LE HADITH
LE HADITH
Wa Salam Aleikoum Wa Ramatullah Wa Barakatuh
IL est le récit de ce que Muhammad a fait, dit ou toléré chez ses adhérents. Il s’agit d’une collection de narrations fragmentaires provenant de milliers de sources. Dans chaque récit un compagnon du Prophète rapport un fait dont il a été témoin, la transmission s’est faite à la fois de vive voix et par écrit.
Les collections écrites des paroles du Prophète ont commencé dès le vivant de Muhammad (psl), car plusieurs visiteurs notaient leur conversation avec lui et leurs propres observations.
Postérieurement, les chercheurs commencèrent à en faire des collections plus complètes, réunissant les souvenirs de plusieurs compagnons en un seul ouvrage.
Plus tard , des ouvrages plus complets ont été rédigés , et nous possédons maintenant un certains nombres de travaux de ce genre , dont six sont considérés comme canoniques , plus authentiques que les autres.
Les collections du Hadîth, deuxième source de la loi et de la foi islamique, prennent une place inférieure au Coran.
De très bonne heure, on contrôla la véracité des récits individuels par les témoignages intérieurs et extérieurs (Riwâyah, dirâyah), et de ce besoin naquit une nouvelle science.
Cette science de la critique comporte d’abord les biographies de tous les narrateurs du Hadîth, donnant leur date de naissance et de mort, noms de leurs maîtres et de leurs éléves, des détails sur leurs capacités intellectuelles et morales etc. ...
Ce travail était nécessaire car chaque récit se fait, chez les auteurs du Hadîth, par la chaîne des sources.
C’est surtout du Hadîth, récits fragmentaires sur la vie du Prophète, qu’on a plus tard reconstitué la Sîrah (véritable biographie du Prophète).
L’écriture arabe primitive avait le défaut d’ambiguïté. Pour y remédier , on employa le moyen de ne pas se contenter d’un texte écrit , mais aussi d’ en faire une lecture devant son auteur , qui à son tour l’avait faite à l’auteur dont il le tenait , ce dernier à l’auteur précédent etc.…
On obtenait ainsi un certificat d’authenticité marqué sur l’exemplaire, qui était corrigé, si nécessaire.
Cela continua de génération en génération pour le même ouvrage et quelque fois sur le même exemplaire.
Cette tradition d’enseignement a subsisté jusqu’à nos jours dans les pays musulmans, personne n’est considéré comme savant digne de Foi s’il ne possède un certificat mentionnant toute la chaîne des narrateurs d’un ouvrage quelconque depuis sa compilation jusqu’à nos jours, une chaîne ininterrompue de génération en génération.
Pour les textes d’une telle importance pratique dans la vie d’une communauté, aucun doute, même léger, ne pouvait être admis.
IL est le récit de ce que Muhammad a fait, dit ou toléré chez ses adhérents. Il s’agit d’une collection de narrations fragmentaires provenant de milliers de sources. Dans chaque récit un compagnon du Prophète rapport un fait dont il a été témoin, la transmission s’est faite à la fois de vive voix et par écrit.
Les collections écrites des paroles du Prophète ont commencé dès le vivant de Muhammad (psl), car plusieurs visiteurs notaient leur conversation avec lui et leurs propres observations.
Postérieurement, les chercheurs commencèrent à en faire des collections plus complètes, réunissant les souvenirs de plusieurs compagnons en un seul ouvrage.
Plus tard , des ouvrages plus complets ont été rédigés , et nous possédons maintenant un certains nombres de travaux de ce genre , dont six sont considérés comme canoniques , plus authentiques que les autres.
Les collections du Hadîth, deuxième source de la loi et de la foi islamique, prennent une place inférieure au Coran.
De très bonne heure, on contrôla la véracité des récits individuels par les témoignages intérieurs et extérieurs (Riwâyah, dirâyah), et de ce besoin naquit une nouvelle science.
Cette science de la critique comporte d’abord les biographies de tous les narrateurs du Hadîth, donnant leur date de naissance et de mort, noms de leurs maîtres et de leurs éléves, des détails sur leurs capacités intellectuelles et morales etc. ...
Ce travail était nécessaire car chaque récit se fait, chez les auteurs du Hadîth, par la chaîne des sources.
C’est surtout du Hadîth, récits fragmentaires sur la vie du Prophète, qu’on a plus tard reconstitué la Sîrah (véritable biographie du Prophète).
L’écriture arabe primitive avait le défaut d’ambiguïté. Pour y remédier , on employa le moyen de ne pas se contenter d’un texte écrit , mais aussi d’ en faire une lecture devant son auteur , qui à son tour l’avait faite à l’auteur dont il le tenait , ce dernier à l’auteur précédent etc.…
On obtenait ainsi un certificat d’authenticité marqué sur l’exemplaire, qui était corrigé, si nécessaire.
Cela continua de génération en génération pour le même ouvrage et quelque fois sur le même exemplaire.
Cette tradition d’enseignement a subsisté jusqu’à nos jours dans les pays musulmans, personne n’est considéré comme savant digne de Foi s’il ne possède un certificat mentionnant toute la chaîne des narrateurs d’un ouvrage quelconque depuis sa compilation jusqu’à nos jours, une chaîne ininterrompue de génération en génération.
Pour les textes d’une telle importance pratique dans la vie d’une communauté, aucun doute, même léger, ne pouvait être admis.
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