Ne pas suivre la passion aveugle
Ne pas suivre la passion aveugle
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Dieu,
le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((N’as-tu pas vue celui qui
prend sa passion pour une divinité ? Dieu l’égare sciemment ; Il met un
seau sur ses oreilles et sur son cœur ; Il place un bandeau sur ses
yeux. Qui donc en dehors de Dieu le dirigera ? Ne vous réfléchissez
donc pas ? )) (Coran XLV, 23). Il dit aussi, à Lui la Grandeur et la
Gloire : ((Qui donc est plus égaré que celui qui se laisse égarer par
ses passions ?)) (Coran XXVIII, 50).
Il y a une question que le
Coran et la Sunna ne cessent de nous appeler à éviter. Il s’agit de la
passion qui invite l’homme à se laisser guider par ses désirs, par ses
convoitises et par ses instincts bestiaux. C’est le cas de celui qui ne
part pas de la règle qu’est la foi en Dieu et l’ouverture vis-à-vis des
options qui nous permettent de gagner la satisfaction de Dieu. Un tel
homme se laisse guider par ses désirs relatifs à ce qu’il mange et
boit, même illicitement. Un tel homme se laisse guider par ses désirs
relatifs aux plaisirs et à l’allègrement, même s’ils vont dans un sens
inverse à celui conseillé par Dieu, le Très-Haut. Un tel homme se
laisse guider par ses désirs de s’approprier l’argent et les biens,
même par des moyens illégaux et contraires à ceux voulus par Dieu et
qui nous permettent de nous approprier licitement l’argent et les biens.
Cette
façon de se laisser guider par ses passions et ses désirs est celle
avec laquelle l’homme ne part, dans ses conduites, d’aucune des règles
de la crainte révérencielle. Il ne se soucie que de ses passions et de
ses désirs. Quant à ce qui satisfait à Dieu, ce que Dieu aime et ce que
Dieu ordonne, ils ne sont pas pris en compte. Cet homme pense à la vie
de ce monde-ci, à ses désirs, à ses ambitions et à ses gains. Quant à
la vie de l’Autre monde, elle n’est pas prise en considération.
Beaucoup de gens parmi ceux auxquels il t’arrive de les mettre en garde
contre les choses illicites qu’ils font, contre les propos illicites
qu’ils disent, ou contre les désirs illicites qu’ils cherchent à
satisfaire, oubliant ainsi le Jugement de Dieu, te répondent en disant
: « D’ici là, on verra ! ». Ces gens-là ne pensent pas à Dieu ni à
l’Autre monde, car leur soumission à leurs passions les empêche de
penser à l’Autre monde et à la satisfaction de Dieu. Elle les empêche
de penser au Jugement de Dieu lorsque les gens seront présentés devant
le Seigneur des Mondes.
Le problème des passions est qu’elles ne
suivent aucune règle. L’homme peut avoir envie aujourd’hui d’une chose
et le lendemain d’une autre chose. Il ne suit pas en cela la ligne
droite. Chaque jour, il suit la ligne déviante que lui tracent ses
tentations, la ligne déviante que lui suggèrent ses instincts bestiaux.
La vraie adoration est l’obéissance à Dieu
Dieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ces gens qui prononcent la profession de
foi et disent « Il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu ». Mais,
dans leurs conduites, ne témoignent pas que la divinité est Dieu. Le
sens de la profession de foi, du témoignage selon lequel la divinité
appartient à Dieu, est de prendre Dieu en considération, de Le prendre
en compte, de suivre Ses ordres, d’éviter de Lui désobéir, d’avoir peur
de Lui et de désirer Sa récompense. Le sens de la profession de foi en
Dieu est de témoigner que Dieu seul est l’Être que l’homme doit
reconnaître comme Maître et comme Seigneur. Il doit le reconnaître par
son cœur et par sa raison. Il ne doit avoir dans son cœur et dans sa
raison autre chose que Dieu. Il ne doit mettre son corps, ses
relations, ses échanges et ses envies au service d’une chose autre que
les choses qui plaisent à Dieu. L’homme qui s’abrite dans l’ombre de
Dieu, le Jour où il n’y aura d’autre ombre que celle de Dieu, est selon
une Tradition prophétique, « l’homme qui n’avance d’un pas ni ne recule
d’un pas avant de savoir que ce qu’il fait satisfait à Dieu ». La
question essentielle que doivent se poser les croyants qui
reconnaissent la divinité de Dieu est de savoir ce qui est licite et ce
qui est illicite, de savoir ce qui plaît à Dieu et ce qui ne Lui plaît
pas. Mais pour ceux qui partent de leurs désirs et de leurs instincts,
leur divinité n’est autre que leur passion. Ceux-là ne suivent que les
suggestions et les instigations de leurs instincts.
C’est de
ceux-là que Dieu, le Très-Haut, parle en disant : ((N’as-tu pas vue
celui qui prend sa passion pour une divinité ? / Dieu abandonne l’homme
dans son égarement car l’homme abandonne la ligne de la Guidance que
Dieu lui a tracée / Dieu l’égare sciemment; /en plaine connaissance du
fait qu’il suit la voie de l’égarement / Il met un seau sur ses
oreilles et sur son cœur; /Il n’écoute aucun conseil parmi ceux qui le
dirigent vers la satisfaction de Dieu. Le cœur dont-il s’agit est la
raison. Mais la raison d’un tel homme ne pense pas à Dieu ni à ce que
lui implique sa foi et sa reconnaissance de la divinité de Dieu et de
Son unicité/ Il place un bandeau sur ses yeux. Qui donc en dehors de
Dieu le dirigera ? Ne vous réfléchissez donc pas ?/ Pour sortir de
cette inattention qui vous prend du fait que vous vous laissez guider
par vos passions)) (Coran XLV, 23).
Suivre sa passion c’est vendre l’Autre monde contre ce monde-ci
ٍDieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ceux qui suivent les passions des autres,
comme lorsqu’un homme se laisse guider par la passion de sa femme, et
vice versa. Ou comme lorsqu’il se laisse guider par les passions des
dirigeants déviants et qui tuent sur leurs ordres sans en avoir le
droit, ou qui suivent sans raison la ligne de l’égarement. Il y a ceux
qui suivent leurs propres passions et il y a ceux qui suivent les
passions des autres et vendent ainsi leur vie dans l’Autre monde contre
la vie des autres dans ce monde-ci.
Au sujet de celui qui suit
sa passion et abandonne ce qui est conseillé par Dieu, et de celui qui
abandonne sa passion et suit ce qui est conseillé par Dieu, L’Imâm ‘Abû
Ja’far al-Bâqir (p) rapporte Cette Tradition Sacrée qu’il tient du
Messager de Dieu (P) : «Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a dit :
‘Par Ma Grandeur et Ma Gloire, par Ma Majesté et Mon Orgueil, par Ma
Lumière, Mon Eminence et Ma Hauteur, nul serviteur ne privilégie sa
passion à la Mienne, sans que je ne lui complique ses affaires, sans
que Je ne frappe sa vie de confusion et sans que Je ne préoccupe son
coeur par sa vie. Par Ma Grandeur et Ma Gloire, par Ma Majesté et Mon
Orgueil, par Ma Lumière, Mon Eminence et Ma Hauteur, nul serviteur ne
privilégie Ma passion à la sienne sans que Je ne demande à Mes anges de
le garder, sans que Je ne demande au ciel et à la terre de subvenir à
ses subsistances comme n’arrive à le faire le commerce d’aucun
commerçant et sans forcer la vie à se soumettre à lui’ ».
Une
autre Tradition rapportée du Commandeur des Croyants, ‘Alî Ibn Abû
Tâlib (p), dit : « Je crains pour vous deux choses : suivre la passion
et nourrir indéfiniment les espoirs. Suivre la passion repousse l’homme
loin de la vérité ; nourrir indéfiniment les espoirs fait que l’homme
oublie l’Autre monde ». Celui qui nourrit indéfiniment des espoirs
pense qu’il ne mourra pas et oublie ainsi l’Autre monde, alors que
celui qui sait qu’il peut mourir à chaque instant, reste toujours sur
ses gardes, car il a peur de mourir sans être prêt à rencontrer Dieu,
le Très-Haut.
L’Imâm as-Sâdiq (p) a dit : « Soyez vigilants face
à vos passions comme vous l’êtes face à vos ennemis. Rien n’est aussi
menaçant pour les hommes que le fait de suivre leurs passions et de
succomber suite à ce qu’ils disent ». Il faut donc, chaque fois que
nous voulons faire quelque chose pour satisfaire nos désirs, nous
demander si ce que nous voulons faire est licite ou illicite. Car Dieu
nous a créés et a créé nos désirs, mais Il a organisé nos désirs en
leur imposant des limites.
S’opposer à sa passion : Une voie vers le Paradis
Dieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ceux qui s’opposent à leurs passions en
disant : ((Pour celui qui est tyrannique, pour celui qui aura préféré
la vie de ce monde, la Fournaise sera un refuge. Quant à celui qui aura
redouté de comparaître devant son Seigneur, et qui aura préservé son
âme des passions, le Paradis sera son refuge)) (Coran LXXIX, 37-41).
L’homme de foi doit donc rester sur ses gardes face aux passions et aux
envies de son âme. Il ne doit pas avoir comme seul souci de servir sa
passion, mais d’obtenir la satisfaction de son Seigneur et de
s’apprêter au Jugement dernier. Dieu, le Très-Haut, a dit : ((Ne te
réjouis pas ! Dieu n’aime pas ceux qui se réjouissent ! Au milieu des
biens que Dieu t’a accordés, recherche la Demeure dernière. Ne néglige
pas ta part de la vie de ce monde. Sois bon comme Dieu est bon pour
toi. Ne recherche pas la corruption sur la terre ; Dieu n’aime pas ceux
qui sèment la corruption)) (Coran XXVIII, 76). Il a dit aussi : ((Dis :
‘qui donc a déclaré illicites la parure que Dieu a produite pour Ses
serviteurs, et les excellentes nourritures qu’Il vous a accordées ?’))
(Coran VII, 32). Prenez les excellentes choses licites que Dieu vous
donne et abandonnez ce dont vous avez envie parmi les choses illicites,
afin d’aller vers Dieu et trouver qu’Il est satisfait de vous, ((Le
Jour où les hommes se tiendront debout devant le Seigneur des Monde))
(Coran LXXXIII, 6), ((Le jour où ni les richesses, ni les enfants ne
seront utiles, sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un cœur pur))
(Coran XXVI, 88-89).
Dieu,
le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((N’as-tu pas vue celui qui
prend sa passion pour une divinité ? Dieu l’égare sciemment ; Il met un
seau sur ses oreilles et sur son cœur ; Il place un bandeau sur ses
yeux. Qui donc en dehors de Dieu le dirigera ? Ne vous réfléchissez
donc pas ? )) (Coran XLV, 23). Il dit aussi, à Lui la Grandeur et la
Gloire : ((Qui donc est plus égaré que celui qui se laisse égarer par
ses passions ?)) (Coran XXVIII, 50).
Il y a une question que le
Coran et la Sunna ne cessent de nous appeler à éviter. Il s’agit de la
passion qui invite l’homme à se laisser guider par ses désirs, par ses
convoitises et par ses instincts bestiaux. C’est le cas de celui qui ne
part pas de la règle qu’est la foi en Dieu et l’ouverture vis-à-vis des
options qui nous permettent de gagner la satisfaction de Dieu. Un tel
homme se laisse guider par ses désirs relatifs à ce qu’il mange et
boit, même illicitement. Un tel homme se laisse guider par ses désirs
relatifs aux plaisirs et à l’allègrement, même s’ils vont dans un sens
inverse à celui conseillé par Dieu, le Très-Haut. Un tel homme se
laisse guider par ses désirs de s’approprier l’argent et les biens,
même par des moyens illégaux et contraires à ceux voulus par Dieu et
qui nous permettent de nous approprier licitement l’argent et les biens.
Cette
façon de se laisser guider par ses passions et ses désirs est celle
avec laquelle l’homme ne part, dans ses conduites, d’aucune des règles
de la crainte révérencielle. Il ne se soucie que de ses passions et de
ses désirs. Quant à ce qui satisfait à Dieu, ce que Dieu aime et ce que
Dieu ordonne, ils ne sont pas pris en compte. Cet homme pense à la vie
de ce monde-ci, à ses désirs, à ses ambitions et à ses gains. Quant à
la vie de l’Autre monde, elle n’est pas prise en considération.
Beaucoup de gens parmi ceux auxquels il t’arrive de les mettre en garde
contre les choses illicites qu’ils font, contre les propos illicites
qu’ils disent, ou contre les désirs illicites qu’ils cherchent à
satisfaire, oubliant ainsi le Jugement de Dieu, te répondent en disant
: « D’ici là, on verra ! ». Ces gens-là ne pensent pas à Dieu ni à
l’Autre monde, car leur soumission à leurs passions les empêche de
penser à l’Autre monde et à la satisfaction de Dieu. Elle les empêche
de penser au Jugement de Dieu lorsque les gens seront présentés devant
le Seigneur des Mondes.
Le problème des passions est qu’elles ne
suivent aucune règle. L’homme peut avoir envie aujourd’hui d’une chose
et le lendemain d’une autre chose. Il ne suit pas en cela la ligne
droite. Chaque jour, il suit la ligne déviante que lui tracent ses
tentations, la ligne déviante que lui suggèrent ses instincts bestiaux.
La vraie adoration est l’obéissance à Dieu
Dieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ces gens qui prononcent la profession de
foi et disent « Il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu ». Mais,
dans leurs conduites, ne témoignent pas que la divinité est Dieu. Le
sens de la profession de foi, du témoignage selon lequel la divinité
appartient à Dieu, est de prendre Dieu en considération, de Le prendre
en compte, de suivre Ses ordres, d’éviter de Lui désobéir, d’avoir peur
de Lui et de désirer Sa récompense. Le sens de la profession de foi en
Dieu est de témoigner que Dieu seul est l’Être que l’homme doit
reconnaître comme Maître et comme Seigneur. Il doit le reconnaître par
son cœur et par sa raison. Il ne doit avoir dans son cœur et dans sa
raison autre chose que Dieu. Il ne doit mettre son corps, ses
relations, ses échanges et ses envies au service d’une chose autre que
les choses qui plaisent à Dieu. L’homme qui s’abrite dans l’ombre de
Dieu, le Jour où il n’y aura d’autre ombre que celle de Dieu, est selon
une Tradition prophétique, « l’homme qui n’avance d’un pas ni ne recule
d’un pas avant de savoir que ce qu’il fait satisfait à Dieu ». La
question essentielle que doivent se poser les croyants qui
reconnaissent la divinité de Dieu est de savoir ce qui est licite et ce
qui est illicite, de savoir ce qui plaît à Dieu et ce qui ne Lui plaît
pas. Mais pour ceux qui partent de leurs désirs et de leurs instincts,
leur divinité n’est autre que leur passion. Ceux-là ne suivent que les
suggestions et les instigations de leurs instincts.
C’est de
ceux-là que Dieu, le Très-Haut, parle en disant : ((N’as-tu pas vue
celui qui prend sa passion pour une divinité ? / Dieu abandonne l’homme
dans son égarement car l’homme abandonne la ligne de la Guidance que
Dieu lui a tracée / Dieu l’égare sciemment; /en plaine connaissance du
fait qu’il suit la voie de l’égarement / Il met un seau sur ses
oreilles et sur son cœur; /Il n’écoute aucun conseil parmi ceux qui le
dirigent vers la satisfaction de Dieu. Le cœur dont-il s’agit est la
raison. Mais la raison d’un tel homme ne pense pas à Dieu ni à ce que
lui implique sa foi et sa reconnaissance de la divinité de Dieu et de
Son unicité/ Il place un bandeau sur ses yeux. Qui donc en dehors de
Dieu le dirigera ? Ne vous réfléchissez donc pas ?/ Pour sortir de
cette inattention qui vous prend du fait que vous vous laissez guider
par vos passions)) (Coran XLV, 23).
Suivre sa passion c’est vendre l’Autre monde contre ce monde-ci
ٍDieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ceux qui suivent les passions des autres,
comme lorsqu’un homme se laisse guider par la passion de sa femme, et
vice versa. Ou comme lorsqu’il se laisse guider par les passions des
dirigeants déviants et qui tuent sur leurs ordres sans en avoir le
droit, ou qui suivent sans raison la ligne de l’égarement. Il y a ceux
qui suivent leurs propres passions et il y a ceux qui suivent les
passions des autres et vendent ainsi leur vie dans l’Autre monde contre
la vie des autres dans ce monde-ci.
Au sujet de celui qui suit
sa passion et abandonne ce qui est conseillé par Dieu, et de celui qui
abandonne sa passion et suit ce qui est conseillé par Dieu, L’Imâm ‘Abû
Ja’far al-Bâqir (p) rapporte Cette Tradition Sacrée qu’il tient du
Messager de Dieu (P) : «Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a dit :
‘Par Ma Grandeur et Ma Gloire, par Ma Majesté et Mon Orgueil, par Ma
Lumière, Mon Eminence et Ma Hauteur, nul serviteur ne privilégie sa
passion à la Mienne, sans que je ne lui complique ses affaires, sans
que Je ne frappe sa vie de confusion et sans que Je ne préoccupe son
coeur par sa vie. Par Ma Grandeur et Ma Gloire, par Ma Majesté et Mon
Orgueil, par Ma Lumière, Mon Eminence et Ma Hauteur, nul serviteur ne
privilégie Ma passion à la sienne sans que Je ne demande à Mes anges de
le garder, sans que Je ne demande au ciel et à la terre de subvenir à
ses subsistances comme n’arrive à le faire le commerce d’aucun
commerçant et sans forcer la vie à se soumettre à lui’ ».
Une
autre Tradition rapportée du Commandeur des Croyants, ‘Alî Ibn Abû
Tâlib (p), dit : « Je crains pour vous deux choses : suivre la passion
et nourrir indéfiniment les espoirs. Suivre la passion repousse l’homme
loin de la vérité ; nourrir indéfiniment les espoirs fait que l’homme
oublie l’Autre monde ». Celui qui nourrit indéfiniment des espoirs
pense qu’il ne mourra pas et oublie ainsi l’Autre monde, alors que
celui qui sait qu’il peut mourir à chaque instant, reste toujours sur
ses gardes, car il a peur de mourir sans être prêt à rencontrer Dieu,
le Très-Haut.
L’Imâm as-Sâdiq (p) a dit : « Soyez vigilants face
à vos passions comme vous l’êtes face à vos ennemis. Rien n’est aussi
menaçant pour les hommes que le fait de suivre leurs passions et de
succomber suite à ce qu’ils disent ». Il faut donc, chaque fois que
nous voulons faire quelque chose pour satisfaire nos désirs, nous
demander si ce que nous voulons faire est licite ou illicite. Car Dieu
nous a créés et a créé nos désirs, mais Il a organisé nos désirs en
leur imposant des limites.
S’opposer à sa passion : Une voie vers le Paradis
Dieu,
le Très-Haut, nous a parlé de ceux qui s’opposent à leurs passions en
disant : ((Pour celui qui est tyrannique, pour celui qui aura préféré
la vie de ce monde, la Fournaise sera un refuge. Quant à celui qui aura
redouté de comparaître devant son Seigneur, et qui aura préservé son
âme des passions, le Paradis sera son refuge)) (Coran LXXIX, 37-41).
L’homme de foi doit donc rester sur ses gardes face aux passions et aux
envies de son âme. Il ne doit pas avoir comme seul souci de servir sa
passion, mais d’obtenir la satisfaction de son Seigneur et de
s’apprêter au Jugement dernier. Dieu, le Très-Haut, a dit : ((Ne te
réjouis pas ! Dieu n’aime pas ceux qui se réjouissent ! Au milieu des
biens que Dieu t’a accordés, recherche la Demeure dernière. Ne néglige
pas ta part de la vie de ce monde. Sois bon comme Dieu est bon pour
toi. Ne recherche pas la corruption sur la terre ; Dieu n’aime pas ceux
qui sèment la corruption)) (Coran XXVIII, 76). Il a dit aussi : ((Dis :
‘qui donc a déclaré illicites la parure que Dieu a produite pour Ses
serviteurs, et les excellentes nourritures qu’Il vous a accordées ?’))
(Coran VII, 32). Prenez les excellentes choses licites que Dieu vous
donne et abandonnez ce dont vous avez envie parmi les choses illicites,
afin d’aller vers Dieu et trouver qu’Il est satisfait de vous, ((Le
Jour où les hommes se tiendront debout devant le Seigneur des Monde))
(Coran LXXXIII, 6), ((Le jour où ni les richesses, ni les enfants ne
seront utiles, sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un cœur pur))
(Coran XXVI, 88-89).
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