L'épreuve par les maladies et ses bénéfices
L'épreuve par les maladies et ses bénéfices
Je vous recommande, ô Hommes, ainsi qu'à moi-même
la crainte d'Allah (le Puissant et le Très Haut) qui est une protection
pendant les épreuves et un soulagement lors des soucis et des malheurs.
Et sachez, qu'Allah vous protège, que l'épreuve est une loi divine qui
fait partie des nécessités de la sagesse d'Allah (qu'Il soit glorifié)
et de Sa justice ; il est représenté de toute évidence par la pauvreté
et la richesse, la bonne santé et la maladie, la peur et la sécurité,
la diminution et l'augmentation ; plus exactement, tout ce que nous
aimons et détestons ne sort pas du cercle de l'épreuve, Allah (qu'Il
soit exalté) a dit :
{ Nous les avons éprouvés par des biens et
par des maux, peut-être reviendraient-ils (au droit chemin) } [ Sourate
7 - verset 168 ]
Et Il a dit (qu'Il soit glorifié) :
{
Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation.
Et c'est à Nous que vous serez ramenés } [ Sourate 21 - verset 35 ]
Serviteurs d'Allah !
L'homme
intelligent et sage doit avoir la conviction que toutes les choses ont
déjà été décidées, et qu'Allah a prédestiné les choses minimes et
importantes, Il a su ce qui est passé, ce qui se produira, et si cela
avait du se produire comment il se serait produit :
{ Nulle bête
marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme
vous une communauté. Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre } [
Sourate Houd 11 - Verset 6 ]
Le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
La première chose qu'Allah créa est la plume [ Al-Qualame ] ,
Il lui dit : " Ecris ".
Elle dit : " O Mon Seigneur ! Que dois-je écrire ? ".
Il dit : "Ecris la destinée de toute chose jusqu'au jour du jugement"
[ Rapporté par Abou Dawoud.]
Donc,
ce qui a été prédestiné, serviteurs d'Allah, doit se produire
inéluctablement, et les créatures ne peuvent pas réaliser ce qui ne
doit pas se produire ; et si une situation difficile et des affaires
déplaisantes sont prédestinées pour l'homme, il doit alors s'habiller
avec deux vêtements : le premier : la patience, et l'autre : la
satisfaction, afin qu'il reçoive la récompense complète [pour cette
épreuve].
Combien de difficultés furent difficiles et le monde
entier fut incapable de les faire disparaître, puis ils en furent
soulagés facilement en moins d'un instant.
On dit à Al-Hassane : "O Abou Saïd ! D'où vient ce comportement ?".
Il dit : "A cause de l'insuffisance de la satisfaction pour Allah [ lorsque les épreuves viennent ]".
Et on lui dit : "Et d'où vient l'insuffisance de la satisfaction pour Allah ?".
Il dit : "A cause de l'insuffisance de la connaissance d'Allah".
Lorsque
l'on fit venir Saïd ibn Joubéïr devant Al-Hadjadj pour qu'il le tue, un
homme pleura, Saïd lui dit alors : "Pourquoi pleures-tu ?".
Il dit : "A cause de ce qui t'arrive".
Saïd dit : "Donc, ne pleure pas. Il était dans la science d'Allah que cela se produise, puis il lut :
"Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé".
[ Sourate 57 - verset 22 ]
Ce qui arrive à l'homme, si c'est une chose qui le réjouit, c'est alors
un bienfait évident ; et si c'est une chose qui ne le réjouit pas,
c'est un bienfait aussi, soit cette chose efface ses péchés et il sera
récompensé pour avoir patienté, ou cette chose contient une sagesse et
une miséricorde qu'Allah seul connaît :
"Or, il se peut que
vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien.
Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est
mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas". [ Sourate
2 - verset 216 ]
Et le messager d'Allah a dit vrai en disant :
" L'affaire du croyant est étonnante, tout ce qui lui arrive est un bien pour lui.
S'il lui arrive une chose qui le réjouit et qu’il remercie, c'est un bien pour lui ;
Et s'il lui arrive un mal et qu'il patiente, c'est un bien pour lui.
Et ceci n'est que pour le croyant" [ Rapporté par Mouslim. ]
O Hommes !
Tous
les hommes sont d'accord à l'unanimité sur le fait que la bonne santé
est une couronne sur la tête de ceux qui jouissent d'une bonne santé
que les malades seulement voient, et que la bonne santé est un bienfait
dont beaucoup de gens sont privés.
Les maladies, serviteurs
d'Allah, sont des maux répandus comme le feu se répand dans le bois
sec, aucune période et aucun pays n'en sont épargnés, et aucun homme
n'en est protégé ou presque, sauf celui à qui Allah fait miséricorde.
Car ces maladies sont des syndromes prévisibles, et il est impossible que la vie en soit dépourvue.
Huit choses doivent arriver à un jeune homme - et il doit absolument subir ces huits choses.
La joie, le souci, l'union, la séparation, la facilité, la difficulté, puis la maladie et la bonne santé.
Bien
que les maladies soient amères et lourdes, s'aggravent et deviennent
difficiles, le Créateur (qu'Il soit exalté) y a mis des sagesses et
beaucoup de bénéfices, certains les connaissent et d'autres ne les
connaissent pas. Et Ibn Al-Quayyim a dit dans son livre "Chifa
Al-Alile" qu'il a dénombré plus de cent bénéfices des maladies. Et il a
dit aussi :
"Le fait que le coeur et l'âme tirent profit des
douleurs et des maladies ne peut être ressenti que par une personne
dont le coeur est vivant, car la santé des coeurs et des âmes repose
sur les douleurs des corps et leurs difficultés".
L'épreuve par les maladies peut être un don d'Allah et une miséricorde afin qu'Il expie les péchés et augmente les degrés.
Et la fièvre demanda la permission de parler au prophète , il dit alors : "Qui est-ce ?".
Elle dit : "Oum Mildame " - c'est une surnom de la fièvre -.
Il
ordonna alors qu'elle soit envoyée aux habitants de Quouba, qui
subirent à cause d'elle ce qu'Allah seul sait ; ils vinrent alors se
plaindre au prophète .
Il dit alors : "Que désirez-vous ? :
Si vous le voulez, je demande à Allah qu'Il vous en épargne, et si vous
le voulez, elle sera pour vous une purification".
Ils dirent : "O Messager d'Allah ! Purifie-t-elle ?". Il dit : "Oui".
Ils dirent : "Alors, laisse-la", [ Rapporté par Ahmed et Al-Haakim.]
Le prophète a dit :
"Aucun musulman ne subit un mal comme la maladie ou autre sans qu'Allah efface ses péchés comme l'arbre perd ses feuilles"
[Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.]
Et un homme dit au messager d'Allah : "Ces maladies que nous subissons, qu'avons-nous avec elles".
Il dit : "L'expiation de vos péchés" . - Oubaï ibn Kâab dit : "Même si elles ne sont pas nombreuses".
Il dit : "Même une épine et ensuite, ce qu'il y a de plus grave qu'elle"
[ Rapporté par Ahmed.]
Et le messager d'Allah rendit visite à un malade qui souffrait de la fièvre, il dit :
"Sois
heureux ! Car Allah a dit : "Elle est mon feu que Je lance sur mon
serviteur croyant dans ce monde afin qu'il soit sa part du feu de
l'autre monde"
[ Rapporté par Ahmed et Ibn Maajah.]
Ainsi, serviteurs d'Allah, nous connaissons les résultats positifs que
produisent la maladie, et nous savons que son goût est comme l'aloès,
mais ses fins [ses conséquences] sont plus douces que le miel pur.
Donc, pourquoi nous fâchons-nous à cause de la maladie qui nous touche,
ou l'injurions-nous ou disons-nous : "si seulement…" ? Et est-ce que :
"si seulement…" est utile ?
Et sachez que le messager d'Allah entra chez Oum As-Saa'ib et dit :
"Qu'as-tu, ô Oum As-Saa'ib, à trembler ?" . Elle dit : "La fièvre - qu'Allah ne la bénisse pas-".
Il
dit : "N'insulte pas la fièvre, car elle fait partir les péchés des
fils d'Adam comme la soufflerie [le feu] fait partir le mâchefer"
[ Rapporté par Mouslim. ]
Un
homme parmi les pieux prédécesseurs fut atteint d'une maladie au pied,
et il ne souffrit pas et ne se plaignit pas, mais il sourit et dit :
"Inna lillah wa inna ilaïhi raji'ôune" [ Nous apportons à Allah et nous
retournerons à Lui ]. On lui dit : "Tu es atteint par cette maladie et
tu ne souffre pas ?".
Il dit alors : "La douceur de sa récompense m'a fait oublié l'amertume de sa douleur".
Serviteurs d'Allah !
Il
ne faut pas penser que la maladie est une chose qui doit être désirée,
car le croyant ne doit pas espérer avoir des épreuves, et il ne doit
pas demander à Allah de lui donner la maladie ; le messager d'Allah a
dit :
"Demandez à Allah la pardon et la santé, car aucun d'entre
vous n'a obtenu après la conviction, une chose meilleure que la santé"
[ Rapporté par An-Nassa'i et Ibn Maajah ]
Et il a dit :
"Que Je sois en bonne santé, puis je remercie, est plus aimé pour moi que d'être éprouvé, puis patienter".
Nous
comprenons ainsi que la maladie n'est pas le but en elle-même, mais ce
qu'elle engendre comme la patience, espérer recevoir la récompense
d'Allah, et louer Celui qui donne les bienfaits dans toutes les
situations.
Cheikh ibn Taymiyah (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
"En
ce qui concerne les malheurs qui surviennent sans que le serviteur ne
choisisse comme la maladie, la mort d'une personne que l'on aime, et le
fait que le voleur prenne son argent, le serviteur est alors récompensé
pour sa patience face à ces malheurs, et non pas pour le malheur dont
il est touché ; mais le malheur efface les péchés, et la récompense est
obtenu pour les actions accomplies en ayant le choix".
Ainsi,
serviteurs d'Allah, le mécréant et le musulman, le pieux et le pervers,
se rassemblent en ce qui concerne l'épreuve de la maladie, et ils se
séparent en ce qui concerne le bénéfice et la fin, Ibn Mass'ôud a dit :
"Vous
voyez le mécréant parmi ceux qui ont une très bonne santé corporelle et
dont le coeur est le plus malade ; et vous rencontrez le croyant étant
parmi ceux qui ont le coeur le plus sain, et le corps le plus malade.
Je jure par Allah que si vos coeurs étaient malades et vos corps en
bonne santé, vous seriez plus insignifiant auprès d'Allah que le
scarabée".
Et Salmane Al-Faarissi entra chez un malade à qui il rendit visite, et lui dit :
"Sois
heureux ! Car Allah fait que la maladie du croyant soit une expiation
[de ses péchés], et la maladie du pervers est comme le chameau qui a
été attaché par ses propriétaires, puis ils l'ont libéré, alors il ne
sait pas pourquoi il a été attaché ni pourquoi il a été libéré".
Serviteurs d'Allah !
Lorsque
l'Islam exhorte à la patience pendant les épreuves, et qu'il expose les
bons effets et les sagesses des maladies, il ne faut pas qu'une
personne qui se trompe, pense qu'il fait l'éloge des douleurs, et qu'il
honore les souffrances et les maladies ; mais l'Islam loue plutôt les
gens qui subissent des épreuves et des maladies pour la maîtrise de
leurs émotions et leur bonne conviction :
"Pourquoi Allah vous infligerait-Il un châtiment si vous êtes reconnaissants et croyants ?
Allah est Reconnaissant et Omniscient".
Ourwa
ibn Az-Zoubaïr se plaignit de la gangrène ; ils la coupèrent alors de
son genou tout en étant silencieux sans crier ; et la même nuit, un
parmi ses fils tomba d'un toit et mourut. Ourwa dit alors :
"O Mon Seigneur ! Louange à Toi ! O Mon Seigneur ! Louange à Toi !
Ils étaient sept, Tu as pris un parmi eux et Tu as laissé six ;
J'avais quatre extrémités [les membres], Tu en as pris une et Tu as laissé les trois autres ;
Et si Tu as pris, c'est Toi qui as donné ; et si Tu as éprouvé, Tu as aussi donné la santé".
Donc,
qu'Allah fasse miséricorde à Ourwa et lui pardonne ! Certaines maladies
étaient pour lui plus faciles que d'autres, et son épreuve plus facile
que l'épreuve d'une autre personne ; donc, sa maladie et son épreuve
ont été faciles pour lui. Et c'est ainsi que le croyant doit être, il
voit avec l'oeil de sa perspicacité et il remercie alors Allah pour
deux choses :
* La première : le fait que ce qui pouvait être plus grave a été repoussé.
* La deuxième : le fait que ce qui pouvait disparaître comme la bonne
santé et le bien abondant, est resté [n'a pas disparu] ; il regarde le
bienfait qui est présent avant de regarder le bienfait qui est parti.
Serviteurs d'Allah !
Lorsque
la maladie est présente, puis s'aggrave, la patience est la seule
protection par la grâce d'Allah contre l'inquiétude, et elle est la
guidée qui protège du désespoir pendant les tourments ; le croyant ne
doit donc pas être effrayé à cause d'un nuage qui apparaît à l'horizon,
même s'il est suivi d'un autre et d'un troisième.
Cependant,
l'homme ignore les réalités et il reste perplexe devant les difficultés
lorsqu'elles surviennent ; et selon sa nature, il devient nerveux et
déteste la patience ; elle devient pour lui d'un goût amer, alors il
balbutie et est gêné, puis il essaye de sortir de sa situation
rapidement et oublie la parole de son Créateur :
"L'homme a été
créé prompt dans sa nature. Je vous montrerai Mes signes [ la
réalisation de Mes menaces ]. Ne me hâtez donc pas".
[ Sourate Al- Anbiya 21 - Les Prophètes - verset 37 ]
Et
écoutez, qu'Allah vous protège, ce que notre prophète a raconté à
propos de la maladie de Job [Ayoub] (que la paix soit sur lui) ; il a
dit :
Job le prophète d'Allah fut éprouvé pendant dix-huit ans,
les gens proches et éloignés de lui l'abandonnèrent, sauf deux hommes
parmi ses frères qui étaient très proches de lui, ils lui rendaient
visite le matin et le soir ; puis, l'un d'eux dit à l'autre :
"Tu sais, Je jure par Allah que Job a commis un péché qu'aucune personne au monde n'a commis".
Il lui dit : "Et pourquoi ?".
Il dit : "Depuis dix-huit ans, Allah ne lui a pas fait miséricorde en le guérissant".
Lorsque l'homme lui rendit visite le soir, il ne patienta pas et lui mentionna la parole de l'autre. Job dit alors :
"Je ne sais rien au sujet de ce que tu dis, sauf qu'Allah sait que je
passais à côté de deux hommes qui se querellaient et évoquaient Allah
[pendant la querelle] ; puis je retournais chez moi et j'expiais mes
péchés commis à cause d'eux, car je voulais qu'Allah ne soit évoqué que
pour la vérité".
Il dit : " Et il sortait pour faire
ses besoins ; lorsqu'il finissait, sa femme tenait sa main. Puis un
jour, il s'attarda, et Allah révéla à Job au même endroit où il se
trouvait :
"Frappe [la terre] de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire".
Elle
le trouva lent et le lui fit savoir ; alors il se présenta à elle,
Allah ayant fait disparaître sa maladie et en étant en très bonne santé
; lorsqu'elle le vit, elle dit :
"O ! Qu'Allah te
bénisse ! As-tu vu le prophète d'Allah qui est affligé d'une épreuve ?
Et je jure par Allah que je n'ai jamais vu une personne qui lui
ressemble plus que toi lorsqu'il était en bonne santé".
Il dit : "C'est moi ! C'est bien moi !".
la crainte d'Allah (le Puissant et le Très Haut) qui est une protection
pendant les épreuves et un soulagement lors des soucis et des malheurs.
Et sachez, qu'Allah vous protège, que l'épreuve est une loi divine qui
fait partie des nécessités de la sagesse d'Allah (qu'Il soit glorifié)
et de Sa justice ; il est représenté de toute évidence par la pauvreté
et la richesse, la bonne santé et la maladie, la peur et la sécurité,
la diminution et l'augmentation ; plus exactement, tout ce que nous
aimons et détestons ne sort pas du cercle de l'épreuve, Allah (qu'Il
soit exalté) a dit :
{ Nous les avons éprouvés par des biens et
par des maux, peut-être reviendraient-ils (au droit chemin) } [ Sourate
7 - verset 168 ]
Et Il a dit (qu'Il soit glorifié) :
{
Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation.
Et c'est à Nous que vous serez ramenés } [ Sourate 21 - verset 35 ]
Serviteurs d'Allah !
L'homme
intelligent et sage doit avoir la conviction que toutes les choses ont
déjà été décidées, et qu'Allah a prédestiné les choses minimes et
importantes, Il a su ce qui est passé, ce qui se produira, et si cela
avait du se produire comment il se serait produit :
{ Nulle bête
marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme
vous une communauté. Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre } [
Sourate Houd 11 - Verset 6 ]
Le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
La première chose qu'Allah créa est la plume [ Al-Qualame ] ,
Il lui dit : " Ecris ".
Elle dit : " O Mon Seigneur ! Que dois-je écrire ? ".
Il dit : "Ecris la destinée de toute chose jusqu'au jour du jugement"
[ Rapporté par Abou Dawoud.]
Donc,
ce qui a été prédestiné, serviteurs d'Allah, doit se produire
inéluctablement, et les créatures ne peuvent pas réaliser ce qui ne
doit pas se produire ; et si une situation difficile et des affaires
déplaisantes sont prédestinées pour l'homme, il doit alors s'habiller
avec deux vêtements : le premier : la patience, et l'autre : la
satisfaction, afin qu'il reçoive la récompense complète [pour cette
épreuve].
Combien de difficultés furent difficiles et le monde
entier fut incapable de les faire disparaître, puis ils en furent
soulagés facilement en moins d'un instant.
On dit à Al-Hassane : "O Abou Saïd ! D'où vient ce comportement ?".
Il dit : "A cause de l'insuffisance de la satisfaction pour Allah [ lorsque les épreuves viennent ]".
Et on lui dit : "Et d'où vient l'insuffisance de la satisfaction pour Allah ?".
Il dit : "A cause de l'insuffisance de la connaissance d'Allah".
Lorsque
l'on fit venir Saïd ibn Joubéïr devant Al-Hadjadj pour qu'il le tue, un
homme pleura, Saïd lui dit alors : "Pourquoi pleures-tu ?".
Il dit : "A cause de ce qui t'arrive".
Saïd dit : "Donc, ne pleure pas. Il était dans la science d'Allah que cela se produise, puis il lut :
"Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé".
[ Sourate 57 - verset 22 ]
Ce qui arrive à l'homme, si c'est une chose qui le réjouit, c'est alors
un bienfait évident ; et si c'est une chose qui ne le réjouit pas,
c'est un bienfait aussi, soit cette chose efface ses péchés et il sera
récompensé pour avoir patienté, ou cette chose contient une sagesse et
une miséricorde qu'Allah seul connaît :
"Or, il se peut que
vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien.
Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est
mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas". [ Sourate
2 - verset 216 ]
Et le messager d'Allah a dit vrai en disant :
" L'affaire du croyant est étonnante, tout ce qui lui arrive est un bien pour lui.
S'il lui arrive une chose qui le réjouit et qu’il remercie, c'est un bien pour lui ;
Et s'il lui arrive un mal et qu'il patiente, c'est un bien pour lui.
Et ceci n'est que pour le croyant" [ Rapporté par Mouslim. ]
O Hommes !
Tous
les hommes sont d'accord à l'unanimité sur le fait que la bonne santé
est une couronne sur la tête de ceux qui jouissent d'une bonne santé
que les malades seulement voient, et que la bonne santé est un bienfait
dont beaucoup de gens sont privés.
Les maladies, serviteurs
d'Allah, sont des maux répandus comme le feu se répand dans le bois
sec, aucune période et aucun pays n'en sont épargnés, et aucun homme
n'en est protégé ou presque, sauf celui à qui Allah fait miséricorde.
Car ces maladies sont des syndromes prévisibles, et il est impossible que la vie en soit dépourvue.
Huit choses doivent arriver à un jeune homme - et il doit absolument subir ces huits choses.
La joie, le souci, l'union, la séparation, la facilité, la difficulté, puis la maladie et la bonne santé.
Bien
que les maladies soient amères et lourdes, s'aggravent et deviennent
difficiles, le Créateur (qu'Il soit exalté) y a mis des sagesses et
beaucoup de bénéfices, certains les connaissent et d'autres ne les
connaissent pas. Et Ibn Al-Quayyim a dit dans son livre "Chifa
Al-Alile" qu'il a dénombré plus de cent bénéfices des maladies. Et il a
dit aussi :
"Le fait que le coeur et l'âme tirent profit des
douleurs et des maladies ne peut être ressenti que par une personne
dont le coeur est vivant, car la santé des coeurs et des âmes repose
sur les douleurs des corps et leurs difficultés".
L'épreuve par les maladies peut être un don d'Allah et une miséricorde afin qu'Il expie les péchés et augmente les degrés.
Et la fièvre demanda la permission de parler au prophète , il dit alors : "Qui est-ce ?".
Elle dit : "Oum Mildame " - c'est une surnom de la fièvre -.
Il
ordonna alors qu'elle soit envoyée aux habitants de Quouba, qui
subirent à cause d'elle ce qu'Allah seul sait ; ils vinrent alors se
plaindre au prophète .
Il dit alors : "Que désirez-vous ? :
Si vous le voulez, je demande à Allah qu'Il vous en épargne, et si vous
le voulez, elle sera pour vous une purification".
Ils dirent : "O Messager d'Allah ! Purifie-t-elle ?". Il dit : "Oui".
Ils dirent : "Alors, laisse-la", [ Rapporté par Ahmed et Al-Haakim.]
Le prophète a dit :
"Aucun musulman ne subit un mal comme la maladie ou autre sans qu'Allah efface ses péchés comme l'arbre perd ses feuilles"
[Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.]
Et un homme dit au messager d'Allah : "Ces maladies que nous subissons, qu'avons-nous avec elles".
Il dit : "L'expiation de vos péchés" . - Oubaï ibn Kâab dit : "Même si elles ne sont pas nombreuses".
Il dit : "Même une épine et ensuite, ce qu'il y a de plus grave qu'elle"
[ Rapporté par Ahmed.]
Et le messager d'Allah rendit visite à un malade qui souffrait de la fièvre, il dit :
"Sois
heureux ! Car Allah a dit : "Elle est mon feu que Je lance sur mon
serviteur croyant dans ce monde afin qu'il soit sa part du feu de
l'autre monde"
[ Rapporté par Ahmed et Ibn Maajah.]
Ainsi, serviteurs d'Allah, nous connaissons les résultats positifs que
produisent la maladie, et nous savons que son goût est comme l'aloès,
mais ses fins [ses conséquences] sont plus douces que le miel pur.
Donc, pourquoi nous fâchons-nous à cause de la maladie qui nous touche,
ou l'injurions-nous ou disons-nous : "si seulement…" ? Et est-ce que :
"si seulement…" est utile ?
Et sachez que le messager d'Allah entra chez Oum As-Saa'ib et dit :
"Qu'as-tu, ô Oum As-Saa'ib, à trembler ?" . Elle dit : "La fièvre - qu'Allah ne la bénisse pas-".
Il
dit : "N'insulte pas la fièvre, car elle fait partir les péchés des
fils d'Adam comme la soufflerie [le feu] fait partir le mâchefer"
[ Rapporté par Mouslim. ]
Un
homme parmi les pieux prédécesseurs fut atteint d'une maladie au pied,
et il ne souffrit pas et ne se plaignit pas, mais il sourit et dit :
"Inna lillah wa inna ilaïhi raji'ôune" [ Nous apportons à Allah et nous
retournerons à Lui ]. On lui dit : "Tu es atteint par cette maladie et
tu ne souffre pas ?".
Il dit alors : "La douceur de sa récompense m'a fait oublié l'amertume de sa douleur".
Serviteurs d'Allah !
Il
ne faut pas penser que la maladie est une chose qui doit être désirée,
car le croyant ne doit pas espérer avoir des épreuves, et il ne doit
pas demander à Allah de lui donner la maladie ; le messager d'Allah a
dit :
"Demandez à Allah la pardon et la santé, car aucun d'entre
vous n'a obtenu après la conviction, une chose meilleure que la santé"
[ Rapporté par An-Nassa'i et Ibn Maajah ]
Et il a dit :
"Que Je sois en bonne santé, puis je remercie, est plus aimé pour moi que d'être éprouvé, puis patienter".
Nous
comprenons ainsi que la maladie n'est pas le but en elle-même, mais ce
qu'elle engendre comme la patience, espérer recevoir la récompense
d'Allah, et louer Celui qui donne les bienfaits dans toutes les
situations.
Cheikh ibn Taymiyah (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
"En
ce qui concerne les malheurs qui surviennent sans que le serviteur ne
choisisse comme la maladie, la mort d'une personne que l'on aime, et le
fait que le voleur prenne son argent, le serviteur est alors récompensé
pour sa patience face à ces malheurs, et non pas pour le malheur dont
il est touché ; mais le malheur efface les péchés, et la récompense est
obtenu pour les actions accomplies en ayant le choix".
Ainsi,
serviteurs d'Allah, le mécréant et le musulman, le pieux et le pervers,
se rassemblent en ce qui concerne l'épreuve de la maladie, et ils se
séparent en ce qui concerne le bénéfice et la fin, Ibn Mass'ôud a dit :
"Vous
voyez le mécréant parmi ceux qui ont une très bonne santé corporelle et
dont le coeur est le plus malade ; et vous rencontrez le croyant étant
parmi ceux qui ont le coeur le plus sain, et le corps le plus malade.
Je jure par Allah que si vos coeurs étaient malades et vos corps en
bonne santé, vous seriez plus insignifiant auprès d'Allah que le
scarabée".
Et Salmane Al-Faarissi entra chez un malade à qui il rendit visite, et lui dit :
"Sois
heureux ! Car Allah fait que la maladie du croyant soit une expiation
[de ses péchés], et la maladie du pervers est comme le chameau qui a
été attaché par ses propriétaires, puis ils l'ont libéré, alors il ne
sait pas pourquoi il a été attaché ni pourquoi il a été libéré".
Serviteurs d'Allah !
Lorsque
l'Islam exhorte à la patience pendant les épreuves, et qu'il expose les
bons effets et les sagesses des maladies, il ne faut pas qu'une
personne qui se trompe, pense qu'il fait l'éloge des douleurs, et qu'il
honore les souffrances et les maladies ; mais l'Islam loue plutôt les
gens qui subissent des épreuves et des maladies pour la maîtrise de
leurs émotions et leur bonne conviction :
"Pourquoi Allah vous infligerait-Il un châtiment si vous êtes reconnaissants et croyants ?
Allah est Reconnaissant et Omniscient".
Ourwa
ibn Az-Zoubaïr se plaignit de la gangrène ; ils la coupèrent alors de
son genou tout en étant silencieux sans crier ; et la même nuit, un
parmi ses fils tomba d'un toit et mourut. Ourwa dit alors :
"O Mon Seigneur ! Louange à Toi ! O Mon Seigneur ! Louange à Toi !
Ils étaient sept, Tu as pris un parmi eux et Tu as laissé six ;
J'avais quatre extrémités [les membres], Tu en as pris une et Tu as laissé les trois autres ;
Et si Tu as pris, c'est Toi qui as donné ; et si Tu as éprouvé, Tu as aussi donné la santé".
Donc,
qu'Allah fasse miséricorde à Ourwa et lui pardonne ! Certaines maladies
étaient pour lui plus faciles que d'autres, et son épreuve plus facile
que l'épreuve d'une autre personne ; donc, sa maladie et son épreuve
ont été faciles pour lui. Et c'est ainsi que le croyant doit être, il
voit avec l'oeil de sa perspicacité et il remercie alors Allah pour
deux choses :
* La première : le fait que ce qui pouvait être plus grave a été repoussé.
* La deuxième : le fait que ce qui pouvait disparaître comme la bonne
santé et le bien abondant, est resté [n'a pas disparu] ; il regarde le
bienfait qui est présent avant de regarder le bienfait qui est parti.
Serviteurs d'Allah !
Lorsque
la maladie est présente, puis s'aggrave, la patience est la seule
protection par la grâce d'Allah contre l'inquiétude, et elle est la
guidée qui protège du désespoir pendant les tourments ; le croyant ne
doit donc pas être effrayé à cause d'un nuage qui apparaît à l'horizon,
même s'il est suivi d'un autre et d'un troisième.
Cependant,
l'homme ignore les réalités et il reste perplexe devant les difficultés
lorsqu'elles surviennent ; et selon sa nature, il devient nerveux et
déteste la patience ; elle devient pour lui d'un goût amer, alors il
balbutie et est gêné, puis il essaye de sortir de sa situation
rapidement et oublie la parole de son Créateur :
"L'homme a été
créé prompt dans sa nature. Je vous montrerai Mes signes [ la
réalisation de Mes menaces ]. Ne me hâtez donc pas".
[ Sourate Al- Anbiya 21 - Les Prophètes - verset 37 ]
Et
écoutez, qu'Allah vous protège, ce que notre prophète a raconté à
propos de la maladie de Job [Ayoub] (que la paix soit sur lui) ; il a
dit :
Job le prophète d'Allah fut éprouvé pendant dix-huit ans,
les gens proches et éloignés de lui l'abandonnèrent, sauf deux hommes
parmi ses frères qui étaient très proches de lui, ils lui rendaient
visite le matin et le soir ; puis, l'un d'eux dit à l'autre :
"Tu sais, Je jure par Allah que Job a commis un péché qu'aucune personne au monde n'a commis".
Il lui dit : "Et pourquoi ?".
Il dit : "Depuis dix-huit ans, Allah ne lui a pas fait miséricorde en le guérissant".
Lorsque l'homme lui rendit visite le soir, il ne patienta pas et lui mentionna la parole de l'autre. Job dit alors :
"Je ne sais rien au sujet de ce que tu dis, sauf qu'Allah sait que je
passais à côté de deux hommes qui se querellaient et évoquaient Allah
[pendant la querelle] ; puis je retournais chez moi et j'expiais mes
péchés commis à cause d'eux, car je voulais qu'Allah ne soit évoqué que
pour la vérité".
Il dit : " Et il sortait pour faire
ses besoins ; lorsqu'il finissait, sa femme tenait sa main. Puis un
jour, il s'attarda, et Allah révéla à Job au même endroit où il se
trouvait :
"Frappe [la terre] de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire".
Elle
le trouva lent et le lui fit savoir ; alors il se présenta à elle,
Allah ayant fait disparaître sa maladie et en étant en très bonne santé
; lorsqu'elle le vit, elle dit :
"O ! Qu'Allah te
bénisse ! As-tu vu le prophète d'Allah qui est affligé d'une épreuve ?
Et je jure par Allah que je n'ai jamais vu une personne qui lui
ressemble plus que toi lorsqu'il était en bonne santé".
Il dit : "C'est moi ! C'est bien moi !".
Re: L'épreuve par les maladies et ses bénéfices
Et
il avait deux réservoirs : un réservoir pour le blé et une autre pour
l'orge. Allah envoya alors deux nuages ; lorsque l'un des nuages fut
au-dessus du réservoir de blé, il y versa de l'or jusqu'à ce qu'il soit
plein ; et le deuxième nuage versa de l'argent dans le réservoir d'orge
jusqu'à ce qu'il soit plein"
[ Rapporté par Ibn Hibbane et Al-Haakim, et Ad-Dhahabi a dit que c'est un hadith authentique.]
Donc,
regardez, serviteurs d'Allah ! Et regardez, ô vous qui êtes malades,
Job et sa patience. Sa patience a confirmé la parole de sagesse, et
celui qui a dit cette parole, a effectivement dit la vérité :
"La patience [véritable] est la patience de Job".
Il souffrit de sa maladie pendant dix-huit ans afin que le résultat de sa patience soit la facilité.
Et
les douleurs sont souvent une purification qu'Allah envoie, par Sa
sagesse, aux vrais croyants afin d'enlever d'eux ce par quoi leur
esprit [leur coeur] est captivé parmi les plaisirs de ce monde ; ainsi,
ils ne sont trompés très longtemps par les plaisirs de ce monde ou ils
ne s'y attachent pas très longtemps ; et il se peut qu'un mal se révèle
utile ; de plus, combien d'épreuves difficiles sont un don et des
miséricordes !
O Mon Seigneur ! Nous Te demandons le pardon et la bonne santé permanente dans la religion, la vie d'ici-bas et l'autre monde.
il avait deux réservoirs : un réservoir pour le blé et une autre pour
l'orge. Allah envoya alors deux nuages ; lorsque l'un des nuages fut
au-dessus du réservoir de blé, il y versa de l'or jusqu'à ce qu'il soit
plein ; et le deuxième nuage versa de l'argent dans le réservoir d'orge
jusqu'à ce qu'il soit plein"
[ Rapporté par Ibn Hibbane et Al-Haakim, et Ad-Dhahabi a dit que c'est un hadith authentique.]
Donc,
regardez, serviteurs d'Allah ! Et regardez, ô vous qui êtes malades,
Job et sa patience. Sa patience a confirmé la parole de sagesse, et
celui qui a dit cette parole, a effectivement dit la vérité :
"La patience [véritable] est la patience de Job".
Il souffrit de sa maladie pendant dix-huit ans afin que le résultat de sa patience soit la facilité.
Et
les douleurs sont souvent une purification qu'Allah envoie, par Sa
sagesse, aux vrais croyants afin d'enlever d'eux ce par quoi leur
esprit [leur coeur] est captivé parmi les plaisirs de ce monde ; ainsi,
ils ne sont trompés très longtemps par les plaisirs de ce monde ou ils
ne s'y attachent pas très longtemps ; et il se peut qu'un mal se révèle
utile ; de plus, combien d'épreuves difficiles sont un don et des
miséricordes !
O Mon Seigneur ! Nous Te demandons le pardon et la bonne santé permanente dans la religion, la vie d'ici-bas et l'autre monde.
Re: L'épreuve par les maladies et ses bénéfices
Deuxième sermon
Serviteurs d'Allah !
Craignez Allah et sachez qu'il y a des affaires [des choses] que les malades doivent connaître :
Parmi
ces choses : la bonne nouvelle pour chaque malade dont sa maladie
l'empêche d'accomplir les Sounanes [les bonnes actions provenant de la
Sounnah] et les oeuvres surérogatoires qu'il avait l'habitude
d'accomplir lorsqu'il était en bonne santé, que ces bonnes oeuvres lui
sont écrites et que leurs récompenses ne sont pas perdues ; le prophète
a dit :
"Lorsque le serviteur est malade ou en voyage, les
bonnes actions qu'il accomplissait en étant en bonne santé et chez lui,
lui sont écrites"
[ Rapporté par Al-Boukhari. ]
Tout
comme nous devons attirer l'attention sur ce que commettent certaines
personnes atteintes de certaines maladies, surtout les maladies
psychologiques, en se soignant avec les instruments à corde [la
musique] et les chansons qu'Allah et Son messager ont interdit, car la
guérison de la communauté n'a jamais été dans ce qu'Allah lui a
interdit.
Et il est connu que les remèdes sont de trois genres :
* Un remède prescrit :comme "Ar-Rouqiyah" [la lecture du Coran sur le malade], le miel, Zamzam, et d'autres.
* Un remède permis : c'est ce que le Législateur n'a pas interdit et n'a pas ordonné non plus.
* Et des remèdes interdits ; et il n'est pas permis de les utiliser pour se soigner.
"Et il y a un remède pour chaque maladie, certains le connaissent et d’autres ne le connaissent pas".
Et
les malades doivent savoir qu’il est interdit de négliger les prières
pendant la maladie, elles doivent être accomplies à l’heure s’ils en
ont la capacité ; et s’ils ne peuvent pas, ils rassemblent entre la
prière de midi [Ad-Dhouhr] et la prière de l’après-midi [Al-Asr], et
entre la prière du coucher du soleil [Al-Marghreb] et la prière du soir
[Al-Icha], ceci est une permission provenant du Législateur Sage.
Tout
comme ils doivent se purifier pour la prière de la façon prescrite par
la législation islamique ; et s’ils ne peuvent pas, ils accomplissent
le “Tayammoum” [les ablutions pulvérales - avec de la terre -] ; et
s’ils ne peuvent pas, ils accomplissent la prière dans la situation
dans laquelle ils se trouvent, et ils ne laissent pas la prière
dépasser son heure prescrite, car Allah a dit :
"Craignez Allah donc, autant que vous pouvez". [ Sourate 64 - verset 16 ]
Et Il a dit :
"Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité".
[Sourate 2 verset 286 ]
Et que les malades sachent que les gémissements [les plaintes] et les douleurs ont deux cas différents :
* Le premier : un gémissement pour se plaindre, alors le malade déteste [la maladie].
* Le deuxième : un gémissement pour se reposer et se soulager, alors il
ne déteste pas [la maladie] ; c’est la parole d’Ibn Al-Quayyim et
d’autres examinateurs.
Cheikh Sou'oud Ach-Chouraym
La douceur de sa récompense m'a fait oublié l'amertume de sa douleur
Qu'Allah nous accorde la patience face à toutes épreuves - amine
Serviteurs d'Allah !
Craignez Allah et sachez qu'il y a des affaires [des choses] que les malades doivent connaître :
Parmi
ces choses : la bonne nouvelle pour chaque malade dont sa maladie
l'empêche d'accomplir les Sounanes [les bonnes actions provenant de la
Sounnah] et les oeuvres surérogatoires qu'il avait l'habitude
d'accomplir lorsqu'il était en bonne santé, que ces bonnes oeuvres lui
sont écrites et que leurs récompenses ne sont pas perdues ; le prophète
a dit :
"Lorsque le serviteur est malade ou en voyage, les
bonnes actions qu'il accomplissait en étant en bonne santé et chez lui,
lui sont écrites"
[ Rapporté par Al-Boukhari. ]
Tout
comme nous devons attirer l'attention sur ce que commettent certaines
personnes atteintes de certaines maladies, surtout les maladies
psychologiques, en se soignant avec les instruments à corde [la
musique] et les chansons qu'Allah et Son messager ont interdit, car la
guérison de la communauté n'a jamais été dans ce qu'Allah lui a
interdit.
Et il est connu que les remèdes sont de trois genres :
* Un remède prescrit :comme "Ar-Rouqiyah" [la lecture du Coran sur le malade], le miel, Zamzam, et d'autres.
* Un remède permis : c'est ce que le Législateur n'a pas interdit et n'a pas ordonné non plus.
* Et des remèdes interdits ; et il n'est pas permis de les utiliser pour se soigner.
"Et il y a un remède pour chaque maladie, certains le connaissent et d’autres ne le connaissent pas".
Et
les malades doivent savoir qu’il est interdit de négliger les prières
pendant la maladie, elles doivent être accomplies à l’heure s’ils en
ont la capacité ; et s’ils ne peuvent pas, ils rassemblent entre la
prière de midi [Ad-Dhouhr] et la prière de l’après-midi [Al-Asr], et
entre la prière du coucher du soleil [Al-Marghreb] et la prière du soir
[Al-Icha], ceci est une permission provenant du Législateur Sage.
Tout
comme ils doivent se purifier pour la prière de la façon prescrite par
la législation islamique ; et s’ils ne peuvent pas, ils accomplissent
le “Tayammoum” [les ablutions pulvérales - avec de la terre -] ; et
s’ils ne peuvent pas, ils accomplissent la prière dans la situation
dans laquelle ils se trouvent, et ils ne laissent pas la prière
dépasser son heure prescrite, car Allah a dit :
"Craignez Allah donc, autant que vous pouvez". [ Sourate 64 - verset 16 ]
Et Il a dit :
"Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité".
[Sourate 2 verset 286 ]
Et que les malades sachent que les gémissements [les plaintes] et les douleurs ont deux cas différents :
* Le premier : un gémissement pour se plaindre, alors le malade déteste [la maladie].
* Le deuxième : un gémissement pour se reposer et se soulager, alors il
ne déteste pas [la maladie] ; c’est la parole d’Ibn Al-Quayyim et
d’autres examinateurs.
Cheikh Sou'oud Ach-Chouraym
La douceur de sa récompense m'a fait oublié l'amertume de sa douleur
Qu'Allah nous accorde la patience face à toutes épreuves - amine
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