dieu
(Alhamudillah) 10 fois, glorifiez Dieu (SubhanAllah) 10 fois, magnifiez
Dieu (Allahou Akbar) 10 fois, tout cela après chaque prière. Et avant
de vous mettre au lit, il faut louez Dieu 33 fois, glorifiez Dieu 33
fois, magnifiez Dieu 33 fois." Rapporté par El Boukhari, Muslim et
Tirmidhi.
Le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) affectionnait
considérablement les enfants d’Ali et de Fatima, El Hassan et El
Houceïne (que Dieu les agrée), invoquant Dieu: "O Mon Dieu ! Je les
aime, aimes les et aimes tous ceux qui les aiment." Il (salut et
bénédiction sur lui) les emmenait avec lui à la Mosquée et jouait avec
eux.
Fatima (que
Dieu l’agrée) était une femme qui n’attachait pas d’importance aux
choses de la vie, elle était très pieuse. A son sujet, rapportait
l’Imam El Béihaqi (que Dieu ait son âme), selon le rapport de la
bataille d’Ohod: Les femmes des Emigrés et des Ansars sortirent de
Médine avec sur leur dos le ravitaillement des fidèles, Fatima (que
Dieu l’agrée) fut parmi elles, voyant son père (salut et bénédiction
sur lui) la face en sang, elle courut l’enlacer et lui nettoyer le
visage, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) disait: "Le
courroux de Dieu est plus terrible contre ceux qui ont osé ensanglanter
le visage de Son Prophète".
Elle
fut présente dans plusieurs combats. Les batailles du fossé, de Khaïbar
et lors de la conquête de la Mecque. Elle était affectueuse et
réconfortante pour sa famille, Elle pleura amèrement lors du décès de
son cousin Djaafar (que Dieu l’agrée), fils de Abi Talib.
Lors
de l’entrée triomphale du Prophète (salut et bénédiction sur lui) à la
Mecque, Fatima (que Dieu l’agrée) rendit visite à ses proches et ses
amis. Ali (puisse Dieu l’honorer) rendit visite à sa famille. Il est
rapporté qu’un jour, Ali (puisse Dieu l’honorer) voulut se marier avec
la fille d’Abou Djahl qui était un infidèle qoreichite et qui
combattait le prophète et les musulmans, la nouvelle arriva aux
oreilles de Fatima (que Dieu ’agrée), non seulement elle refusa, mais,
elle le rapporta au Prophète (salut et bénédiction sur lui) qui
tressaillit. Il (salut et bénédiction sur lui) monta sur la tribune de
la mosquée et dit: "O braves gens Fatima est une denrée très chère à
mes yeux. Il m’est parvenu que la famille fils de Hicham, famille d’Abi
Djahl veulent marier leur fille à Ali fils de Abi Talib. Je ne leur
permettrez pas cela, mais si c’est ce que désire Ali, qu’il répudie ma
fille et qu’il épouse la leur. Je ne puis rendre licite ce qui est
illicite et réciproquement". Rapporté par El Boukhari et Muslim.
Il
était hors de question que la fille du Messager de Dieu (salut et
bénédiction sur lui) cohabite avec la fille de l’ennemi de Dieu, de Son
Prophète, des Musulmans et de l’Islam. Voilà pourquoi le Prophète
(salut et bénédiction sur lui) se mit en colère. En apprenant cela, Ali
(que Dieu l’agrée) changea d’avis, arriva chez lui demanda pardon à
Fatima (que Dieu l’agrée) et se réconcilia avec elle, lui promettant de
ne jamais l’échanger par une autre. La vertueuse Fatima (que Dieu
l’agrée) lui répondit : Que Dieu te pardonne, ô Fils de l’oncle.
Après
le pèlerinage d’adieu, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur
lui) revint à Médine et tomba malade. Fatima (que Dieu l’agrée) se
consacra à lui lors de sa maladie. Lorsqu’il (salut et bénédiction sur
lui) sentit son heure arrivée. Il la fit approchée et lui chuchota
quelques mots dans l’oreille, elle se mit à pleurer. Il lui chuchota de
nouveau quelques mots à l’oreille, cette fois-ci, elle se mit à rire.
Aïcha (que Dieu l’agrée): Je ne t’ai jamais vu aussi heureuse, pour un
jour de chagrin comme celui-ci. Pourquoi? Fatima (que Dieu l’agrée)
répondit : Je ne puis révéler le secret du Prophète (salut et
bénédiction sur lui).
Il
mourut (salut et bénédiction sur lui). Fatima et les Musulmans (que
Dieu les agrée) furent dans une affliction sans précédent. Un jour,
arriva Aïcha (que Dieu l’agrée) lui demanda: "Qu’est-ce ton père
t’avais confié avant de mourir. Elle (que Dieu l’agrée) répondit que le
Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) lui avait dit: "L’ange
Gabriel me récitait chaque année une fois le Coran, cette année il me
l’a récité deux fois. J’ai compris que mon heure avait sonné. Tu seras
la première de ma famille à me suivre, et oui." J’avais pleuré puis il
(salut et bénédiction sur lui) ajouta "N’es-tu pas satisfaite d’être
dans l’au-delà la souveraine des femmes du monde ?" J’ai souri.
Fatima
(que Dieu l’agrée) rendit l’âme, sa toilette funéraire fut, comme elle
l’avait sollicitée faite par Asma’a fille de Oûmis femme d’Abou Bakr et
Ali (que Dieu les agrée). Pour l’inhumer, descendirent dans sa tombe,
El Abbas et El Fadl Fils de Abbas (que Dieu les agrée) qui
l’ensevelirent de nuit au cimetière d’El Baqiî. Les émigrés et les
Ansars prièrent pour elle. La promesse de son père (salut et
bénédiction sur lui) fut authentique, elle fut la première à le suivre
parmi les gens de sa famille. Que Dieu soit satisfait d’elle et de ses
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